arch/ive/ief (2000 - 2005)

« Pimponlice »… nouveau à l’U.L.B.
by Interfac-étudiante Friday, Dec. 17, 2004 at 12:08 PM
marie.cappart@ulb.ac.be 02 650 47 76

Les étudiants de l’Université Libre de Bruxelles (U.L.B.) sont très inquiets face aux récentes descentes de la police sur le campus du Solbosch. En moins d’un mois, l’U.L.B. a fait appel à trois reprises aux forces de l’ordre.

INTERFAC ÉTUDIANTE - ULB [1] 
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B-1050 Bruxelles 
Tél./fax : +32-2-650 47 75 
Contact : Mme Cappart (0486/91.94.68) 

BEA-INTERFAC [2] 
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B-1050 Bruxelles 
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Contact : Mme Cappart (0486/91.94.68)

Bruxelles, le 17 décembre 2004

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

« Pimponlice »… nouveau à l’U.L.B. !

Les étudiants de l’Université Libre de Bruxelles (U.L.B.) sont très inquiets face aux récentes descentes de la police sur le campus du Solbosch. En moins d’un mois, l’U.L.B. a fait appel à trois reprises aux forces de l’ordre. La dernière en date, ce mardi 14 décembre en début de soirée, a été particulièrement musclée. De nombreux étudiants ont été menottés, ont reçus des coups de matraque et ont été emmenés au poste. Certains d’entre eux sortaient simplement d’un cercle folklorique et rentraient chez eux.

L’U.L.B. a pris contact avec la police après qu’une cinquantaine d’étudiants ait exprimé leur mécontentement face à la fermeture du foyer étudiant en brûlant un cercueil sur l’avenue Paul Héger en signe de leur « deuil ». Aux environs de 20 heures, de nombreux policiers ont fait une irruption brutale sur le campus et ont arrêté toutes personnes présentes sur l’avenue Paul Héger. Aucune explication n’a été donnée aux étudiants interpellés, alors que certains d’entre eux étaient tout à fait extérieurs au mouvement de mécontentement. Situation intolérable.

L’Interfac étudiante et le BEA-Interfac protestent également fermement contre le fait que les autorités n’aient pas pris contact avec les étudiants administrateurs avant toute action.

Par ailleurs, l’Interfac étudiante et le BEA-Interfac estiment que les forces de police n’ont pas leur place sur les campus de l’U.L.B. A fortiori, en cas de conflit intra-ulbiste. L’intervention des forces de l’ordre sur les campus de l’U.L.B. ne peut justifiée que si la sécurité de la communauté universitaire s’avère réellement être menacée. L’Interfac étudiante et le BEA-Interfac refusent catégoriquement tout appel aux forces de l’ordre dans le règlement de conflits sociaux interne à l’ULB. Nous espérons qu’à l’avenir les étudiants de l’U.L.B. logeant sur les campus ne seront plus réveillés par d’intempestives sirènes et que le dialogue sera à nouveau privilégié dans l’université du libre examen. Si l’université devait à nouveau être le théâtre de descentes policières intempestives, l’Interfac étudiante et le BEA-interfac réagiront systématiquement, ne pouvant accepter de telles intrusions sur les campus. 

 


[1] L’Interfac étudiante est la seule organisation représentante des étudiants constituée à l’Université libre de Bruxelles telle que l’entend le décret de la Communauté française du 12 juin 2003. L’Interfac étudiante est formée par les étudiants administrateurs des facultés de Droit, de Philosophie et Lettres et des Sciences appliquées
[2] Le Bea-Interfac est un organe de concertation qui regroupe les étudiants-administrateurs de toutes les facultés.

Les faits en détails
by Liz Friday, Dec. 17, 2004 at 5:42 PM

http://archive.indymedia.be/news/2004/12/91269.php

http://archive.indymedia.be/news/2004/12/91273.php

http://archive.indymedia.be/news/2004/12/91306.php

Un témoin étudiant
by celui qui était présent Saturday, Dec. 18, 2004 at 8:51 AM

Bonjour, J'espère que vous éditerez ce commentaire. Le commentaire du BEA iNTERFAC est truffé de mésinformation et reprend surement un pseudo témoignage de la dernière arrivée de la police, il n'y a jamais eu de sirène urlante utilisée, et les seuls qui dérangé les logeurs sont les petits rigolos qui ont bouté un feu de joie avec des madriers et poutres de bois du chantier connexe à l'av Héger, les flammes avaient entre 15 et 20 mètres de haut, j'y était et il faut d'écrire que la police a arreté tout le monde qui se trouvait av Héger , j'était en compagnie de +- 10 personnes qui avons vu cette action et nous n'avons jamais été inquiété, d'autre part nous n'avons vu à aucun moment des soi disant coup de matraque ou violence policière. Ce que vous faite est de l'intox. Nous verrons si vous avez le courage de l'éditer dans votre forum Un étudiant témoin

desinfos
by info Saturday, Dec. 18, 2004 at 2:14 PM

l'intox elle vient de toi, si le feu faisait 15 metres de haut comme tu l'indiques, c'est les pompiers et pas la police qui seraient intervenus.

Tu fais de la désinformation pure et simple.




Ah oui?
by Arnaud Saturday, Dec. 18, 2004 at 2:43 PM

Si c'est vraiment de l'intox tu peux surement expliquer pourquoi il y a effectivement eu des étudiants qui n'avait rien a vore avec l'action, si tu en veux la preuve va demander a ceux qui ont été relaché peu apres leur arrivée au comissariat, tu peux également demandé aux autorités de l'ULB qui ont admis que des erreurs avaient été faites. J'étais aussi sur le campus à ce moment là mais j'ai eu la chance de ne pas me trouver devant le Cercle des sciences politiques où ils ont arreté tout ce qui passait dans un certain périmètre.

Infos
by Philippe Saturday, Dec. 18, 2004 at 3:00 PM

Oui le BEA et l'Interfac, en voulant faire un texte stylé je suppose ont par erreur écrit que la police était venue sirène urlante, ce qui n'a jamais été le cas (tout le monde aurait alors eu le temps de s'enfuir).
Pour les coups de matraques, ils n'ont pas non plus été systématique, sur tout le monde. Il ne faut pas exagérer. Le climat dans lequel les arrestations se sont passées était violent, mais il n'y a que (si j'ose dire "que") 2 ou 3 personnes qui ont vraiment reçus des coups (et c'était plutot du coté du CPS qu'en pleine av. héger)

Pas de flics dans l'unif, un point c'est tout
by Estelle Friday, Dec. 24, 2004 at 11:49 AM

Je n'étais malheureusement pas là le soir des faits mais une chose est certaine, c'est que quoi qu'en disent certains, il n'y a aucune raison valable qui permette de tolérer la venue de ces robocop's. Un feu de joie, plutôt de peine, de protestation ne doit en aucun cas être une excuse bidon pour que les autorités de L'Université Libertale de Bruxelles puisse se livrer au sabotage de tout courant de contestation. On voit malheureusement, dans l'intervention de certains sur ce site, que le pseudo libre examen de l'ULB a fait plus de ravage qu'il n'y paraît: les propres étudiants se soumettent à l'argument d'autorité....

temoignage
by duval cedric Tuesday, Jan. 11, 2005 at 5:14 PM

il est toujours "intéressant" de voir que certains "témoins présents " criant à la désinformation restent anonymes !