arch/ive/ief (2000 - 2005)

Suite de l'histoire du vieux Jo, 82 ans, connecté à internet depuis plus d'un an maintenant.

"M. L. !, un membre du personnel a-t-il utilisé votre ordinateur ?!?" menace la directrice du hôme dans lequel Jo se trouve.
"Non, pas que je sache...", répond Jo.

Jo est veuf depuis un an. Grâce à son optimisme légendaire, il a pu remonter la pente. Il est aujourd'hui très apprécié par les autres résidents et par le personnel.
En effet, il y a six mois, la direction a voulu mettre une logopède et une infirmière dehors. Un article avait été publié sur indymedia à cet occasion (http://archive.indymedia.be/news/2003/06/68051.php).
« Les résultats ne se sont pas fait attendre. L’assistante sociale n’est pas mise dehors, elle garde sont temps plein. Le licenciement de la logopède est remis en question, la loi ne l’autorise pas. Donc, c’est succès pour cette première rencontre, elle sera suivie d'autres plus acerbes s'il le faut. » avait-il déclaré, lors d'une première interview.

Aujourd'hui, Jo a de bons contacts avec la délégué syndicale actuelle et la précédente. Il a reçu les documents sur la composition du conseil d'administration au moniteur. La confirmation est tombée : les parts les plus importantes de la société sont dans les mains d'un homme domicilié à Monaco. "C'est sur le dos des vieux d'ici qu'il a sa Ferrari, c'est scandaleux !"

Jo offre régulièrement son nouvel ordinateur aux membres du personnel pour les aider à écrire des lettres pour se défendre.
Il a acquis une grande notoriété auprès des gens. Sauf de Mme T., une "russe blanche" dit-il. "Elle connait mes opinions politiques plutôt de gauche !"

Dernièrement, un comité d'inspection sanitaire est allé inspecter le hôme.
Une infirmière a été mutée dans un autre bâtiment... Trop inspirée ?

"Maintenant, nous somme 5 à 6 personnes. Nous nous réunissons dans une chambre et réfléchissons à comment améliorer la vie du hôme. Nous avons décidé de faire campagne contre les rumeurs. Nous nous sommes rendus compte que les rumeurs minaient les bons rapports avec les gens."

Camarades, nous avons encore de beaux jours de luttes devant nous !

A très bientôt,

Antoine