arch/ive/ief (2000 - 2005)

Depuis quelques temps, le big boss du home, qui habite Monaco, a décidé de faire des économies et de revoir à la baisse le personnel. L’assistante sociale et la logopède étaient sur le point de se faire virer.

Le nom du home en question n’est pas explicitement nommé pour éviter des problèmes de santé à la personne nommée ci-dessous, sachant que son petit-fils avait du se justifier à la police lorsqu’il avait écrit dans un article « que des étudiants faisaient des comités » dans son école.

Comment avez-vous décidé de réagir par rapport à ces deux licenciements ?

« Dès que j’ai appris que les deux personnes allaient être virées, avec quelques personnes, nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes. J’ai pris l’initiative de rédiger une pétition avec l’ordinateur que je commence à maîtriser. Nous l’avons faite passer parmi les personnes âgées. La toute grande majorité a signé.
Le personnel a évidemment soutenu l’initiative et a vraiment apprécié notre action.
J’ai appris alors qu’une réunion importante se déroulait quelques jours plus tard. J’ai donc déposé la pétition dans la boîte aux lettres de la direction le matin de cette réunion. »

Comment la direction a-t-elle réagi suite à votre action ?

« Hier, avec trois autres personnes, à 4, nous avons rencontré la direction et nous leur avons clairement dit ce que nous pensions des conditions dans le home. Nous avons dénoncé ce qui n’allait pas, et surtout, que nous refusions l’exclusion de l’assistante sociale et de la logopède.
D’abord, aucune raison valable n'autorise notre maffioso de Patron de les congédier. Nous sommes arrivés à remettre leur licenciements en question reprenant en sus l'argument ad hominem du problème familial que cela cause, puisque que la loi nous oblige à se munir d'une animatrice dans notre Kot à vieillards et vieilles tartes ! »

Qu’avez-vous obtenu finalement ?

« Les résultats ne se sont pas fait attendre. L’assistante sociale n’est pas mise dehors, elle garde sont temps plein. Le licenciement de la logopède est remis en question, la loi ne l’autorise pas. Donc, c’est succès pour cette première rencontre, elle sera suivie d'autres plus acerbes s'il le faut. »