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N E D E R L A N D S

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250 réfugiés politiques Iraniens à l' ULB by Florian

[Artikels]
Honderdvijftig Iraanse vluchtelingen bezetten ULB by Ruben Vandevyvere
Iraanse vluchtelingen bezetten ULB by christophe callewaert

F R A N Ç A I S

" La reponse des iraniens est tres simple : NOUS NE POUVONS PAS RENTRER CHEZ NOUS ET NOUS NE POUVONS PAS RESTER ICI ALORS QUE FAIRE???? "

Les Iraniens pourraient bien rentrer chez eux s'ils le voulaient. Il n'y a pas (encore) de retour forcé vers l'Iran.

" Ces Iraniens sont en grande partie etudiants,artistes,intellectuels et le retour en Iran signifie pour eux et leurs familles la torture et la mort. "

Comment ça ? On a examiné leur crainte de persécution et le CGRA a constaté qu'il y en a pas, soit parce qu'ils ont menti lors des leur interview, soit parce que les problèmes qu'ils ont eu ne pesaient pas assez lourd. Sauf s'il y a eu des erreurs dans le traitement de leur demande, mais si c'est le cas, pourquoi refusent-ils un re-examen individuel de leur demande d'asile (tout comme le faisaient les Iraniens de l'église des Minimes) ? Et si, malgré tout cela, ce sont réellement des 'intellectuels, vus par le gouvernement iranien comme des terroristes', pourquoi ce meme gouvernement devraient attendre leur retour avant de torturer et tuer leus familles, actuellement en Iran.

Vopyons les choses telles qu'elles sont. Ce groupe d'Iraniens consiste surtout de jeunes avonturiers qui ont fui le manque de liberté personnelle et la misère économique - en premier lieu ceux qui ont eu les moyens d'investir quelques centaines de dollars dans ce voyage clandestin.

Si on exige, sous pression du groupe de réfugiés qui fait le plus de bruit, que la Belgique donne un statut à toute personne qui, malgré le fait qu'elle n'est pas persécutée personnellement, trouve que son pays n'est pas assez démocratique, que ferons-nous avec les centaines de Congolais, Rwandais, Tchétchènes, Albanais, Algériens... qui se trouvent dans une situation similaire ? Je vous assure que la situation dans leur pays est pire qu'en Iran. Tant mieux, mais n'oubliez pas qu'actuellement il y a +/- 1600 personnes par mois qui arrivent, presque tous venant de pays peu ou pas démocratiques. Et si la Belgique a la réputation de donner un statut à toute personne en provenance d'un pays peu démocratique, vous ne croyez pas qu'on va se retrouver avec des milliers et des milliers 'de ces migrants de liberté personnelle' par mois.

Je regrette beaucoup que ces jeunes étudiants se laissent manipuler pour soutenir une lutte, laquelle n'aura comme résultat qu'on confondra encore plus immigration et asile politique, ce qui nuira à ceux qui ont une véritable crainte de persécution.

Vous n'avez apparement rien compris.
Venez sur place nous voir et nous nous ferons un plaisir de vous expliquer correctement et objectivement la situation de ces personnes. Nous vous organiserons meme un voyage en Iran pour vous faire une idee. Je suis meme prete a vous offrir l'aller simple en premiere classe et vous irez baiser les pieds des gens qui ont la meme facon de penser que vous en Iran.
Une etudiante qui perd son temps a repondre a un imbecile.

Mademoiselle,
Est-ce qu'à l'université on n'apprend plus qu'on discute de préférence en répondant aux arguments, plutot qu'en insultant celui avec qui en est en désaccord ?
Je me permets d'abord de dire que je n'ignore pas tout à fait la situation en Iran, ayant visité le pays 3 fois et ayant travaillé avec des réfugiés (Iraniens et autres) depuis 7 ans (du coté d'une ONG, pas celui des autorités). Il est important, pour faire ce travail, de distinguer -dès le début- entre les personnes qui ont une véritable crainte fondée de persécution individuelle (= réfugié dans le sens de la Convention de Genève de 1951) et les autres, ce qui n'est pas toujours facile à faire, chose de laquelle témoigne d'ailleurs votre réponse. C'est justement ce que le Commissariat général a fait, en leur refusant le statut de réfugié (comme je ne connais qu'une partie de leurs dossiers, je ne peux pas garantir que toutes les décision prises sont correctes, mais la plupart l'est bien.)
Or, si ces personnes ne sont pas des réfugiés dans le sens de la Convention, ce sont des immigrés, venant d'un pays peu démocratique et auquel la population n'a pas les memes libertés que chez nous, d'accord, mais pas des réfugiés.
C'est une distinction assez fondamentale. La Belgique a, ayant signé cette Convention de 1951, l'obligation de protéger les réfugiés en Belgique, mais pas le devoir d'accorder un droit de séjour à toute personne arrivé clandestinement en Belgique; pas les Iraniens, pas les Kurdes, pas les Afghans. On a prévu justement des procédures de visa (trop lourdes, c'est vrai) mise en place pour pouvoir controler les flux de migration, l'autre voie vers un statut etant, dans ces cas, la demande de régularisation pour raisons humanitaires (dite 'un 9.3').
C'est ici que nous sommes donc en désaccord. Pour moi, il y a d'autres personnes pour qui les problèmes dans le pays d'origine sont beaucoup plus lourds que ceux de la majorité de ces Iranies - les Tchétchènes par exemple - et qui ont, pour moi, plus de raisons de demander un statut en Belgique malgré le fait qu'ils ne répondent pas aux critères de la Convention (et ne sont donc pas, non plus, des réfugiés au sens de cette Convention).
Je vous prie donc de bien vouloir me dire, exactement, ce que je n'ai pas compris (rien, c'est un peu général) et de mon coté, je me permets de vous conseiller de ne pas croire tout ce qu'on vous raconte, histoires cruelles ou pas.
C'est peut-etre la chose la plus essentielle qu'on est censé apprendre à l'université.

http://www.PetitionOnline.com/IRSY/petition.html