to / à / aan : UNICE (MR GEORGES JACOBS) by $$$ Friday June 09, 2000 at 07:01 PM |
OPEN LETTER TO MR GEORGES JACOBS, PRESIDENT OF THE UNICE MEETING – BRUSSELS, 09-11/06/2000 LETTRE OUVERTE À MR GEORGES JACOBS,PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE UNICE – BRUXELLES, 09-11/06/2000 OPEN BRIEF AAN DHR GEORGES JACOBS,VOORZITTER VAN DE UNICE SAMENKOMST – BRUSSEL, 09-11/06/2000
open letter to Mr Georges jacobs, president of the unice meeting – brussels, 09-11/06/2000 lettre ouverte à mr georges jacobs,président de la conférence unice – bruxelles, 09-11/06/2000 open brief aan dhr georges jacobs,voorzitter van de unice samenkomst – brussel, 09-11/06/2000 Mister president, You have sent an open letter to the belgian section of the Independent Media Center, which is only one of the Independent Media Centers created in the wake of the Seattle failure (see Mike Moore’s interview with DeMorgen: This open letter, and also your general info pages on Focusing on innovation and creativity, some readers may miss the fundamental goals underlying not only the EU-business community, but equally US-business,- we recall that "The US business is business" Monroe (?) Harding (?)-, and equally the Japanese, the Korean, the Chilean, and soon the Chinese and the Russian neo-liberal exponents of planetary business domination. They may miss the point that the first and foremost purpose of business is to make profit , to be lucrative. Innovation and creativity are subordinate to profit taking. (It would be interesting but too lengthy to expose here, how innovation and creativity have been channeled through patent and copyright regulations, dating back to the 18th century, rather to the advantage of businesses, than for the benefit of science and art. How many inventions have not had to wait the exhaustion of profit taking, before replacing inadequate or outdated applications !) Reading your letter line by line, a second shock hits the analyst when you declare unequivocally that UNICE is not only the business representative in Europe, but also a social partner at the EU level, giving the misleading impression that, - through your sectorial bargaining bouts with exclusively officially recognized trade unions – you would favour social well being , above your business profit taking imperatives. In the last decades, planetary business has decimated employment in unqualified, labour intensive sectors, leaving them open for more lucrative, although more risky, black market regionalisms, depending on the slackness of governments, depending in turn on the lobbying power of … businesses. It is interesting to browse in the 2000 Benchmaking Report. This report leaves the wrong impression that you are the initiators not only of the innovation-creativity theme, but more generally, of the dialogue between business and political communities. This is untrue. Well before you came up, after Seattle, as a lifebelt for the WTO failure, tens of strictly private, or mixed, regional, multinational encounters, led to the constitution of organizations similar to yours: f.e. the Bilderberg Group, (at Two more remarks: you declare 1) that UNICE will not force its opinions on others and 2) that the UNICE summit is open to everyone. Most amazing is how utterly self-destructive your uncritical business domination tends to be: the competitive profit taking, leading to planetary monopoly formations, the relinquishing of social public help to medieval charity type NGO’s is leading humanity to the brink of the unbearable. (But the first World War did already prove to what extent human beings could endure dehumanization. They did it for an unexpectedly long four years. And when peace was finally declared between the dominators, tired from warmongering , the conditions were set for the next peaceful winner/loser competition.) But, Mister president, beware. Business has no more continents to colonize, no more profits to reap in farwest virgin territories. So, how are you going to recycle sustainable profit taking ? Are you now to make profit out of innovative and creative ways to fight natural disasters ? Are you now to make profit from re-humanizing the Balkans, Africa, Latin-America, the Middle-East, the Far-East ? Or are you waiting for Starwars ? I beg you, Mister president, to exert the overdue need of self criticism, to which my letter respectfully invites you, so as to stand, here in Brussels, as a beacon of light, inaugurating a dynamic of a new balance Monsieur le président, Vous avez fait parvenir une lettre ouverte à la section belge du Independent Media Center (Centre Indépendant des Médias), qui n’est qu’une des sections parmi celles qui ont été crées à la suite de l’échec de Seattle (lire l’interview de Mike Moore accordée à « De Morgen » : Cette lettre ouverte, ainsi que vos pages d’information générales publiées sur : En vous braquant sur le thème de l’innovation et de la créativité certains lecteurs pourraient ne pas saisir les buts fondamentaux sous-jacents, poursuivis non seulement par le monde des affaires EU, mais également par celui des US, - et nous nous souvenons Monroe ( ?) ou Harding ( ?) disant « The US business is business »- par celui du Japon, de la Corée, du Chili, et bientôt, en Chine et en Russie, par celui des défenseurs néo-libéraux de la domination planétaire du business. Ils pourraient perdre de vue que le premier et principal but des affaires est d’être profitable,d’être lucratif. Innovation et créativité sont subordonnés aux prises de bénéfice. (Il serait intéressant d’expliquer, mais ce serait trop long ici, comment l’innovation et la créativité ont éte canalisés à travers des règlements de brevetage et de droits d’auteurs, datant encore du 18ième siècle, pour profiter aux affaires, plutôt qu’au profit de la science et des arts. Combien d’inventions n’ont elles pas du attendre l’épuisement de l’exploitation lucrative, avant de pouvoir remplacer des applications inadéquates ou dépassées !) En lisant votre lettre, ligne par ligne, l’analyste subit un deuxième choc quand vous déclarez explicitement que l’UNICE est non seulement le représentant du monde des affaires en Europe, mais qu’il est également un partenaire social au niveau EU. Vous donnez ainsi l’impression erronée, - qu’au cours de vos âpres pourparlers avec les seuls représentants de syndicats officiellement reconnus -, vous favoriseriez le bien être social, au-delà de vos impératifs de profitabilité. Les dernières décades ont vu le monde planétaire des affaires, décimer l’emploi dans les secteurs du travail intensif, non-qualifié, en l’abandonnant aux tellement plus lucratifs, mais éventuellement plus risqués, marchés noirs régionaux, dépendants du laisser-aller de gouvernements, dépendant eux-mêmes des groupes de pression …du monde des affaires. Il est intéressant de parcourir votre Rapport de Référence 2000 Dans ce rapport vous donnez l’impression erronée que vous êtes les initiateurs, non seulement du thème innovation-créativité, mais également, plus généralement, du dialogue entre le monde des affaires et le monde politique. Cela n’est pas vrai. Bien avant que vous n’apparaissiez, après Seattle, comme une bouée de sauvetage pour tirer le WTO du naufrage, des dizaines de rencontres, privées, ou mixtes, ou régionales, ou multinationales ont formé des organisations similaires à la votre : par exemple le Groupe Bilderberg ( sur : Deux remarques avant d’en terminer : vous déclarez 1) que l’UNICE n’imposera pas ses opinions à d’autres, et 2) que ce sommet de l’UNICE est ouvert à tous. Le plus étonnant est de constater combien la domination du monde des affaires, manquant totalement de sens critique, est autodestructeur en soi : les prises de bénéfice compétitives, aboutisant à la formation de monopoles, l’abandon de l’aide sociale publique à des ONG caritatives de type médiéval, conduisent l’humanité au bord de l’insupportable. ( Mais la première guerre mondiale a déjà démontré jusqu’à quel point des être humains pouvaient supporter la déshumanisation. Ils le firent de façon inattendue, pendant quatre lonques années. Et quand fut enfin déclarée la paix entre les dominateurs de l’époque, las de la guerre, les conditions furent crées pour la ronde suivante de la compétition pacifique entre gagnants et perdants.) Mais, monsieur le président, attention. Le monde des affaires n’a plus de continents à coloniser, plus de gains à récolter dans des territoires vierges de farwest. Ainsi donc, comment aller vous pouvoir recycler des prises de bénéfice soutenables ( durables disent d’autres) ? Allez-vous maintenant pouvoir tirer profit de moyens innovants et créatifs pour combattre les désastres naturels ? Allez-vous pouvoir tirer profit de la ré-humanisation des Balkans, de l’Afrique, de l’Amérique Latine, du Moyen-Orient, de l’Asie ? Ou allez vous attendre Starwars ? Je vous prie , monsieur le président, d’exercer une autocritique qui a déjà trop tardée, et à laquelle ma lettre vous invite respectueusement, pour que vous puisiez vous ériger, ici à Bruxelles, comme une balise, afin d’inaugurer une dynamique de nouveaux équilibres. Mijnheer de voorzitter, U hebt een open brief gestuurd aan de belgische afdeling van het Independent Media Center ( Centrum voor Onafhankelijke Media ) dat slechts één van de vele Centra is die werden opgericht in de nasleep van het Seattle fiasco (zie het exclusief interview van Mike Moore in "De Morgen": Uw open brief, en Uw inlichtingen pagina’s op : Door de aandacht van de lezer te richten op het thema innovatie en creativiteit kan deze te gemakkelijk vergeten welke de grondbeginselen zijn van niet alleen de EU handelsgemeenschap, maar ook de US handel, - en laten we de, was het Monroe(?) of was het Harding(?) uitspraak "The US business is business" niet vergeten - , en eveneens de Japanse,en de Koreaanse, en de Chileense, en weldra nog de Chinese en Russische voorstanders van neo-liberale planetaire handelsoverheersing. Zij kunnen aldus uit het oog verliezen dat het allereerste en voornaamste doel van de handel erin bestaat winst te boeken, winstbejag na te streven. Innovatie en creativiteit zijn ondergeschikt aan profijt.( Het zou wel boeiend zijn, maar te lang om hier uiteen te rafelen, om aan te tonen hoe innovatie en creativiteit langs 18de eeuwse reglementeringen om gekanaliseerd werden langs patenten en auteursrechten, veeleer ten goede van de handel, dan in het voordeel van wetenschap en kunst. Hoeveel uitvindingen hebben niet moeten wachten tot profijtmarges voldoende uitgeput waren om ondoeltreffende en verouderde toepassingen te vervangen !) Bij het nauwgezet nalezen van Uw tekst krijgt de onderzoeker een tweede schok wanneer U uitdrukkelijk verklaart dat UNICE niet alleen de EU handelsvertegenwoordiger is, maar evenens een sociale partner op europees vlak. U geeft aldus de verkeerde indruk dat , ter gelegenheid van de bittere onderhandelingen die door de patroons gevoerd worden met alléén de erkende syndicaten, U het algemeen welzijn van de arbeiders zou vooropstellen, boven het winstbejag. De laatste decennia heeft de planetaire handel de arbeidsmarkten genadeloos uitgedund, voornamelijk in de sector van arbeidsintensieve laaggeschoolden om ze over te laten aan de zoveel profijtelijker, maar ’n beetje meer gewaagde regionale zwarte markten, afhankelijk van laksheid van regeringen, op hun beurt onder druk gezet door de … business lobby groups. Het is wel interessant het Aanbevelingenpakket2000 na te pluizen. In dat dokument geeft U verkeerdelijk de indruk dat U de initiatiefnemers bent, niet alleen wat betreft innovatie en creativiteit, maar insgelijks, meer in het algemeen,van de dialoog tussen de wereld van de handel en deze van de politiek.Niets is minder waar. Heel wat vóór U op het toneel verschijnt, als een reddingsboei om het WTO (de WHO of wereldhandelsorganisatie) uit het slop te halen, hebben tientallen private, gemengde, regionale of multinationale belangengroepen gelijkaardige organisaties gesticht. Zo bvb. de Bilderberg Groep ( zie : Twee opmerkingen nog alvorens te beeindigen: 1) U beweert dat UNICE zijn meningen niet zal opdringen, en 2) U zegt dat deze UNICE top open staat voor allen. Het meest verbazingwekkende is te moeten vaststellen hoe de wereldbeheersing door de handel, van elke zelfkritiek ontdaan, in zichzelf zelfvernielend is: de competitieve winstnemingen, leidend tot momopolievorming, het achterlaten van publieke hulpverlening aan NGO’s,om zodoende terug te vallen in middeleeuwse barmhartigheid, leiden de mensheid tot het onvervdraaglijke.( Maar de 1ste Wereldoorlog heeft bewezen tot hoever de mensen de veronmenselijking kunnen verdragen. Ze hebben het verrassend genoeg, vier lange jaren gedaan. En toen uiteindelijk, de oorlog te moe de heersers van die tijd, eindelijk overeen kwamen om een vrede te tekenen, hebben zij de voorwaarden bepaald die toelieten de volgende ronde van de vredelievende competitie tussen winners en verliezers te spelen Hiermede vraag ik U eerbiedig, mijnheer de voorzitter, een reeds te lang uitgestelde zelfkritiek uit te oefenen, opdat U, hier in Brussel, moge opstaan als een lichtbaken die de tijden van en dynamiek van nieuw evenwicht moge inluiden. Walter VAN DE MAELE Generaal Bernheimlaan,22 B-1040 Brussels E-mail: Walter VAN DE MAELE Avenue Général Bernheim,22 B-1040 Bruxelles (Belgique) E-mail: Walter VAN DE MAELE Generaal Bernheimlaan,22 B-1040 Brussel (België) E-mail:
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