arch/ive/ief (2000 - 2005)

Solidarité avec les inculpés de Aachen
by solidarité Thursday, Aug. 04, 2005 at 3:12 AM

Le procès touche a sa fin, il est très probable que le jugement soit prononcé ce vendredi. Appel à des actions de solidarité et à être présentEs au procès...

Le procès se terminera - notre solidarité jamais

le dernier épisode du procès de Aachen aura probablement lieu plus tôt que prévu - appel international à des actions de solidarité et à être présentEs à Aachen au moment du jugement.

Depuis le 23 mai 2005 nos companer@s José, Bart, Gabriel et Begona passent en procès à Aachen en Allemagne. Depuis le jour de leur arrestation le 28 juin 2004, il est clair qu'ils sont trâités avec une dureté particulière et que cela va continuer comme- ca: depuis des mois José, Bart et Gabriel sont emprisonnés en régime d'isolement quasi total,
depuis des mois ils sont présentés comme de dangereux criminels et depuis des mois des grandes parties du soi- disant mouvement de gauche radicale restent silencieuses. Tout cela est normal pour les défenseurs de l'ordre actuel, de la normalité et de la moralité.
Le jugement sera probablement prononcé ce vendredi 5 août après 5 mois de spectacle judiciaires. Mais nous ne croyons pas aux mensonges de cette escroquerie qui a été mise en scène avec comme unique but de maintenir le status quo et de masquer une répression très réelle.

La réalité de l'isolement: Au deuxième jour du procès Gabriel pointa le procureur du doigtet cria: “No más tortura. Libertad para tod@s”. Plus tard il expliqua qu'il avait déjà assez souffert et qu'il ne le pourrait plus supporter. ChacunE de nous pouvait clairement voir qu'il se sentait très mal, il était pâle et complètement absent.

La réalité de la sécurité à n'importe quel prix humain: Le 31 mars Gabriel déchire ses vètements et entre dans la cour vétu uniquement de son slip. Cela pour protester contre les
conditions qu'il doit subir, tout comme José, en plus des mois d'isolement en prison: les jours de procès ils doivent complètement se déshabiller 2 fois devant une douzaine de flics pour des fouilles corporelles, puis le transport prison- tribunal- prison par des unités spéciales masquées de la police, les yeux et les oreilles bouchés, chaînes aux mains et aux pieds etc.

La négation de la réalité: Le tribunal ne veut pas discuter de la prison et de la torture, il s'agit uniquement de juger des "actes criminels". Par les médias les accuséEs sont
présentéEs comme terroristes, mais personne ne veut entendre leur histoire. Des témoins au sujet du régime d'isolement des prisons FIES, des tortures dans des chambres secrètes, des morts dérrière des murs insurmontables, sont écartés sous prétexte qu'ils n'auraient rien à voir avec le procès. Des soi-disant spécialistes remâchent de la science psychologique et nient que des êtres humains qui ont vécu 20 ans d'enfermement et d'isolement auraient pû avoir des réactions de panique face à la police et à une éventuelle arrestation, et cela parce qu'ils rampent pas sur leurs genoux, leur volonté brisée.

Les évènements ne peuvent être compris sans tenir compte la situation de fuite, et les raisons de la fuite ne peuvent être compries sans connaître les expériences carcérales
et la perception de la pauvreté et de l'oppression... Mais qui aurait attendu une autre réalité de la part d'un tribunal démocratique?Droit et tribunaux n'ont rien à voir avec la justice. S'ils emploieraient leurs lois et leurs règles de facon conséquente, ce serait l'état tortionnaire espagnol qui serait sur le banc des accusés. Il n'y a pas de justice à espérer de la part d'un système qui opprime et qui exploite.

Jose, Bart et Gabriel ont attaqué directement les piliers de cette société: propriété et prison, fric et lois. Leur lutte continue devant le tribunal et à l'intérieur de la prison.
En dénoncant le système pénitencier, en particulier FIES en Espagne, en dénconcant tous ceux et celles qui croient toujours que cambrioler une banque est pire qu'en être propriétaire.

C'est pour cela qu'illes doivent être puniEs, et c'est pour cela que nous sommes solidaires.

Nous ne sommes pas ici pour mendier la clémence des instruments du système.
Nos armes sont la solidarité et notre volonté intacte de lutter.

Agissez maintenant!

Contre totes les tortures!
À bas les murs des prisons, liberté maintenant!
Solidarité et lutte!!

AmiEs et sympathisantEs, 02 août 05 ( c'est que depuis aujourd'hui qu'il est clair que le procès pourrait se terminer ce vendredi. Des nouvelles et des informations sur le site de solidarité: http://www.escapeintorebellion.info )