Flightcare / Interview Georges Kirlangic, délégué et chef d'équipe by raf Friday, Jul. 22, 2005 at 11:28 AM |
Chez Flightcare, les chefs d'équipe responsables pour les chargements, ne signent plus les chargements, parce qu'ils ne peuvent pas être partout. Interview (enrégistré le 20 juilet) de Georges Kirlangic, délégué CSC et chef d'équipe au loading.
Georges Kirlangic: Je suis chef d’équipe au Loading et délégué dans la déléguation CSC. Seulement, on n’a pas encore de delégation qui est signé.
Q. Les chef d’équipe au loading sont parfois sur plusieurs avions et ne peuvent pas controler le tout, qu’en est-il?
Georges Kirlangic : C’est bien ça. Dans les règles de l’IATA pour toute l’aviation européenne, il est dit que normalement un chef d’équipe doit être présent dans le chargement des avions et le déchargement. On doit signer un chargement mais on ne le fait plus puisqu’on est pas présent et en plus, il y a des gens, qui sont bagagistes ou chauffeurs qui chargent l’avion et qu’on ne sait pas ce qu’ils ont fait. On demande une polyvalence totale puisque le chef d’équipte maintenant fait le boulot MOP donc on pousse les avions. Moi je trouve : on est en sous-effectif
Q. Voyez-vous un rapport avec ce probleme de materiel radio-actif?
Georges Kirlangic : C’est tout un tout, ici il y a des produits qui ne peuvent pas se mettre dans une soute, mélangé avec d’autres produits, avec des bagages, avec des produits qui sont consommables. C’est un peu critique parce que c’est quand meme assez dangereux, le poids doit être respecté, c’est un « trim » qui est très spécifique à calculer, c’est le role du Red Cap qui nous donne le chargement et nous on doit respecter un chargement. Tout doit être fait précisément et selon les règles de l’IATA. Tout cela est bien expliqué et on a des cours spécialement pour ça, n’importe qui ne peut pas le faire.
Q. Une longue liste de plaintes a été inventarisée. Qu’est-ce que vous avez fait pour améliorer cet état des choses?
Georges Kirlangic : Il y a tout un malaise. Je veux bien expliquer au début que les médias ont mis en avant la problématique de Maria, il est inacceptable, on ne peut pas licencier un délégue pour des raisons qui n’existent pas. C’est le goute qui a fait déborder la vase. Mais maintenant on met tout sur le tapis, les conditions de travail. La société ne respecte aucune loi belge, malgré que le siège se trouve en Espagne, on est dirigé par des espagnols. Il y a des lois en Belgique et on voudrait que ces lois soient respectées. Tout ce qui se passe sur le terrain va être noté clairement. Et ça va aller au niveau des politiques. Il y a un conciliateur aujourd’hui qui sera présent et qui va essayer de négocier pour que des deux côtés il y a un arrangement .
Actuellement j’ai pris connaissance avec la direction qu’ils sont prêts à discuter de tout. Sauf de reprendre Maria evidemment. A mon avis, ça va se faire au niveau du tribunal du travail et c’est sûr qu’ils vont être condamnés. Ils le savent eux-mêmes très bien. Le fait de licencier un délégué qui a un mandat pour des raisons qui n‘existent pas, la source est là, mais les gens ne se battent pas que pour ça. C’est sur un tout, parce que ça dure depuis 3 ans. Et pour ça, les Espagnols ont qand meme été assez forts.