arch/ive/ief (2000 - 2005)

Avec son idée de taxer les "robots", ces machines qui privent de nombreuses personnes de travail (et ne se plaignent jamais, et ne sont pas syndiquées) pour financer la sécurité sociale, Rudy Demotte semble avoir mis le doigt là où cela fait le plus mal aux entreprises. Les bêlements attristés du président de la FEB (Fédération des Entreprises de Belgique) semblent le confirmer, et annoncent une belle partie de lobbying en direction des parlementaires, sous couvert de "pénalisation des entreprises performantes". En ligne de mire, des systèmes comme Banksys, qui possèdent un monopole de fait sur les transactions par payement électronique, et qui engrangent des fortunes avec un personnel minimal. Pour une fois donc, ne boudons pas notre plaisir, et applaudissons. Cependant, Rudy, voici quelques suggestions pour approfondir la liste des "robots" à taxer. Nous espérons notamment que tu n'oublieras pas tous ceux que l'état emploie (directement ou en sous-traitance) pour nous fliquer au quotidien. Ainsi, la société qui gère les terminaux des cartes mutuelles SIS...celle qui gère les terminaux pour lire notre nouvelle carte d'identité électronique...sans oublier toutes les sociétés de télépéage qui gèrent pour le compte des communes la répression dans les parkings. Gageons qu'il y a là des fortunes à collecter pour l'état!

On pourrait ajouter à la liste des firmes employant des robots les multinationales genre J.C. Decaux qui polluent nos trottoirs par leurs milliers de robots diffuseurs de pub.
Encore un pactole à portée de loi, Rudy!