Bolivie : Vaca Diez renoncerait à la présidence by fab Friday, Jun. 10, 2005 at 6:55 AM |
Vaca Diez, président du Sénat, successeur constitutionel de Mesa, a annoncé qu'il renoncait à cette posibilité, comme l'exigeaient les mouvements sociaux.
Le président de la Chambre des Députés en a fait de même. C'est l'épilogue d'une journée qui a été marqué par le déplacement des manifestations de La Paz à Sucre où les parlementaires avaient décidé de se réunir pour éviter les manifestations, à tort car les manifestants en ont fait de même. Après un mineur assassiné par les forces de l'ordre et les affrontements qui le suivirent.
Vaca Diez a affirmé lors d'une conférence de presse : "Je présenterais mon renoncement indéclinable", en ajoutant qu'il convoquera le Congrès une fois que Morales et Mesa ( ?) démobilisent les gens qui bloquent le pays.
Epilogue ?
Le Congrès finalement réuni à Sucre a accepté comme nouveau président de la république bolivienne le président de la Cour Suprême de Justice, Eduardo Rodríguez Veltzé. Que va-t-il maintenant se passer ? Le plus probable est qu'il convoque à des élections pour la fin de l'année, mais qu'en sera-t-il des mobilisations pour la nationalisation eds hydrocarbures et de la convocation à l'Assemblée Constituante, revendications centrales des mouvements sociaux ? Y aura-t-il une trève ? En attendant les réponses, on peut déjà dire que c'est une VICTOIRE impressionnante des mouvements sociaux boliviens et que si le "pouvoir" cède comme il l'a fait c'est que la situation était révolutionnaire. Espérons que le processus suive son cours malgré la position électoraliste du MAS et de Morales qui pourraient se transformer en PT et Lula.
Le Congrès réalisera une session extraordinaire à Sucre ce matin durant laquelle Rodriguez prêtera sermet.
réactions d'econoticias :
"Le Congrès a choisi Eduardo Rodríguez comme nouveau président de Bolivie. L'Eglise, le MAS de Evo Morales et les grans médias de communication travaillent pour casser la lutte populaire pour la nationalisation. (...) Les secteurs néolibéraux et réformistes confient que sera mit fin à la révolte populaire qui s'étend de l'altiplano aux vallées pour la nationalisation du gaz et du pétrole, et qui maintenant à commencé à lever le drapeau de la révolution". (...)
Ils commentent ensuite que Les dirigeants des secteurs les plus combatifs et radicaux de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB), des Fédérations de Mineurs, des Maitres urbains, des Paysans de La Paz et de la Fédération des Assemblées de Quartier et de la Centrale Ouvrière de El Alto avaient affirmé ne pas accepter de nouvelles élections car ce qu'ils veulent c'est la nationalisation. "Nous luttons pour récupérer les hydrocarbures et non pour changer un clown pour un autre".