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Bolivie : FEROCE REPRESSION, 1 mort
by fab Friday, Jun. 10, 2005 at 2:20 AM

De durs affrontements entre les forces policières et les manifestants qui demandent la nationalisation des hydrocarbures et la démission de Hormando Vaca Diez se déroulent en ce moment...

De durs affrontements entre les forces policières et les manifestants qui demandent la nationalisation des hydrocarbures et la démission de Hormando Vaca Diez se déroulent en ce moment, après la confirmation de la mort d'un travailleur, selon les dénonciations, criblé de balles par les militaires quand il essayait d'arriver à Sucre avec un groupe de travailleurs pour éviter l'investiture de l'ambitieux président du Sénat à la présidence de la République. Les secteurs mobilisés ont ordonné le siège de la route et de l'aéroport de Sucre et ainsi éviter la fuite des parlementaires. On ne sait pas où se trouve Vaca Diez.

Dans une tentative de démontrer la ville assiégée de La Paz comme un lieu qui ne donne pas de garanties pour les parlementaires, Vaca Diez a convoqué le Congrès à Sucre, ville vers laquelle se sont dirigés des milliers de travailleurs dans l'intention d'éviter que l'ambitieux président du Sénat soit choisi comme successeur de Carlos Mesa.

Cependant, la veille, des milliers de travailleurs ont organisé des caravanes qui se sont dirigées à la normalement paisible capitale légale de la Bolivie dans laquelle les autorités locales ont renforcé les contrôles de sécurité, mais sans pouvoir éviter les manifestations qui, comme dans le reste du pays, exigent la nationalisation des hydrocarbures.

Pour empêcher l'arrivée des travailleurs mineurs, l'Armée a tiré sur des colonnes de travailleurs, en faisant, jusqu'à maintenant, un mort et quatre blessés.

Cela a enragés les milliers de manifestants qui ont décrété le siège de l'aéroport de Sucre dans l'intention d'empêcher la fuite des parlementaires qu'ils considèrent responsables de la mort.

Jusqu'à maintenant, les militaires avaient dit qu'ils agiraient seulement avec un ordre présidentiel, instruction qui selon le gouvernement n'existe pas.

Il n'y a pas eu d'instruction d'utiliser d'armes à feu pour disperser les marches qui s'approchent de Sucre, a dit le vice-ministre de la Justice, et quelques minutes plus tard, Santos Ramirez, député du MAS (de Morales) a responsabilisé le président du Congrès, Hormando Vaca Díez de la mort du mineur Carlos Coro.

"Ils ont commencé par les gazer, ensuite ils les ont approchés et puis ils ont ouvert le feu", a dit le parlementaire.

Des sources liées au président du Congrès ont dit que Vaca Diez a demandé un petit avion pour sortir de Sucre, bien que les secteurs mobilisés aient décidé d'encercler l'aéroport.

La mort du mineur Coro, a eu comme première conséquence que le NFR (parti de droite), qui soutient les ambitions de Vaca Diez pour devenir président, maintenant s'incline à demander de nouvelles élections.

Le président Carlos Mesa a évité de se référer au thème mais en ce moment il est réuni avec son cabinat.

A 18 h, heure locale, il y avait des feux dans les quatre coins de la place du 25 mai, tandis que des milliers de travailleurs marchaient avec des explosions fracassantes de petits morceaux de dynamite.

La session du Congrès a été suspendue et il a été informé que quelques parlementaires ont déjà quitté Sucre.

Agence BolPress
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09 juin 2005
Traduction : Fab (santelmo@no-log.org)