arch/ive/ief (2000 - 2005)

La Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) a convoqué cette nuit tous les habitants de La Paz et de El Alto a se rassembler dans une grande assemblée populaire sur la Place San Francisco (à l'entrée de La Paz) pour que le peuple définisse les nouvelles actions de lutte pour nationaliser le gaz et le pétrole et parvenir à expulser les transnationales.

Le leader de la COB, Jaime Solares, a dit que l'assemblée décidera aussi du sort du Congrès, formé par des néolibéraux et des réformistes, et du gouvernement de Carlos Mesa, et se penchera aussi sur les actions de l'Eglise qui tente d'unifier les pouvoirs publics autour de la défense de la démocratie bourgeoise.

"L'Église Catholique défend la grande propriété des riches et non les intérêts sociaux", a-t-il dit après avoir qualifié de "piège" la demande de la hiérarchie catholique de suspendre les manifestations et les blocages qui secouent tout le territoire national.

"Je n'accepte pas que les mobilisations se suspendent. C'est un piège. Le blocage se maintient ferme", a-t-il dit en assurant que la direction de la COB ne trahira pas la lutte du peuple même si s'obtient la démission du président Mesa, comme l'analysent ensemble l'Église Catholique et les présidents des pouvoirs Exécutifs, Législatifs et Judiciaires.

"Peu importe que naisse un autre gouvernement, comme ils le planifient. Nous ne nous battons pas pour des personnes, nous voulons la nationalisation des hydrocarbures, qui est d'intérêt national", a-t-il ajouté.

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