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Bolivie : Parlement hors-jeu, Mesa prend l'initiative
by fab Friday, Jun. 03, 2005 at 6:27 PM

ATTENTION, DEPECHE DE PRESSE D' UN MEDIA MASSIF, CERTAINS JUGEMENTS SONT PARTISANS

Le président Carlos Mesa a convoqué hier soir "d'urgence" pour le 16 octobre une Assemblée Constituante, qu'exigent les mouvements sociaux, et un référendum sur les autonomies, revendiqué par l'orient et le sud du pays.

Mesa a signalé ne pouvoir attendre la semaine prochaine pour traiter de ces points, comme l'a décidé la présidence du parlement, vu que "le pays est en train de vivre une situation d'extrème urgence, une confrontation de très hauts risques".

"Le pays est soumis a des pressions et des tensions qui peuvent le faire exploser" a insisté Mesa depuis le palais présidentiel où il était le témoin direct de la sortie des parlementaires sous forte protection policière en raison de la tentative des paysans cocaleros de prendre le palais législatif.

Depuis 16 jours la place Murillo sur laquelle se trouvent le siège présidentiel et le parlement est assiégée par les manifestants, cercle qui a du être rompu par la police pour évacuer les parlementaires.

Le Pouvoir Législatif avait échoué peu de temps avant le message présidentiel dans sa tentative d'ouvrir une session parlementaire (pour la troisième fois consécutive) où doivent s'analyser la convocation à l'Assemblée Constituante et le référendum sur les autonomies.

Les négociations entre el bloc de l'orient-sud qu'encadre la province de Santa Cruz, la plus prospère de Bolivie, partisan du référendum et le pauvre occident du pays, où se trouve La Paz, qui réclame la Constitunate ont pris fin au milieu d'insultes et d'accusations parmi les législateurs.

Le parti cocalero MAS, à la tête du bloc de l'occident exige que les élections Constituantes et le référendum ait lieu le même jour. Le groupe a fait venir (sic!) des milliers de paysans qui marchent tous les jours dans le centre de La Paz dans des manifestations qui cette semaine ont dérivé en vandalisme (sic!).

Le bloc de l'orient-sud a refusé cette initiative en avancant qu'il avait déjà beaucoup cédé tandis que le MAS ne l'avait pas fait.

Le leader du MAS, le député Evo Morales, a dénoncé que les autonomistes "cherchent la division du pays... la création de petites républiques à l'intérieur de l'Etat bolivien", supposément avec des financements de companies pétrolières transnationales qui opèrent en Bolivie.

La décision de Mesa semble soutenir Morales, vu que le décret pour les élections constituantes et le référendum leur fixe la même date.

Morales a signalé que la Constituante servira "pour refonder la Bolivie", en donnant une plus forte participation dans les décisions de l'Etat au vaste secteur indigène du pays, qui constitue près de 50 % de la population (sic), et dans le même temps pour fixer des limites aux autonomies.

Dans son message, Mesa a aussi réaliser un appel "véhément" à l'Eglise catholique pour qu'elle organise un dialogue national qui aide à préserver "l'unité et le systeme démocratique du pays"(sic), face à la "crise d'Etat" qu'il traverse.

Le discours du président est arrivé au moment où des centaines de paysans du MAS tentaient de prendre le Congrès, indignés par la postergation de la session parlementaire à mardi prochain.

Des dirigeants des cocaleros (sic) ont dit qu'ils tenteraient de se rendre à la résidentielle zone sud de la ville pour, apparament, fustiger ses habitants, comme ils le firent mercredi avec des mineurs, des maitres et des étudiants de El Alto. Ils ont alors agressé des piétons et lancé des pierres sur des immeubles publis et privés. (il faut dire que cette zone est remplie de propriétés luxueuses, ce qui en comparaison avec les quartiers pauvres est révoltants NdT).

Les manifestations de rues, commencées il y a 16 jours, sont accompagnées de blocages de routes dans 8 des 9 provinces nationales,avec des pertes proches des 20 millions de dollars par jour selon des sources officielles (sic).

Malgré les protestations, le gouvernement a refusé une médiation de la part de l'Organisation des Etats américains (OEA).

Le ministère des Affaires Etrangères, en commentant le désir de Washington de voir traiter le cas bolivien lors de la prochaine assemblée générale de l'OEA, a dit que "les difficultés sociales qu'affronte le pays seront résolues par le peuple bolivien dans le cadre des ses institutions et mécanismes démocratiques" (sic).

A La Paz, une grève du transport public en faveur de l'Assemblée Constituante a réduit la circulation au minimum (sic ! 'a paralysé la ville' serait plus juste).

Certains des peu nombreux conducteurs salariés qui ont travailler ont été frappés par des syndicalistes, qui ont aussi causé des dommages à des automobiles (cela s'appelle 'piquets de grève', une habitude a El Alto. NdT).

Tandis que le conflit social se prolonge, les demandes des entrepreneurs et des syndicalistes pour que le président Carlos Mesa renonce se font insistantes..

La Chambre Nationale des Exportateurs (CAMEX) a remarqué dans une lettre que Mesa doit "avancer les élections pour éviter un suicide collectif".

Des habitants de El Alto ont coupé tous les accès à cette ville et au reste du pays en exigeant la nationalisation des hydrocarbures.

Mesa a fait remarquer que cette revendication devra être abordée par l'assemblée constituante.

Asocieted Press, 3 juin 2005
yahoo.com.ar
http://ar.news.yahoo.com/050603/4/i7qi.html