Bolivie : le parlement ne fixe pas de date au référendum sur l'autonomie

Au niveau politique, la confrontation s'est accentué entre le Mouvement au Socialisme (MAS) et la droite, le Mouvement de la Gauche (MIR) et le Mouvement Nationaliste Revolutionnaire (MNR). La polémique a engendré
d'accusations de caractère raciste et régionaliste.
Deux députés suppléantes du Mouvement Indigène Pachacuti (MIP) ont poussé le député du Chaco Wilman Cardozo (MIR) en même temps que des dizaines de militants syndicaux ont trompé la défense policière et se sont placés dans
les environs du Congrès. La tête de la protestation fut le secrétaire de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) , le conseiller de El Alto et dirigeant indigène, Roberto de la Cruz.

Par la suite les parlementaires de Santa Cruz et de Tarija (régions riches en gaz et favorables à l'autonomie) ont abandonné l'enceinte parlementaire et le président intérimaire du Congrès, Mario Justiniano (MNR) a déclaré la suspension de la séance, reportée jeudi à 10:00 heure.

Face au parlement, la police a réprimé et expulsé avec des gaz lacrymogènes les manifestants et a renforcé le contrôle de la place Murillo.

Le débat est centré sur la demande de référendum de la part de ces régions orientales du pay pour le 12 août, date des élections des préfets. Ils veulent également que la question implique l'autonomie économique et le pouvoir régional sur les ressources naturelles.

Les adversaires de cette position préviennent que la dite proposition viole la Constitution Politique, encourage le sécessionisme et court-circuite la réalisation de l'Assemblée Constituante. C'est la raison pour laquelle, ils souhaitent que le référendum se réalise l'année
prochaine en même temps que l'élection des parlementaires.

PULSAR/ERBOL
19/05/2005
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