Argentine : Gabriel, prisonnier politique depuis 1 an by fab Saturday, Apr. 30, 2005 at 2:32 AM |
Editorial de Indymedia La Plata.
“Compañeros, aujourd'hui je me retrouve en train d'essayer de vous écrire quelque chose, comme à plusieurs reprises, je peux vous dire que je ne baisse pas les bras et que je continue à me battre. C'est très difficile pour moi, vu que cela fait un an que je suis privé de ma liberté, je sais que vous, à l'extérieur, vous me donnent des forces pour continuer et que je puisse être bien. Je vous remercie beaucoup pour tout cela, et vos envies de lutter me font sentir bien. Mais je veux que vous ayez bien clair à l'esprit que l' année que j'ai passé ici à l'intérieur a été et est très dure mais que la seule bonne chose est que je suis bien et que j'ai mon esprit libre, et que je peux décider, comme un dicton que j'ai entendu, "ici ils peuvent te maintenir prisonnier dans le corps mais ils ne peuvent te maintenir prisonnier dans l'esprit... ", cette lettre de Gabriel Roser, militant social du Mouvement d'Unité Populaire (MUP), a été lue devant les tribunaux pénaux de la ville de La plata, lors de la journée qui s'est réalisée, à un an de son injuste détention. .
La lettre a été envoyée depuis la prison de Magdalena et a été lue lors d'une "radio ouverte" qui s'est réalisée pour exiger sa libération immédiate. Le MUP dénonce depuis un an la persécution politique, policière et judiciaire dont est victime ce compañero, nous comprenons que ce cas fait parti du plan de criminilisation des activistes populaires et de la persécution de toutes les organisations populaires qui maintiennent des positions critiques envers le gouvernement actuel et qui ne cèdent pas face à ses tentatives de cooptation.
L'inculpation judiciaire a été fabriquée de toutes pièces par un "puntero" (homme de main du parti dans les quartiers, indicateur, acheteur de vote... pièce maitresse du système mafieu NdT) du parti péronistes et ex policier. Le procureur et le juge ont été dénoncé par les avocats de la défense de Gabriel pour non respect des devoirs des fonctionnaires publics. (La justice en argentine est complètement corrompue, politisée... NdT).
Les mobilisations ne cesseront pas avant que Gabriel Roser ne retrouve la liberté.