Répression à Puebla Mexique by Trad (MetT) Thursday, Apr. 07, 2005 at 2:05 AM |
Suite à l'arrestation et au matraquage, le 3 avril 2005 de huit militants par la police et les hommes de main du président municipal de la ville de Puebla, Enrique Doger Guerrero. Les organisations alternatives, autonomes, punks et anarchistes: Sociedad Arkana, GRA, Espiral 7, Complices del Odio, Mala Influencia, Rude Boys, Luna y Sombras, Humor Ácido, Prensa Subversiva, Movimiento 12 de enero y Brigada por la Esperanza Zapatista, ont publié le communiqué de presse suivant :
Suite à l'arrestation et au matraquage, le 3 avril 2005 de huit militants par la police et les hommes de main du président municipal de la ville de Puebla, Enrique Doger Guerrero. Les organisations alternatives, autonomes, punks et anarchistes: Sociedad Arkana, GRA, Espiral 7, Complices del Odio, Mala Influencia, Rude Boys, Luna y Sombras, Humor Ácido, Prensa Subversiva, Movimiento 12 de enero y Brigada por la Esperanza Zapatista, ont publié le communiqué de presse suivant :
Communiqué de Presse
Le 3 avril , Nous les collectifs Sociedad Arkana, GRA, Espiral 7, Cómplices del odio, Mala influencia, rude boys, Luna y Sombras, Humor ácido y Prensa Subversiva, étions en train de réaliser un événement politico-culturel (musique, poésie, théâtre, projection de documentaires) au zocalo (place centrale) de la ville de Puebla.
Pendant que nous essayions de connecter l'équipement sonore, des employés de la mairie nous ont signalés qu'il n'était pas possible d'utiliser l'électricité du zocalo et nous en empéchèrent. Nous avons donc décidé de ne pas connecter nos appareils et nous avons commencé notre représentation. Les employés de la mairie (cette fois à plus de 15) – qui ont été identifiés comme des hommes de main du maire Enrique Doger Guerrero - sont revenus , l'air méprisant, et ont encerclé ceux qui étaient en train de participer à la piéce. A ce moment, il y avait environ 150 personnes venues en spectateur assiter à cet événement. L'ambiance a alors commencé à se dégrader. Mais la pièce a continué. A la fin de la piéce nous avons commencé à parler avec l'assistance, pour leur indiquer qu'il était clair qu'il s'agissait d'une indimidation et que nous avions le droit d'utiliser le zocalo pour nous exprimer. Ce à quoi les gens ont répondu, en criant aux employés de la mairie de s'en aller. A ce moment la police est intervenue en essayant d'interpeller un des membres des collectifs qui parlait avec le public et la chasse a commencé : coups, bouculades , et autres brutalités. 8 personnes, qui participaient à l'événement, ont été arrétées. Les arrestations ont été effectuées, sur ordre des hommes de main de la mairie qui désignaient à la police qui devait être interpeller. Les personnes arrêtées sont : Jesús Antonio del Angel Sosa, Tamara San Miguel Suárez, Angel Rivas Rojas, Ulises Martinez Villacís, Eliezer Carreto Nuñez, Javier Aurelio Martínez Castillo ainsi que deux autres compagnons.
Une fois embarqués dans le fourgon de la police, nous avons reçu des coups de pieds lorsque nous tentions d'expliquer notre situation au public.
D'autres, parmi lesquels se trouvait une femme enceinte, ont été agressés par les employés de la mairie lorsqu'ils essayaient de récupérer le matériel sonore et leurs affaires. Les gens qui assistaient à la représentation et qui nous ont soutenu ont aussi été agressés.
Les personnes arrétées ont été transférées au commissariat central où elles ont été maintenues en détention durant 8 heures. L'argent qu'elles avaient sur elles ne leur a pas été restitué lors de leur libération.
Le juge a retenu deux chefs d'accusion à leur encontre : Trouble à l'ordre publique en réunion et/ou Réalisation d'événements culturels sans autorisation de la mairie.
Un groupe de compagnons s'est rendu vers 18:30 à la mairie pour demander une entrevue avec l'adjoint au maire pour la sécurité Javier Cacique ou toute personne pouvant les recevoir afin de témoigner des événements et demander la libération de nos compagnons. Pour seule réponse, la mairie a fait appel à la police préventive de l'état, à des éléments de la SWAT, à des Procureurs Généraux de Justice encagoulés et à la police à vélo, nous refusant ainsi toute possibilité de dialogue. Nous avons été menacés à plusieurs occasions, en nous disant que si nous n'évacuions pas les lieux ils nous arrêteraient et que s'était un délit de rester là. Il s'agit d'une violation de notre droit de libre circulation. La mairie répond à une demande de dialogue par des menaces.
Suite à ces événements, nous voulons manifester notre indignation face au recul de nos droits civiques dans notre ville. Nous voyons que la façon de “gouverner” d'Enrique Doger est semblable à celle qu'il a mis en oeuvre afin de contrôler l'université dont il a été le recteur, période durant laquelle il a ordonné le matraquage d'étudiants, par les mêmes groupes répressifs qui sont aujourd'hui employés à la mairie.
Nous ne devons pas obéir aux ordres d'évacuation arbitraire de l'espace publique, ni demander la permission d'utiliser notre centre ville et son électricité.
Accepter ces politiques serait accepter:
-la discrimination
-la fermeture d'espaces publiques
-la limitation de la culture à Puebla, de la culture indépendante, publique et gratuite pour tous
-la violation de nos droits à la libre manifestation, expression et circulation.
Mais désormais il semble que tout ceci constitue un délit, que la population dans son ensemble soit considérée comme délinquante, ce que nous pouvons constater par l'augmentation des forces policières et des hélicoptères qui abondent dans la ville pendant la nuit en dérangeant avec leurs lumières et leurs bruits de sirènes nos quartiers.
Nous sommes plusieurs groupes à constater ces mesures répressives qui ont lieu dans le centre ville et même dans nos maisons.
Nous lançons un appel à tous pour défendre nos espaces publiques. C'est pour cela que nous organisons un événement au centre ville le dimanche 10 avril à 15H pour la défense de nos lieux publiques, de nos droits constitutionnels et pour fêter en même temps l'anniversaire de Zapata. Nous nous manifesterons aussi pour l'humanité et contre le néoliberalisme
Nous appellons la société à participer à cet événement pour la défense de nos droits, et de notre centre ville, aini qu'à rester vigilante, en cas d'expulsion puisque des précédents et des témoignages existent.
À Puebla, le 6 de avril 2005
Sociedad Arkana, GRA, Espiral 7, Complices del Odio, Mala Influencia, Rude Boys, Luna y Sombras, Humor Ácido, Prensa Subversiva, Movimiento 12 de enero y Brigada por la Esperanza Zapatista.
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COMUNICADO DE PRENSA
El dia 3 de Abril nos encontrabámos intentando realizar un evento político cultural (música, poesía, teatro y proyección de un video documental) en el zócalo de la ciudad de Puebla los colectivos Sociedad Arkana, GRA, Espiral 7, Cómplices del odio, Mala influencia, rude boys, Luna y Sombras, Humor ácido y Prensa Subversiva.
Mientras intentabámos conectar nuestro equipo de sonido llegaron miembros del ayuntamiento a decir que no se podía tomar la luz del zócalo y a impedir la conexión, entonces decidimos no conectarnos, y empezamos un performance, los miembros del ayuntamiento volvieron (esta vez alrededor de 15) -que bien se pueden reconocer como “porros” de Enrique Doger Guerrero- de manera prepotente a rodear a quienes se encontraban actuando. En ese momento había alrededor de 150 personas como espectadoras del evento, el ambiente comenzó a ser tenso, pero la actuación continuo, cuando acabamos la actuación comenzamos a hablar con la gente, a decirle que era obvio que eso era represión y que era nuestro derecho usar el zócalo para manifestarnos ante lo cual la gente respondió gritandoles que se fueran, en ese momento llegó la policía a agarrar a uno de los miembros de los colectivos que hablaba con la gente y comenzó la cacería, golpes y jalones, detuvieron a 8 de los miembros que ahí participaban , la detención se realizó por órdenes del ayuntamiento quienes señalaban a quiénes debía detener la policía, los detenidos fueron: Jesús Antonio del Angel Sosa, Tamara San Miguel Suárez, Angel Rivas Rojas, Ulises Martinez Villacís, Eliezer Carreto Nuñez, Javier Aurelio Martínez Castillo y otros dos compañeros.
Una vez subidos a las camionetas recibimos patadas, ante nuestra comunicación con la gente que veía lo que pasaba.
Otros fuimos agredidos por esos miembros del ayuntamiento mientras intentabámos rescatar nuestro equipo de sonido y pertenencias, incluyendo una mujer embarazada. También gente que estaba como espectadora recibió agresiones y jaloneos incluyendo amas de casa y señores que nos apoyaron.
Los detenidos fueron transladados a la delegación centro y permanecimos 8 horas en los separos, el dinero que portabámos nunca nos lo regresaron.
El juez nos adjudicó dos faltas: Formar parte de grupos que alteren el órden público y/o la realización de eventos culturales y realizar eventos sin pedir permiso a ayuntamiento.
Un grupo de compañeros, alrededor de las 6:30 de la noche, nos dirigimos al Ayuntamiento para pedir una entrevista con el Secretario de Gobernación Javier Cacique o quien pudiera atentendernos, para expresarle lo sucedido y pedir que liberaran a nuestros compañeros, ante lo cual se nos respondió llamando a la Policia Estatal Preventiva, elementos de la SWAT, PGJ encapuchados y policia en bicicleta. Se nos negó hablar con alguien de ayuntamiento y se nos amenazó en varias ocasiones diciendo que si no nos retirábamos de afuera del ayuntamiento nos iban a llevar detenidos, que era delito permancer ahí, violando nuestro derecho al libre tránsito y contestando ante una solicitud de diálogo con amenazas.
Ante estos hechos queremos manifestar nuestra indignación que refleja el retroceso que existe en nuestra ciudad, vemos que esta forma de “gobernar” de Enrique Doger es muy semejante a la forma en que quizo controlar la universidad cuando fue rector y mandó a golpear estudiantes en la universidad, los mismos cuerpos represivos que tuvo durante su rectoria son ahora miembros del ayuntamiento.
No tenemos por que acceder a órdenes arbitrarias de irnos del zócalo, no tenemos por que aceptar que hay que pedir permiso para usar nuestro zócalo, no tenemos que aceptar que como ciudadanos no podemos usar nuestra luz, la luz de este zócalo de la ciudad.
Permitir estas políticas sería:
Aceptar la discriminación.
El cierre de espacios públicos.
Limitar la cultura en Puebla, y mas la cultura independiente, pública y gratuita para todos nosotros
Acceder a la violación de nuestros derechos de libre manifestación, expresión y tránsito.
Pero parece que ahora eso es un delito, ahora los delincuentes somos la gente, por eso el aumento notorio de las fuerzas policiacas y de los helicópteros que abundan por la ciudad noche y día alumbrando colonias e invadiendo con el ruido de sus sirenas.
Somos varios grupos los que hemos podido constatar estas medidas represivas que han llegado incluso a hostigamiento policial en el zócalo de la ciudad y en nuestras casas, llamamos a todos a defender nuestros espacios, los espacios públicos.
Es por esto que realizaremos el domingo 10 de abril un acto en el zócalo a las 3 de la tarde para conmemorar el aniversario luctuoso de Zapata y para manifestarnos en defensa de los espacios públicos y nuestros derechos constitucionales, nos manifestaremos por la humanidad y contra el neoliberalismo.
Desde ahora llamamos a la sociedad a asitir, a defender nuestros derechos, nuestro zócalo y a estar pendientes, si ahora vuelven a intentar un desalojo ya hay antecedentes y denuncias.
Puebla, 6 de abril de 2005
Sociedad Arkana, GRA, Espiral 7, Complices del Odio, Mala Influencia, Rude Boys, Luna y Sombras, Humor Ácido, Prensa Subversiva, Movimiento 12 de enero y Brigada por la Esperanza Zapatista.