La
coopération belge au développement L'élaboration
des programmes de la coopération belge est confiée à
la Direction Générale de la Coopération au
Développement (DGCD), qui fait partie du Service Public
Fédéral des Affaires étrangères,
Commerce extérieur et Coopération au Développement.
La coopération entre gouvernements est préparée
et financée par la DGCD, mais est exécutée
par la Coopération Technique Belge (CTB). La coopération
belge est régie par une loi votée le 25 mai 1999 par
la Chambre et publiée dans le Moniteur belge du 1er juillet
1999. Dirigée par Martine van Dooren, la DGCD relève
directement de la compétence du Ministre de la Coopération
au Développement, Armand De Decker.
Le
7 mars 2005 lors d'un colloque sur le financement de la
coopération au développement au Sénat, le
Ministre a rapellé la position de la Belgique sur le plan
international par rapport aux 8 objectifs. Il s'est engagé
à ce que notre pays consacre 0,7% de son PIB à
l'aide au développement. Pour atteindre ce chiffre d'ici
2010, le budget devrait passer de 800 millions d'euros
actuellement à 1,5 milliard d'euros, soit une croissance
annuelle de 11%. Il a mit en exergue les prochains défis du
gouvernement belge: augmenter le volume de l'aide au
développement, la rendre plus efficace et plus cohérente,
adapter les politiques pour le développement durable, les
règles commerciales et la gestion de la dette. Le volume de
l'aide est une chose, sa qualité ou son efficacité
sur le long terme en est une autre. Actuellement, la Belgique
concentre son aide sur 18 pays partenaires et une vingtaine
d'organisations internationales.
ONG
et humanitaire Les organisations non gouvernementales sont
des ASBL qui travaillent dans le secteur du développement.
Il en existe de deux catégories: il y a d'abord les ONG de
type humanitaires ou d'urgence qui visent l'amélioration
des conditions de vie de certaines populations après des
catastrophes naturelles ou en période de conflit, bref qui
travaillent sur le court terme. Il y a aussi les ONG de
développement durable qui agissent sur des projets à
long terme, garantissant une répartition juste des
resources entre tous les peuples. Ces organisations sont
indispensables pour établir un rapport équitable
entre le Nord et le Sud, la plupart du temps sous forme de
partenariat.
Les
ONG sont actives sur tous les plans du développement. En
plus d'aider les populations locales les plus défavorisées,
elles ont pour ambitions de mettre en avant les injustices, de
changer le monde, de proposer des alternatives et des
revendications politiques globales, d'informer et de sensibiliser
le public. En effet, on ne peut pas se limiter à répondre
à des besoins, il faut plus largement et durablement
garantir l'application des droits fondamentaux.
Citons
pêle-mêle: Oxfam Solidarité, le CNCD (Opération
11 11 11), Asmae, Colophon, Caritas, Entraide et Fraternité,
RED Nord-Sud, Fonds de Soutien pour le Tiers Monde...
|