arch/ive/ief (2000 - 2005)

Foyer ULB. Nouvel espace de convivialité : concours d'idées
by Interfac étudiante Friday, Apr. 01, 2005 at 1:50 PM

Création d'un nouvel espace de convivialité non privatisé sur le campus de Solbosch


INTERFAC ÉTUDIANTE - ULB



Av. F.D. Roosevelt 50, CP 166
B-1050 Bruxelles
Tél./fax : +32-2-650 47 75
Contact : Bruno de Waeghe (bdewaegh@ulb.ac.be)

Bruxelles, le 1er avril 2005


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

« Foyer de l’U.L.B. ».
Un nouvel espace de convivialité : concours d’idées
(Et ce n’est pas un poisson d’avril)



Suite aux - très - nombreuses réactions des étudiants face à la fermeture du foyer de l’Université libre de Bruxelles (U.L.B.) qui rendait orphelin le campus du Solbosch d’un endroit non privatisé favorisant, sans obligation de consommation, les rencontres, les débats et la liberté d’expression et suite aux nombreuses interpellations des autorités à ce sujet par l’Interfac étudiante, le Recteur et le Président du Conseil d’Administration de l’U.L.B. ont du se rendre à l’évidence de l’importance de conserver un lieu de ce type sur les campus de l’université.

Après une lutte acharnée et difficile, l’Interfac étudiante a obtenu que le local UC1.230 situé sur l’avenue Paul Héger, face à la bibliothèque des sciences humaines et d’une superficie de 400 mètres carrés soit consacré, dès la rentrée académique prochaine, à un espace de convivialité. Cet endroit sera non privatisé et géré majoritairement par des étudiants. La vocation de ce lieu sera d’être unique en son genre sur le campus.

Afin de répondre aux attentes de toute la Communauté universitaire en général et des étudiants en particulier, un concours d’idées a été lancé ce jeudi, via le site Internet de l’U.L.B. (http://www.ulb.ac.be), où les membres de la Communauté universitaire sont invités à déposer des projets tant pour l’aménagement de ce nouveau lieu que pour sa gestion.

L’Interfac étudiante se réjouit de la collaboration qui a existé, après les événements liés à l’occupation du foyer et sur ce dossier bien précis uniquement, entre les autorités et les étudiants, collaboration qui a abouti à la rédaction du concours d’idées. L’Interfac étudiante espère que le dialogue instauré pour l’aboutissement de ce dossier ne sera pas l’exception qui confirme la règle et que de nombreux autres dossiers, bien plus épineux et controversés (dont celui des droits d’inscription intermédiaires par exemple) pourront également être discutés et le cas échéant de manière constructive.

le non marchand selon l'u.l.b.
by manu Friday, Apr. 01, 2005 at 11:04 PM

Bien le bonjour,

Suite à l'article d'indymédia, je suis allé jeter un coup d'œil à la demande de projet et surtout à la convention que la future a.s.b.l. se devra de signer avec l'u.l.b.
Je me permet donc d'attirer votre attention sur une chose qui me semble surprenante : la question des étudiants jobistes.
Il me semble (mais peut-être fais-je erreur, à l'interfac vous devriez pouvoir vérifier sans problème) que l'u.l.b. met à disposition des étudiants jobistes pour les deux restaurants privés du solbosh (il serait intéressant de savoir qui paye ces jobistes et, quand bien même ce seraient les privés, au nom de quoi ce cadeau, j'entends par-là des employés au salaire si bas)
Dans le projet de convention, il est stipulé que ces étudiants seront rémunérés moitié-moitié par l'u.l.b. et par l'a.s.b.l. dans un premier temps jusqu'à ce que en 2007, 120h soient à charge exclusive de l'a.s.b.l.
Si l'ancien foyer était en déficit, c'est en grande partie du fait qu'il employait des étudiants jobistes, ce qui faisait aussi partie de son rôle social, ici au sens aide sociale du terme.
Vouloir faire porter le coût de cette aide à l'a.s.b.l. qui gérera le nouveau foyer me semble donc être une double arnaque.
D'une part, l'u.l.b. se libère d'un coût, bien sûr léger par rapport à son budget, mais néanmoins important quand il s'agit de faire apparaître des économies d’échelle par-ci par-là; tout en gardant la "fierté" qu'a l'institution quand elle peut vanter à l'extérieur le bon cœur dont elle fait preuve en employant ces pauvres étudiants sans le sous.
D'autre part, elle oblige sans trop s'en donner l'air l'a.s.b.l. à un usage lucratif des lieux, ne fut-ce que pour pouvoir s'offrir les services de ces étudiants jobistes.
Vous remarquerez au passage qu'il n'est fait nulle mention d'une possibilité d'employer ces jobistes en raison des besoins de l'a.s.b.l. ni d'aucune possibilité de se passer de ces mêmes étudiants jobistes au cas où l'a.s.b.l. se décidait à un fonctionnement non coûteux (l'autogestion par exemple dont il était question dans les revendications autant que dans le fonctionnement des mutins du foyer occupé).
À la lecture de cet article trois de la convention (intitulé fort drôlement : facilités mises à la disposition de l’association), on peut légitimement s’intérroger sur la déclaration d’intention (au point deux du cahier des charges : ce lieu de convivialité sera non marchand) de ce projet.