arch/ive/ief (2000 - 2005)

Marche funèbre.

De l’emploi ! Du travail pour tous !
Soyons employables camarades !
Et oublions que l’aliénation signifie principalement la perte du sens, la perte du contrôle de la destination de nos gestes. « Employable » étymologiquement veut dire « pliable ». Voilà ce que nous sommes : des milliers d’employés ou futurs employés qui courbons l’échine sous le tripalium capitaliste, tournant le dos à la vraie vie…

Alors marchons écoliers travailleurs, étudiants travailleurs, employés travailleurs, chômeurs travailleurs, marchons vers ces rêves d’esclavage…

Ou bien préférons-nous suivre un autre chemin, et construire des vies qui seraient débarrassées de l’économie du travail forcé et du devoir de servitude. La liberté à un prix : celui de relever les yeux vers les horizons… Récupérons nos vies et prônons la passion contre la mutilation. Les activités collectives doivent nous permettre de ne plus perdre nos envies à les gagner, pour cela une seule direction : la mort de l’emploi et l’enterrement du travail.

Et de ce deuil et de nos imaginations laissons naître et grandir des mondes faits d’autonomie et d’émancipation.


Les Piments Rouges
Groupe communiste libertaire, ludique et
passionnel, pour la création d’un front
anticapitaliste radicalement étrange.


plus d'infos, d'argumentation, et de textes...
http://www.pimentsrouges.be

tres interessant ta contribution.
Alors pq etudier a l unif monsieur A?
Ramene la mais c pas toi qui bosse aujourd hui dans des conditions merdiques et oui on leve les yeux et oui on utte et on va continuer a lutter pour une autre societe mais c en luttant au jour le jour dans de telles manifs pour ameliorer nos conditions de vie qu on va trouver la force et la volonte de changer cette societe.

En esperant ne pas t y voir, et en esperant jamais te croiser le jour ou tu gagneras je ne sais pa combien par mois et que tu auras oublie tes delires de jeunesse a critiquer le monde et ce qui luttent contre cette societe efficacement.
Pour un front anticapitaliste seroieux et politique.
Reste etrange dans ton petit coin
Bien a toi

interessant de porter le débat sur la notion de travail et d'aleniation.

Le prob c'est que sur le site ya pas tant de docs que ca.

Pq tu viens pas discuter avec les organisations qui participent et avec les jeunes impliqués?

Pour Ega ou Comac par ex, leur reunion ou meeting sont ouverts, tu pourais les entendres et faire part de tes critiques...

Soit constructif au lieu de créer directement la discorde ds le front anticapitaliste en appellant a une contre-manif. Le sectarisme, les luttes de clan, d'influences,etc..., sont déjà trop présente a mon gout.


PS : Je suis pas entierement d'accord avec toi, mais ces notions, comme la production, la croissance, le travail,..., sont a mon gout egalement, trop présente dans le communisme.

Pour moi la marche des jeunes pour l'emploi (à chaque fois j'ai envie de dire contre, je sais pas pourquoi) a deux défauts majeurs.

Le premier a été relevé par Monsieur A : c'est de tout baser sur le travail, notion ô combien remettable en cause. Là-dessus, pas grand chose à rajouter. La réflexion de la marche des jeunes est uniquement "un emploi pour les jeunes". Ok... Mais quel emploi? Pour quoi faire et dans quelles conditions? J'ai beau chercher, y a pas grand chose qui me convainc.

Le deuxième est pourquoi une marche des JEUNES? On est jeune jusqu'à quel âge d'abord? Les vieux, ils n'ont pas droit à un "emploi" ni à l'Education (allons jusqu'au bout du raisonnement). C'est assez pathétique, je trouve, de diviser les jeunes et le reste du monde. En tout cas, assez "a-constructif".

Pour le reste (quel reste?), pourquoi pas... Mais manifester avec les jeunes FDF (pour ne citer qu'eux hein, suis super courageuse, je sais qu'il ne liront jamais mon comment), je ne vois pas ce que j'aurais comme "idéal" commun...

Bref, allons plutôt manifester avec les ONgs... Avec des revendications beaucoup plus larges que la marche des jeunes (parce que tout est lié finalement).

Pour répondre à revoltA, c'est con ce que tu dis... Si on suit ton raisonnement, seuls les chômeurs auraient le droit de râler contre le plan de chasse aux chômeurs? Seuls les homos auraient le droit de s'insurger contre l'homophobie? Seules les femmes auraient le droit de se révolter contre le sexisme? Seuls les animaux auraient le droit de râler contre les vêtements en fourrure? Seul le maïs aurait le droit de combattre le maïs ogmisé? Bref, ça n'a pas de sens de critiquer M. A sur ce point-là...

Monsieur A,

Vous êtes communiste tendance libertaire et c'est très bien. Je le suis aussi plus ou moins. Seulement voilà, il y a travail et travail selon moi. Pourquoi diaboliser le travail ? Quand je travaille chez moi, pour mon propre compte, pour mes connaissances, pour mon développement, pour ma satisfaction, où dois-je voir le problème ?
En usine, en bureau, ou ailleurs, où dois-je voir le problème de travailler en communauté autogérée, dans l'égalité, dans les besoins, et dans les capacités de chacun ? Le travail n'est pas forcément la base d'une aliénation. Si c'est pour se mettre tous ensemble, travailler à un projet collectif, par exemple étendre un réseau public de chemins de fer jusque dans toutes les localités du pays, avec autonomie, responsabilité, démocratie interne et externe, je trouve le travail une très bonne chose. Lorsque les ouvriers d'AGC faisaient grève et étaient ensemble, ils luttaient pour leur emploi, pour leur dignité, pour la solidarité, avec l'aide de beaucoup de gens.

Nous sommes tous d'accord pour dire que le travail actuel est une merde, Monsieur A. Mais vous qui êtes communistes et vous qui êtes libertaire, et vous qui avez dans votre bibliothèque des ouvrages du camarade Lénine, vous devriez savoir que Marx, Bakounine, Kropotkine ont longtemps théorisé sur le travail, et sur d'autres modes d'organisation du travail. Allez-vous faire de ce passé de luttes "table rase"? Allez-vous défier la mémoire de ces gens qui sont allés en prison pour leurs idéaux, et dont certains sont morts ? Allez-vous attaquer in fine toutes les manifestations de travailleurs du monde entier depuis plusieurs sicèles qui luttaient pour de meilleures conditions de travail ? Allez-vous penser que ne pas travailler est une bonne chose ? Loin de moi dire qu'il faille travailler beaucoup, mais vous connaissez des gens très proches qui travaillent pendant des heures, et bien souvent pour eux, mais aussi pour d'autres personnes dans un contexte de lien social ? Allez-vous leur dire que le travail est toujours une aliénation ?

Le travail, Monsieur A, est nécessaire, ses conditions à changer radicalement, mais son existence, dans le contexte du contrat social alternatif, est plus que jamais d'actualité et porteur d'espoir et d'un renouveau que le Che appellait "l'homme nouveau".

Bien à vous,
Monsieur Y

désolé, j'ai fait une erreur en indiquant que c'était moi qui "postais" le tract; en effet, il me semble que certains arguments que je lis en "comment" sont assez "ad hominem"...
Bref oubliez-moi et voyez bien ce texte comme une intervention des "Piments rouges"...

Peut-être mais alors çà discrédite les priments rouges, alors que cela a l'air d'être une organisation sympa.
Je ne comprends réellement pas leur volonté là-dedans.
Quand vous bechez votre jardin, vous travaillez non ? Ou bien alors c'est une question de sémantique ...
La "Marche des jeunes", c'est comme les lycéens en France, çà se bat pour son avenir. Mais c'est vrai qu'on n'est pas obligé de les séparer des autres.

Monsieur Y, si je peux me permettre, en bonne sociale-démocrate que je suis... Euh, arrêtez un peu de vous en prendre à M A ou aux piments rouges (non, y a aucun réflexe de protection familial là-dedans...)

Le plus important, c'est peut-être toute cette réflexion sur le travail en tant que concept aliénant (donc hors travail utile pour soi ou la communauté, quel qu'il soit, qui en lui même n'est jamais remettable en cause... D'ailleurs, en écrivant ces mots, je travaille moi... Non mais...)

Et vous devez bien admettre, en dehors de toute mauvaise foi, que la marche des jeunes ne développe pas cet esprit critique vis-à-vis du travail. Tout ce qui est réclamé par cette marche c'est "un emploi et de l'éductaion". Lesquels, par qui, pour quoi ? Ce n'est jamais expliqué...

Aucun rapport à faire avec le mouvement des lycéens (qui, bien qu'étant des vrais jeunes, ont quand même apparemment plus de réflexion politique que les biomans)

Mais bon, vous savez bien, hein... Ce n'est que l'avis d'une verte...

Au plaisir d'avoir de vos nouvelles fraîches (ce vendredi, c'est une émission spéciale bande de cons, oui... la transition est facile..)!

Il me semble que la distinction est claire, dans ce texte et les autres qu'on peut trouver sur http://www.pimentsrouges.be, entre travail-tripalium de plus en plus souvent abstrait et séparé de la vie (ne lui oppose-t-on pas "le temps libre"...), organisé par le détenteur des moyens de production (privé ou Etat) et l'existence d'activités individuelles et collectives (y compris productives...)qui doivent remettre à l'ordre du jour le sens de l'activité et les objectifs d'émancipation collective mais hors du cadre du "travail" organisé tel que le conçoivent beaucoup...

ca vous dit pas d'organiser un debat ou une rencotnre sur le sujet.

ca me semble interessant de recadrer ces concepts ds le monde actuel.

Alors qu'on est resté depuis + d'un siecle dans une phase constante de production, d'innovation( qui ne servent svt a rien, sauf a ns avilirent encore plus) ca me semble interessant de recadrer les concepts comme le travail, la croissance,la production...alors qu'a l'heure actuelle(et sans doute deja avant) la lutte se passe sur la propriété de tous ces moyens et facteurs de prod et aussi surleurs utilisation.

Donc dans cette optique, il est vrai que cette "marche des jeunes", dans ces affiches, ne mets pas le doigt sur les points les + importants du probleme.

Il me semble également que de +en+ de parti,mouvements,... d'extrem gauche, emploie un language "social démocrate" pour attirer + de gens. Par ce procédé sémentique, au final, on en arrive a ne + faire reflechir les gens (sur les vrais problemes), mais s'inserrer dans cette démarche simpliste, marchant par anatheme, remplie de marketing a 2balles...