arch/ive/ief (2000 - 2005)

Pour la manifestation du dimanche 13 mars à Vottem nous organisons un bus avec le CRCEF:

-Départ dimanche 11 heures ULB coin : avenue A Buyl- avenue Paul Héger

-tel le plus rapidement possible au 0479 853 498 pour réserver les places

-côut: en fonction de vos possibilitées


Non à l’Europe des camps ! N’acceptons pas aujourd’hui ce que nous dénonçons pour hier !
Dès à présent et au cours des prochains mois, prennent place de nombreuses initiatives dans le cadre de la Commémoration des 60 ans de la libération des camps. Le 8 mai ce sera le 60e anniversaire de la victoire contre le fascisme et le nazisme.

Pour nous cet anniversaire – là doit aussi trouver son prolongement dans le présent. Et dans la
reconnaissance des résistances d’aujourd’hui, dans l’accueil de ceux qui fuient les guerres, les
persécutions et la misère qui les accompagne.
Lors de la commémoration de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, on a beaucoup insisté sur le devoir d’histoire, de construire et de communiquer l’histoire de l’univers concentrationnaire et du génocide.
Pour nous le devoir d’histoire, c’est également de rappeler qu’avant la mise en place des camps de la mort, il y eut déjà des camps de la honte où furent enfermés des résistants au fascisme et au nazisme :
en France par exemple, pour les républicains espagnols qui fuyaient le franquisme à partir de 1936 ; en Belgique aussi pour des Juifs allemands qui demandaient l’asile (internement dans 5 camps
d’hébergement - dont Merksplas déjà - en 1939)… Prélude à la déportation qui viendra par la suite.
Aujourd’hui comme hier, le refus d’accueil signifie le renvoi vers les persécutions…
Le devoir d’histoire, c’est encore de dire aujourd’hui que l’on n’accepte plus de « camps » sous quelque forme que ce soit !
Or, c’est le contraire qui se passe. La politique restrictive en matière d’asile et d’immigration se construit et se durcit à l’échelle européenne.
Dans différents pays membres de l’Union Européenne existent des centres fermés ; l’UE envisage maintenant des camps aux frontières extérieures (Libye, Maroc) qui seront les « gares de triage » pour les candidats à l’asile ou à l’immigration. La politique restrictive menée par l’Europe - forteresse n'a pas un effet dissuasif, car les raisons de migrer restent là de par le monde!
Mais par contre elle engendre des milliers de morts parmi ceux qui tentent malgré tout de franchir ses frontières (plus de 5000 depuis 1993), au large des côtes, italiennes ou espagnoles notamment…
Elle encourage les réseaux de travail clandestin, parce qu' elle n'offre pas d'autre possibilité pour survivre dans le pays de non-accueil. Travail dont profitent des secteurs importants de notre économie : agriculture, textile, construction, Horeca...

Pour apporter notre soutien aux personnes arbitrairement détenues dans les centres
fermés pour étrangers, nous revendiquons :

ü LA SUPPRESSION DES CENTRES FERMES

ü L’ARRET DES EXPULSIONS

ü LA REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS

ü UNE POLITIQUE D’ASILE ET D’IMMIGRATION QUI RESPECTE
LES DROITS HUMAINS

Tous ensemble devant le centre fermé de Vottem
dimanche 13 mars 2005 !

Rassemblement dès 13h30 devant l’Enclos des Fusillés (Parc
de la Citadelle, rue des Glacis à Liège) et départ à 14H vers Vottem.

A l’appel du C.R.A.C.P.E., Collectif de Résistance aux Centres Pour Étrangers, de
l’UDEP, Union de Défense des sans-Papiers, et de : Collectif de Résistance aux Expulsions et
aux Centres Fermés (CRECF), Coordination contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation
(CRER), Vluchtelingen Aktie Komittee (VAK)… - premiers signataires-

Contact : CRACPE, 04 232 01 04 du lundi au samedi de 17 à 18 h.30/ B.P. 165 4020 Liège 2/
cracpe@skynet.be/ www. cracpe.tk
Editeur responsable : Albert Van Grambesen, rue Pierre Curie 82A Soumagne.
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE.

VOTTEM, 6 ans déjà ! Je ne l’accepte pas !