arch/ive/ief (2000 - 2005)

SPLINTEX/AGC: une autre démocratie est possible !

Combien de fois des entités de travailleurs et des équipes syndicales doivent-ils encore rester isolés dans leur confrontation avec les pouvoirs économiques multinationals, sans que la démocratie politique se range derrière eux
au lieu de se laisser prendre en otage ou se plier à ses dictats ?

C’est ce que ‘on peut se demander à l’occasion du conflit social à SPLINTEX/AGC qui entre son 8° semaine de grève contre 284, licenciements décidés par le groupe de verre japonnais ASAHI.

L’attitude des travailleurs SPLINTEX/AGC n’est que le sommet visible d’un immense iceberg social qui se forme de jour au jour pendant ce longue hiver de restructurations de l’appareil économque dans le monde et pendant la contre-réformation néoliberal qui en va de pair. Cet attitude s’ exprime rare dans des actions sociales dures, longues et principelles comme ici et comme j’ai vécu à Carnoy, un entreprise en Flandre ou j’étais délégué notamment de dizaines de travailleurs francophones.

Mais cela ne veut pas dire que le fond et le contenu de ce qui pousse les travailleurs dans ce conflit-ci n’ est pas le même de ce qui est présent dans le peur, la résignation et la désolidarisation des milliers d’autres qui ne ne se mettent pas debout contre licenciements, fermetures, délocalisatons, etc. Ce contenu se résume simplement à une absence profond de démocratie dans le lieu de travail, dans l’entrourage quotidien, dans les institutions, dans la vie économique et dans la société dans son ensemble. Ou pour le formuler autrement au vide des institutions qui doivent servir comme protection aux droits démocratiques des travailleurs et des citoyens : le parlement, la justice, les gouvernement,la concertaton sociale.

Est-ce que les travailleurs de SPLINTEX/AGC font grève pour leur plaisir ? Est-ce qu ‘ils sont influencés par des forces extrémistes dans l’ombre ? Est-ce qu’il mettent en jeu le bien-être et le futur de leurs familles ? Qui ose dire cela ? Bien commun par contre est l’idée qu’ils mettent en danger notre compétitivité, l’emploi et la base des richesses soicales, à leur tour base du fonctionnement des institutions de la démocratie.

Mais de quelle démocratie s’agit il ? La démocratie pour voter des licenciements imposés par des critères sur lesquelles il n’ y a pas de débat possible, sauf le débat sur les personnes qui peuvent être posés sur des listes noisr, des listes gris ou des listes blanches ?

La démocratie pour avaler des plans argumenté avec des infos sur lequel aucun contrôle réeel est possible, sauf le contrôle après les fait, quand le « marché » a décidé sur tel ou tel succès d’un produit, sur tel ou tel surplus ou réservation dans les comptabilités ?

La démocratie pour contrôler l’utilisation des fonds publiques investis par nous, contribuales, dans les réseaux économiques des entreprises, sans sanctions ni participation dans la localisation de ses ressources ?

C’est justement à SPLINTEX/AGC que ces questions sont posés sans beaucoup de réponses qui peuvent contenter ceux qui créent par leur travail les richesses de cette entreprise. SPLINTEX/AGC n’est pas un entrepise comme les autres vu l’immense investissement dans le capital de l’entreprise ,des autorités publiques dans le passé et jusque aujour’ hui, à travers les secteurs nationaux féderales, le gouvernement régional, les fonds européens et last but not least, la sécurité.

Le part toujours plus grand dans la création du valeur ajouté dans les réseaux économiques des ressources qui sont liés au management des ressoures humaines, de la flexibilités, de l’augmetation clair et net de la productivité fysique et les gaspillages toujours plus grands dans l’encadrement de la production, dans sa marketing, dans les décisions d’investissements et dans le partage entre travail et capital du valeur ajoutés, tout ces aspects de la globalisation deviennent de plus en plus des question de l’atelier qui ne peuvent plus être cahés par des chiffres dans les salles de réunions. Des questions tout près de la vie quotidien des ceux qui crée la valeur aujouté. Des questions où l’homme ou femme comme producteur devient jour après jour plus prépondérant dans le succès de l’entreprise. C’est cela le réel globalisation qui s’est produit les dernières années partout dans le monde.

C’est vis-à-vis de cette évolution qu’ on est confronté avec de moins en moins du miel pour adoucir le boulot, des institutions de moins en moins capable à saisir ce qui se passe réellement dans l’atelier, dans les entreprise. Sans syndicalisme mondiales avec concertation et organisation au-delà des frontières d’ Etats le mouvement syndical et le mouvement de gauche en général restera toujours en retard pour répondre à cette situation.

Mais si on veut que la grève de SPLINTEX/AGC ne devient pas un « cri de désepoir » dans « le désordre du marché » il est à nous à épuiser dès maintenant les lecons de l’attitude des acteurs dans le conflit : la détermination des travailleurs vis-à-vis de ce patron en train de rationaliser comme on le fait patrout dans le monde. Et l’ingérence inacceptable de la justice et du ministère de travail au côté du patron pour laisser imposer les licenciements.

Ce qui est en jeu c’est la démocratie économique, la liberté de vendre ou pas, sa capacité de travail, idividuelle ou collective, qui est bafoués par l’Etat qui y trace ses limites. Les neoliberales ne sont que libérales tant que leur intérêts sont servis. Ils se transforment en Etatistes dès qu’ils se sont confrontés à un autre démocratie qui est basé sur l’entraide, la solidarité, le soin pour sa familles et les leurs, la protection de la vie et des relations de travail et des relatons humaines à longue terme et pas à court terme selon la rentabilité boursières. Il est temps de comprendre qu’ en produire du verre on ne peut pas produire et empocher 15 à 20 % de benefices aux mains de actionnaires. Et si on le veut qu’ on épuise tout sur lequel un démocratie doit être basé.

Le mouvement des travailleurs, avec l’aide éventuelle des citoyens mondialistes si ceux-ci en sont ouvert, se trouve devant la tâche de redynamiser le débat sur la démocratie économique et son lien avec la démocratie politique. L’attitude des travailleurs de SPLINTEX/AGC nous donne les élements-clés du contrôle des travailleurs qui est nécessaire pour le maintien, la création et le partage de l’emploi qui sont le problème centrale de nos sociétés. Le refus des licenciement et la pression à l’utilisation des ressources publiques à l’emploi sont les deux conditions nécessaires pour réliser ce que le gouvernement a lancé comme illusion optique, mais qui un objectif que la population veut qu’elle est réalisé sans tenir compte que la croissance économique néoliberal ne le peuvent réaliser : 200.000 emplois ! Et plus ! Et de qualité !

Il est dan ce cadre-là indispensalble que le traitement de deux propositons de loi qui sont émanés des mouvement sociaux et syndicaux des dernières années sont pris en charge d’une manière urgent : le propositon de loi Decroly et la propositon de loi sur les libertés syndicaux proposé par un réseau de délégués de bas et de responsables syndicaux après des fifférente cas d’ astreintes et licenciements de délegués syndicaux pendant des restructurations d’ entreprises.

Le premier réalise un contrôle démocratique dans les mains des representants des travailleurs tant sur les information financières et économiques, que sur le déroulement des restructurations basés sur le maintien d’uncontrat de travail et maintien de salaire. Tout cela payé par une taxe de fortunes à activer sous contrôle syndicale.

Le deuxième réalise un protection des délégués valable

Que toute responsable politique s’informe sur ces deux initiatives législative d’en bas et prennes action dans leur sens. Qu’ils se déclarent prêts avec les travaillerus de SPLINTEC/AGC en tête, à réaliser les bases de ces propositons afin des réaliser la démocratie tant exigé à Poto Alègre, Genua et Seattle et les autres rencontres pour une autre monde.

Un autre démocratie est possible !

Raf Verbeke
Avant duélégué à Carnoy
Forum Social pour l’EMPLOI
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0497/23.07.60.
carineraf@pandora.be