2 février 2005
Tabassé et torturé par la police,
puis harcelé par la justice belge
2 ° jour de grêve de la faim, et appel
à l'insurrection
J'ai commencé une grêve de la faim ce 1°
février 2005.
J'exige que la justice belge mette fin immédiatement
à mon harcèlement judiciaire. Je n'accepterai pas d'autre jugement qu'un acquittement
total et sans condition. Dans la négative je refuserai de me soumettre à toutes
peines qui me seraient imposées.
J'invite en outre celles et ceux qui croiraient
encore que le régime "représentatif" en général et l'Etat belge en particulier
sont des démocraties, à consulter le point 4 de la conclusion
de ce site. Les faits qui y sont mentionnés ne sont sans doutes pas étrangers
aux résultats de cette enquête réalisée par le sociologue Mark Elchardus (Vrije Universiteit
Brussel) qui révèle que le parlement, le gouvernement, la justice et les partis
politiques (derniers) sont les institutions dans lesquelles la population belge
a le moins confiance.
La classe politique belge ne représente que ceux
qui la contrôlent par la corruption.
J'appelle les forces vives de ce pays à se
révolter contre la classe politique et à faire ce qu'il faut pour remplacer
le régime "représentatif" par la seule démocratie qui soit : la démocratie
directe.
Démocratie directe :
- la théorie
- la
pratique
J'appelle tout particulièrement :
- les employéEs des services publics à se
révolter et à faire ce qu'il faut pour mettre les services publics sous le contrôle
démocratique direct de la population ;
- les travailleurs/euses syndiquéEs à abandonner
leurs syndicats car ceux-ci sont dirigés par des personnes qui les
manipulent, et à créer de nouveaux syndicats non plus hiérarchiques mais
fondés sur les principes de la démocratie directe ;
- la population à ne plus s'informer via
la télévision, qui n'est qu'un instrument de manipulation de l'opinion publique
au service de la classe politique et de ses commanditaires
(quant à la presse écrite ...).
La révolte a commencé. Aux progrès de l'Humanité,
pas à sa régression !
François Jortay
