arch/ive/ief (2000 - 2005)

Les enjeux

Les enjeux de ce Forum sont triples : poursuivre l’élargissement du mouvement altermondialiste à d’autres pays et à d’autres forces ; approfondir les alternatives au néolibéralisme et permettre la création de collectifs internationaux capables de développer les mobilisations populaires ; mettre particulièrement l’accent sur l’aide au développement des pays pauvres, notamment par l’annulation de leur dette publique externe, la mise en place de taxes globales et la suppression des paradis fiscaux, comme la tragédie en Asie du Sud en a démontré, une nouvelle fois, la nécessité.

Une nouvelle approche

Il s’agit, cette année, de construire un Forum encore plus interactif, largement autogéré, tout en améliorant la qualité des travaux. L’essentiel du programme est issu des propositions faites par ceux qui y participeront. Une consultation internationale a été lancée en juillet 2004 pour construire les séminaires, ateliers, conférences, tables rondes, témoignages, tables de dialogue et de controverse qui étaient jusqu’à présent définis par le Conseil international et le secrétariat d’organisation.

Cette consultation a permis l’identification des thèmes que souhaitent aborder les participants et stimuler la coordination des acteurs. Les commissions « Méthodologie » et « Contenus et thématiques » du Conseil international ont ensuite contacté les organisations ayant proposé des thèmes similaires, pour les encourager à constituer des groupes de travail « agglutinateurs » afin de proposer des séminaires et ateliers communs.

Le FSM se découpera en trois phases distinctes :
  les deux premiers jours : séminaires, ateliers, activités autogérées ;
  troisième jour : mise en commun, journée d’articulation entre les différents thèmes et collectifs (par exemple faire se rencontrer les collectifs agissant sur la dette des pays pauvres) ;
  les deux derniers jours : analyse des perspectives d’actions possibles.

Le programme

Les activités se répartiront en 11 espaces thématiques différents :

1) Assurer et défendre les biens communs de la Terre et des peuples comme alternative à la marchandisation et à la domination des entreprises transnationales.

2) Art et création : construire des cultures de résistance populaire.

3) Communication : pratiques anti-hégémoniques, droits et alternatives.

4) Défendre la diversité, la pluralité et les identités.

5) Droits humains et dignité pour un monde juste et égalitaire.

6) Économies souveraines pour et par les peuples, contre le capitalisme néolibéral.

7) Éthique, cosmovisions et spiritualité, résistances et défis pour un nouveau monde.

8) Luttes sociales et alternatives démocratiques, contre la domination néolibérale.

9) Paix, démilitarisation et lutte contre la guerre, le libre-échange et la dette.

10) Pensée autonome, réappropriation et socialisation des savoirs et des technologies.

11) Vers la construction d’un ordre démocratique international et l’intégration des peuples.