[COLERe] L'horreur locative bruxelloise et ses comiques palliatifs by [COLERe] Friday, Jan. 21, 2005 at 7:29 PM |
Nous voulons lutter contre la dictature de l’argent qui détermine les inégalités sociales, notamment en matière de logement. Et puisque le politique, en tant que "représentant" des intérêts généraux de cette société, n’est interpellé qu’à condition que l’on crée un rapport de force qui nous serait favorable: COLERe s’organise pour le développer. Trop d’entre-nous sommes suspendus au bon vouloir de ceux qui ont du pouvoir sur nos existences.
L'horreur locative bruxelloise et ses comiques palliatifs
"CARTE BLANCHE" LE SOIR - EDITION DU LUNDI 17 JANVIER 2005
Dominique Huysmans
Président de l'Association des locataires
de Molenbeek et Koekelberg (ALMK)
Stanislas M'punga
Président de l'Union des locataires de Saint-Gilles (ULSG)
La Région bruxelloise est désormais gangrenée par une horreur locative. Cette horreur exclut, progressivement, les locataires démunis,
voire même les locataires aux revenus moyens, du secteur locatif privé. Par quel biais ? Par une hausse, débridée et vertigineuse, des
montants des loyers de ce secteur.
Cette horreur locative est assurément bien connue. En effet, la population bruxelloise sait que l'horreur locative est là, qu'elle s'intensifie,
qu'elle se ramifie et qu'elle entraîne toujours plus de citoyens et citoyennes au calvaire locatif et social. La population est, par ailleurs,
une bonne voyante : elle voit, déjà, dans sa boule de cristal l'avenir de notre Région bruxelloise. Et qu'y voit-elle ? D'une part, une figure
régionale où les nombreuses habitations privées seront occupées par des « nantis » et le peu d'habitations sociales par des « pauvres
» et d'autre part, des « pauvres », qui par manque d'habitations sociales, seront priés de s'exiler vers d'autres cieux.
Mais, face à cette écoeurante prédiction de ségrégation et d'exil locatifs, comment réagit donc la population ? Croit-elle donc en son
pouvoir « oraculaire » au point de le considérer comme imparable ? Non ! Elle penche plutôt, selon nous, sur cette présente attitude
subjective : elle voit donc l'horreur locative et prédit même de ses desseins funestes. Cependant, elle s'empresse de nier ce qu'elle voit
et prédit par son espoir en des solutions politico-sociales. Autrement dit, elle suture le vertige de l'horreur locative avec le fil même de
son espérance en des lendemains locatifs qui chantent.
Partons néanmoins de l'existence de cet espoir et regardons, très succinctement, avec ceux et celles qui légitimement le portent, ce qu'il
en est actuellement des solutions politiques préconisées et/ou appliquées pour subvertir l'horreur locative.
Il y a une solution politique, nous dit-on, réellement prioritaire : l'augmentation des habitations sociales. Outre son caractère dérisoire (1),
force est de constater que cette volonté d'augmenter le parc locatif social, loin d'agir sur l'horreur locative, ne fait somme toute que la
justifier, voire la renforcer. En effet, si c'est en tant que l'horreur locative blesse de plus en plus de locataires que ces derniers recourent
au service des infirmeries (pardon !), des habitations sociales, alors le désir politique d'augmenter le nombre d'habitations sociales est
réellement de mauvais présage. Pourquoi ? En tant précisément qu'il trahit, incontestablement, la capitulation du politique face à
l'existence et à la ramification future de l'horreur locative.
Comment, effectivement, mesdames et messieurs les gouvernants, comprendre autrement votre souci d'accroître, même timidement, le
nombre de logements sociaux ? Mais, voyons ! La hausse des loyers qui s'égale à un embourgeoisement, lent, mais certain, de notre
région, est un processus qui alimente la consistance financière et de notre institution régionale et de nos institutions communales, via
l'IPP (2) ! Pourquoi voudriez-vous dès lors que nous le stoppions ? Allez, permettez-nous de rire ! Sachez, cependant, que nous tenterons
humainement de ne pas oublier les blessés de ce processus ! Ce n'est pas pour rien que nous prévoyons dans notre budget la
construction de logements sociaux et des subventions destinées à des associations chargées de secourir ces blessés !
En d'autres termes, cette solution politique ne souhaite entreprendre nulle guerre à l'horreur ! Non ! En prévision des blessés, actuels et
futurs, de l'horreur locative, elle se limite simplement à augmenter le nombre de toits sociaux. Et si donc ces toits sociaux ne sont et ne
seront certainement pas assez nombreux pour accueillir l'ensemble des blessés, reste donc le « Sauve qui peut ! » Bref, la hausse des
loyers et son rejet des classes laborieuses, ce désir n'y touche donc point. À l'égard de cette supposée solution, la hausse des loyers ne
peut ainsi que crier « Victoire ! »
D'autres antidotes politiques. Face à des loyers qui grimpent, une solution préconisée (mais, à ce jour, non appliquée) consiste à
augmenter l'allocation-loyer (3). Il ne s'agit donc, ici, ni de freiner, de tempérer ou de museler l'escalade des montants des loyers, mais
plutôt, par le biais même de deniers publics, d'y collaborer en l'alimentant.
Face à des loyers qui excluent les familles démunies, il faut également, nous dit un autre antidote, parier en de rares propriétaires
altruistes qui non seulement plafonneraient, eux, très raisonnablement leurs loyers, mais qui s'adresseraient aussi aux Agences
Immobilières Sociales (AIS) pour la gestion de leur(s) immeuble(s). Autrement dit, on se limite, ici, à en appeler à la clémence et
miséricorde de certains propriétaires privés.
Enfin, face à des propriétaires qui louent à des prix exorbitants des logements insalubres et/ou insécurisant, il convient d'accorder le
pouvoir aux locataires d'exiger la salubrité et/ou sécurité de leur logement (Code du logement). Ici, la hausse des loyers est
complètement évacuée. Il ne s'agit, somme toute, que de la justifier par une mise en conformité de l'état du bien. Une question en
passant : si cette mise en conformité exige, nécessairement, du propriétaire des investissements financiers, ce dernier maintiendra-t-il
donc le même montant de loyer ou le révisera-t-il (à la hausse) en fonction de ces investissements ? La question est bête comme chou !
On le voit, ces quelques solutions politiques sont loin d'effectuer une réelle prise de judo à l'horreur locative ! Elles ne font assurément
point le poids face à celui des déterminants politico-économiques de cette horreur. Si la population bruxelloise parie donc sur de telles
solutions pour substituer à l'horreur locative actuelle une réelle et véritable justice locative, alors, l'amère et véhémente ségrégation et exil
locatifs qu'elle prédit n'ont aucune raison de ne point se développer, aujourd'hui et demain, en cette Région.
(1) Alors même que plus ou moins 25.000 candidats se bousculent aux portillons des logements sociaux, le Gouvernement régional (ne)
prévoit la construction (que) de 3.000 logements sociaux sur 3 ans (2004-2007). En d'autres termes, une offre susceptible de ne
satisfaire que 12 % seulement des demandes actuelles !
(2) Impôt sur les personnes physiques.
(3) Allocation de déménagement, d'installation et de loyer.
www.geocities.com/collectifcolere
réponse d'ECOLO by ECOLO Thursday, Jan. 27, 2005 at 9:31 PM |
Bonjour, J’ai bien lu le texte de votre Carte blanche dans Le Soir et, sans en partager chaque mot, je suis d’accord avec l’essentiel, à savoir que les politiques publiques actuelles d’augmentation du parc public ou subventionné de logement sont certainement indispensables, elles restent insuffisantes pour répondre à la perte de pouvoir d’achat des ménages locataires qui les obligent à se loger dans d’indécentes conditions et/ou d’y consacrer des moyens bien trop importants pour leur budget, au détriment de la satisfaction d’autres besoins. Ecolo est d’ailleurs tout entier sur cette position, comme vous l’attestera le texte ci-attaché, qui a donné lieu à une conférence de presse début décembre. Je suis sûr que vous aurez à cœur à l’avenir de faire écho à cette prise de position d’un des partis démocratiques pour éviter d’entretenir l’idée que les forces politiques dans leur ensemble ne regardent pas la réalité en face. Bien à vous et bonne lutte, Alain Daems, député bruxellois.
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De: CORDOVIL Jose
Envoyé: mardi 7 décembre 2004 13:41
À: JAVAUX Jean-Michel; DURANT Isabelle; HENRY Philippe; BIERIN Eric; Députés fédéraux Chambre; Députés fédéraux Sénat; Députés régionaux bruxellois; Députés regionaux wallons; Députés Communauté française; Permanents Fédéraux
Objet: Ecolo va proposer de geler les loyers et d'améliorer les logements
Ecolo va proposer de geler les loyers et d'améliorer les logements
BRUXELLES 07/12 (BELGA) = Afin de faire face à la crise du logement et des loyers élevés, Ecolo propose de geler les loyers pendant deux ans et de lier la hausse de ceux-ci à l'amélioration du logement à Bruxelles et en Wallonie.
"Les revenus ne suivent pas la hausse des loyers", ont souligné mardi le Secrétaire fédéral du parti, Jean-Michel Javaux, la députée fédérale Marie Nagy, le député bruxellois Alain Daems et le 1er échevin de la Ville de Bruxelles, Henri Simons, à l'occasion d'une conférence de presse. Ils souhaitent notamment une augmentation de la part du prix du logement dans le "panier de la ménagère". Aujourd'hui, pas moins de 25.000 ménages bruxellois et 40.000 ménages wallons sont demandeurs d'un logement social, a-t-il ajouté. Ces ménages ont droit à un logement "décent, abordable et adapté", ce qui n'est pas toujours le cas. Pour y arriver, Ecolo va proposer, dans un premier temps, de bloquer pendant deux ans les loyers à leur niveau actuel. "Le logement doit à un moment être régulé. On est devant une situation d'urgence", a expliqué Marie Nagy en précisant qu'il s'agit d'une réponse à court terme qui a été utilisée pour la dernière fois par Jean Gol, entre 1982 et 1985. "Il faut donner un signal pour maîtriser la hausse des prix au-delà de l'inflation", a-t-elle ajouté. Cette demande de blocage temporaire des loyers de 2 ans, renouvelable deux fois, a pour objectif d'empêcher les augmentations de loyers non justifiées par des travaux de rénovation. "Les propriétaires-occupants ne sont en rien concernés par la mesure. Seuls les spéculateurs et les marchands de sommeil sont visés. En aucun cas il ne faut pénaliser la gestion en bon père de famille, ni toucher à l'indexation légale actuelle", ont précisé les mandataires Ecolo. Par la suite, et afin d'agir aussi à moyen terme, le député Alain Daems entend mettre en place un système d'encadrement liant la hausse du loyer à l'amélioration du logement (rénovation, transformation, équipement, etc.). Pour cela, il faut rendre l'enregistrement des baux obligatoire et quasi-gratuit (25 euros actuellement), afin de responsabiliser le bailleur et renforcer la protection du locataire, a-t-il expliqué. Une proposition de loi modifiant la loi de 1991 sera déposée à cet effet. Il faut également imposer des loyers nets réels plutôt que de calculer un impôt à partir du revenu cadastral majoré de 40 pc comme c'est le cas aujourd'hui, a ajouté M. Daems. Les loyers seraient imposés selon leur éloignement par rapport à un loyer fixé. Les propositions du parti Ecolo comptent encore la création de Commissions paritaires réunissant représentants de locataires et bailleurs sous la présidence d'un juge de paix, afin qu'elles puissent modifier les loyers trop élevés par rapport à la qualité du logement. Dix-neuf pour cent des logements bruxellois ne possèdent pas le minimum de confort, et c'est paradoxalement pour ceux-ci que les loyers augmentent proportionnellement le plus. Plus de trois quarts des Bruxellois consacrent plus de 30 pc de leur revenu au logement, a encore rappelé Henri Simons. La hausse des loyers affecte autant les personnes défavorisées ou tributaires de l'aide sociale que les personnes âgées.
AMIS DE LA COLERE, BONSOIR! by Fight Klub Monday, Jan. 31, 2005 at 5:12 PM |
AMIS DE LA COLERE, BONSOIR!
Je tiens à donner ici mon avis sur la "carte blanche"
publiée dans LE SOIR et surtout réagir à la
récupération faite par le parti ECOLO.
1/ La "carte blanche": disons qu'elle pose bien les
problèmes structurels de "l'horreur locative" au
niveau local. Ce que je reprocherais, c'est son
approche un peu "pincée", disons "proprette",
minimaliste, larmoyante et sans perspectives. De plus,
une dénonciation plus ciblée des associations oeuvrant
par leur passivité au renforcement de "l'horreur
locative" n'aurait pas été inutile. Je pense ici au
RBDH qui, alors que le gouvernement ne prévoit la
construction que de 3.500 logements sociaux sur les
quatre prochaines années, "ose" revendiquer la
construction de 10.000. Une grande victoire, camarade!
Enfin bon, qu'attendre de plus de la publication de
votre point de vue dans un grand journal bourgeois de
la capitale (du capital!) de l'Europe. Il fallait dire
ce que vous dites, cela a été fait, tournons la page
et allons de l'avant.
2/ Et j'en arrive à la réaction du parti ECOLO. Je
trouve plutôt "gonflé" de votre part d'être "d'accord
avec l'essentiel" de la "carte blanche". Car quel
est-il selon vous Messieurs/dames d'ECOLO cet
"essentiel"? Je vous lis: "à savoir que les politiques
publiques actuelles d’augmentation du parc public ou
subventionné de logement sont certainement
indispensables, elles restent insuffisantes..."
Avez-vous bien lu la "carte blanche", Messieurs/dames
d'ECOLO? Lisons-nous la même langue? Nulle part je ne
retrouve votre affirmation dans le texte de la "carte
blanche". Que dit-elle en substance? A propos du
logement social: "... force est de constater que cette
volonté d'augmenter le parc locatif social, loin
d'agir sur l'horreur locative, ne fait somme toute que
la justifier, voire la renforcer." Bref il ne s'agit
PAS d'une politique "indispensable" pour lutter contre
"l'horreur locative".
La "carte blanche" dénonce également la liaison qui
est faite entre la mise en conformité des logements
(application du code du logement) et l'augmentation
inévitable des loyers qui en résultera. Il est clair
que ce processus ne fait qu'approffondir "l'horreur
locative" et que de solution, il n'en est point. La
dénonciation est claire, limpide, incontournable,
foudroyante... Or, vous Messieurs/dames d'ECOLO qui
prétendez être "d'accord avec l'essentiel" de la
"carte blanche", que préconisez-vous à ce sujet
précisemment dans le petit texte que vous faites
passer en "réponse" de votre "accord"? Encore une
fois, je vous lis: "Afin de faire face à la crise du
logement et des loyers élevés, Ecolo propose de geler
les loyers pendant deux ans et de lier la hausse de
ceux-ci à l'amélioration du logement à Bruxelles et en
Wallonie." C'est à pisser de rire! S'agit-il d'un
écart de langage de votre part, auriez-vous glissez
sur une peau de banane libérale? Non, non, car vous
osez renchérir quelques lignes plus loin: "Cette
demande de blocage temporaire des loyers de 2 ans,
renouvelable deux fois, a pour objectif d'empêcher les
augmentations de loyers non justifiées par des travaux
de rénovation." Donc s'il y a des travaux de
rénovation, les augmentations de loyers sont
justifiables? Je constate que votre "accord" avec la
"carte blanche" est plein et entier.
3/ Bref, j'arrête de perdre mon temps et celui des
lecteurs avec cette éniène tentative de récupération
politique de la part d'un parti qui fait "une
politique différente". La question est plutôt:
fallait-il que le collectif COLERe publie sur son
forum la réaction politique et politicienne du parti
ECOLO? Faut-il ouvrir les pages internet à des partis
politiques (qu'ils se disent "traditionnels" ou pas,
qu'ils prétendent faire "une autre politique" ou pas)?
Faut-il donner la parole à ces partis (hier
gouvernementaux, aujourd'hui dans l'opposition! Et
demain?) et autres syndicats officiels ou plutôt
"restreindre" à donner la parole à ceux qui
traditionnellement ne l'ont pas, et que ces partis et
syndicats prétendent représenter? Pour ma part, je
crois qu'ECOLO et consorts ont suffisemment de moyens
de se faire entendre via les médias officiels pour
qu'en plus il ait une tribune ouverte sur les forums
des associations qui luttent sur le terrain, avec les
habitants, pour l'amélioration des conditions de vie
et contre les mesures gouvernementales visant toujours
plus à attaquer ces dites conditions de vie. Ouf!
D'autant plus que l'actuelle rapprochement du parti
ECOLO est tout sauf innocent. Un petit passage par la
presse à grand tirage nous apprend que: "L'année 2005
sera pour Ecolo celle du retour au terrain. Suivant
l'idée des Etats généraux de l'Ecologie politique qui
avaient propulsé les Verts au pouvoir en 1999, Ecolo
repart -définitivement cette fois, disent-ils- dans
les régions, à la rencontre des chefs d'entreprises,
des associations, des habitants des logements sociaux,
etc." ("Métro" du mardi 18 janvier 2005). Bref, le
parti ECOLO est déjà en pré-campagne électorale, il
cherche à grapiller des voix, quitte à récupérer les
voix de ceux qui dénoncent "l'horreur locative". Après
une bonne cure d'opposition, rien de tel qu'un retour
"aux affaires" avec le soutien "des chefs
d'entreprises, des associations, des habitants des
logements sociaux". Au passage, je souligne la volonté
du parti ECOLO de vouloir faire cohabiter (en tant que
partenaires égaux) les producteurs de misère sociale
et leurs victimes, avec les sparadraps sociaux entre
les deux pour éviter les débordements! Alors,
Messieurs/dames d'ECOLO, toujours "d'accord avec
l'essentiel"?
Qu'attendre d'autre d'un parti qui fait de la
politique "différemment" et qui il y a encore quelques
mois préconisaient de privilégier les investissement
dans la FN de Herstal (grand fabriquant d'armes de
guerre devant l'Eternel!) afin de favoriser le secteur
européen et de contrer le lobby américain dans ce
domaine? Construisons des armes, tuons des pauvres
gens à travers le monde, du moment que ce soit sous
l'étiquette européenne, belge et écologiste!
AMIS DE LA COLERE, BONSOIR
Quand tu fais l'autruche le marché te prends!! by Testicool Sunday, Jul. 10, 2005 at 11:35 PM |
je suis locataire et je subit de plein fouet l'augmentation des loyers. Mais, ayant fait de études en économie, je sais qu'il n'y a rien de pire que d'essayer un "pseudo controle du marché".
Quelle sera l'impact d'un bloquage des loyers sur l'emploie dans la région (21% c'est deja pas mal)?
Que deviendrons les personnes peu qualifier qui travail dans le batiment?
quelle investisseur va investir en immobilier en sachant que le return est bloquer ?
Autre chose qui me choque particulierement, j'entends parlé de "LOYER FONCTION DE LA QUALITE DU BIEN". Mais pour quoi pas alors faire un prix pour les journaux en fct de la qualité des articles. Je me demande aussi qui aura la prétention de dire quelle article et bon ou pas. J'entends alors parlé de loyer "objectif" via un systéme de points. A mon sens il n'y a rien de plus "SUBJECTIF":
chaudiére = 3points
wc = 2points
ça ressemble plus à l'eurovision qu'a une méthode économétrique bien réfléchie. Pourquoi 2 points plutot que 3 ou que 4 ou même 5. Cette méthode est TOTALEMENT subjective (aucun scientifique ne suivra un brol comme ça). En consequence, c'est totalement arbitraire.
Pour ma part je préfaire avoir un loyer cher et un job qu'un logement social et une carte bleu pour pointé. j'ai la forte impréssion que ce genre de mesure n'est la que pour masqué l'incompétence de nos élus (quand je vois cette mesure "d'objectivation" visiblement c'est pas fini). Il faut avoir un minimum de courage dans la vie est reconnaitre que les 21% de chomeurs n'ont pas été creer pars des retraités ayant un apart à bruxelles mais bien par une mauvaise gestion. Je vous rappelle que le luxembourg, la suisse ou l'UK de Blaire ne dispose pas de petrole, de mines de diamants ou autre richesse cachées.
PS: super les banquiers vont voir venir des propriétaires liquidant leurs actifs. ça va leurs faire un paquet d'euro. Bref la gauche va encore au secours des plus riches.