arch/ive/ief (2000 - 2005)

INTERFAC ÉTUDIANTE - ULB

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B-1050 Bruxelles
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Contact : Bruno de Waeghe

Bruxelles, le 19 janvier 2005

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

OUI ! Au refinancement des universités
Et de l’enseignement supérieur

L’Interfac étudiante se réjouit de voir que les Recteurs de l’Université catholique de Louvain et de l’Université libre de Bruxelles s’associent pour demander un refinancement des universités de la Communauté française. Les étudiants de l’U.L.B. ne peuvent que se joindre à une telle demande. Depuis longtemps, le mouvement étudiant, entre autres par l’intermédiaire de la Fédération des étudiant(e) s francophones (F.E.F.) dont l’Interfac étudiante est membre demande que l’enseignement supérieur en particulier et la Communauté française en général soient financés à la hauteur de leurs besoins et que l’enveloppe budgétaire soit ouverte et évolue avec le nombre d’étudiants.


L’Interfac étudiante ne peut que soutenir les Recteurs de l’U.C.L. et de l’U.L.B. dans leur volonté de limiter la véritable « chasse aux étudiants » de manière à augmenter systématiquement leur nombre, créant de la sorte une véritable concurrence entre les institutions ce qui ne peut que gravement nuire à leur bon fonctionnement. Cela étant, l’Interfac étudiante et les étudiants administrateurs ne pensent pas que le meilleur moyen soit de passer par une allocation fixe, quel que soit le nombre d’étudiants, qui est une porte grande ouverte à l’instauration d’un nouvel examen généralisé d’admission aux études universitaires. L’accès à toutes et à tous à l’enseignement supérieur est pour nous une priorité. Cet accès n’est déjà pas garanti aujourd’hui et nous craignons que l’instauration d’une importante allocation fixe n’encourage les autorités à demander l’instauration de concours ou nouveaux examens d’admission.

L’Interfac étudiante espère que les déclarations récentes des Recteurs de l’U.C.L. et de l’U.L.B. demandant plus de moyens pour l’enseignement universitaire ne soient pas des paroles en l’air et qu’il s’agit bien d’une volonté politique de leur part. Nous espérons pouvoir les compter parmi nous lors de différentes mobilisations demandant un refinancement de notre enseignement, ce qui ne fut, hélas, pas le cas en début d’année académique lorsque les étudiants des universités et des hautes écoles sont descendus dans la rue.

L’Interfac Etudiante est soutenue dans sa démarche par les Etudiants Administrateurs de Sciences et de Médecine.

L’Interfac étudiante est la seule organisation représentante des étudiants constituée à l’Université libre de Bruxelles telle que l’entend le Décret de la Communauté française du 12 juin 2003. L’Interfac étudiante est formée par les étudiants administrateurs des facultés de Droit, de Philosophie et Lettres et des Sciences Appliquées.

je passais justement le mettre ;-)

Suite à l'appel de la délégation syndical de Splintex à Fleurus, j'encourage le BEA-Interfac à aller en délégation la plus grande possible pour soutenir les revendications des travailleurs du site.

C'est très important pour faire connaitre la réalité du monde du travail aux universitaires, et d'assurer une solidarité envers le dur combat des travailleurs.

serait-il que les recteurs veuillent paraitre se mettre du cote des etudiants pour s'attirer leur sympathie absolument immeritee?

voudraient-ils faire oublier tous les demeles du premier semestre?

Il est vrai qu'a première vue la sortie des recteurs de L'ULB et l'UCL peut paraitre sympathique puisqu'il posent le constat du sous-financement et appellent à un refinancement de l'enseignement par les pouvoirs publics. Cependant, il ne faut pas être dupe sur leurs objectifs. En effet, l'article de la "libre" est très clair : le financement public doit servir à garder une position concurentielle des deux universtés dans certains ranking. Pour rappel, ceux-ci sont établis en fonction de critères fort criticables et ne prennent aucunement en considération des éléments aussi évocateurs du caractère démocratique de l'enseignement dispensé dans ces institutions que la réussite et l'accès de toutes les classes sociales à l'enseignement supérieur.
Par ailleurs, la demande conjointe des deux recteurs de passer à un financement forfaitaire des institutions (Pour info, suite au décret "Bologne" 1/4 de l'allocation globale allouée aux universités est déjà "forfaitisée") pourrait être, compte tenu du système de financement des universités (qui n'évolue pas en fonction de l'augmentation globale du nombre d'étudiants!) le préalable à une restriction généralisée à l'accès à l'université comme le souligne d'ailleurs l'interfac étudiante. Cela est d'autant plus inquietant que le recteur de l'ULB (Fervent défenseur du principe de l'élitiste à l'université et américanophile convaincu!)s'est déjà prononcé en faveur d'un test d'entrée généralisé et que l'accord de gouvernement PS-CDH prévoit (assez)explicitement sa mise en application lors de cette legislature.
Dès lors, la méfiance est de mise en ce qui concerne les paroles séduisantes de ses deux "éminences". Les étudiants n'en n'ont pas fini de battre le pavé dans les années à venir.

c'est pas le pave qu'il faut battre, mais les recteurs. les paves ca se jette.