Quand la politique s'en mêle by Jacques Lecour Friday, Dec. 31, 2004 at 11:39 AM |
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Quand la politique s'en mêle
Après que Madame Onkelinx ait imposé le renouvellement total des élections de l'Exécutif des musulmans à travers une proposition de loi votée à la va-vite- le 21 juillet 2004 (4 jours entre la proposition de loi et le vote au parlement) la commission créée par cette loi prépare activement les élections qu'elle a fixées au 20 mars 2005. Il en ressort beaucoup de questions en suspens. Pour voter, les électeurs de la communauté musulmane doivent s'inscrire. "L'électeur doit indiquer sur le bulletin d'inscription la catégorie à laquelle il souhaite appartenir en cochant l'une des cases suivantes: marocain, turc, converti ou autres apparences cuturelles". En réponse à la question au Sénat (23 décembre 2004) de Madame Zoe Genot (Ecolo) sur ces données sensibles ayant trait à la protection des données de la vie privée, Madame Onkelinx conçoit que "les catégories actuelles sont peut être sensibles" et elle ajoute:...."il est évident que la plupart des gens de la communauté musulmane ont envie de vivre ensemble sans être fichés selon leur appartenance ou origine. Les catégories électorales mêlent la nationalité, la culture et la religion." Bien pauvre réponse pour une ministre qui se dit défendeur de liberté et d'égalité et qui prône le respect des religions.
Même si Madame Onkelinx certifie qu'elle n'a aucune injonction à donner à la commission chargée de l'organisation des élections de l'assemblée générale et de l'Exécutif des Musulmans, elle semble oublier que cette commission est nommée par ses soins et qu'elle a choisi le processus pour la nommer: Très pratique de lancer une machine anti-constitutionnelle et de se décharger de toute responsabilité en imputant l'erreur au parlement.
Mr by Tradis Bennerd Wednesday, Jan. 05, 2005 at 8:15 PM |
Cela devient en effet une habitude dans notre milieu politique...Consommez, consommez petits moutons, de cette façon, vous n'avez plus le temps de penser, de réfléchir à ce que nous "seigneurs" nous imposons sans jamais vous consulter.