arch/ive/ief (2000 - 2005)

"En quelques jours la mobilisation pour cette manief a été extraordinaire", disait Josly Piette du syndicat chrétien CSC. "Vous méritez mieux de la part du patronat. Et le patronat devra bien le colmprendre aussi. Au départ, nous devions manifester pour soutenir les négociations sur les fins de carrière, c'est-à-dire: pour le maintien de la prépension et une fin de carrière sociale, et pour une sécurité sociale solide, c'est-à-dire liée au bien-être et avec un financement garanti. Aujourd'hui, avec le blocage des négociations interprofessionnelles, nous devons faire comprendre au patronat que nous voulons aussi un accord de solidarité interprofessionnel".
Les divers orateurs accentuaient que "les organisations d'employeurs ont déclenché une vaste offensive depuis les grandes vacances".

"Depuis des mois ils répètent: que nous gagnons de trop, que nous travaillons trop peu, qu'il faut en revenir aux 40 heures par semaine, qu'in va devoir travailler plus longtemps et de façon plus flexible, que nous allons trop vite en prépension et en pension, que la sécurité sociale n'est plus payable".
Devant ces discours patronaux, les organisations syndicales déclarent que "les travaillleurs méritent mieux que ce que le patronnat leur
propose. Nous voulons un accord interprofessionnel de solidarité et
non un accord de régression sociale".
Pour André Mordant de la FGTB "les patrons harcèlent les travailleurs depuis l'été. Ce sont des faux-culs. Nous ne sommes pas contre les entreprises quand elles respectent les travailleurs et acceptent de négocier avec leurs travailleurs". Mordant terminait en disant que "s'ils ne nous entendent pas, il faudra revenir".