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INTERFAC ÉTUDIANTE - ULB
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Bruxelles, le 19 décembre 2004



COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pas de violence sur nos campus !


Depuis quelques semaines la tension autour de la fermeture du foyer de l’U.L.B. n’a fait que s’accroître. Conséquence de cette tension, une descente particulièrement musclée des forces de l’ordre ce mardi 14 décembre (voir communiqué de presse du 17 décembre). Deux logiques se trouvent ainsi en opposition par manque de dialogue. D’un côté l’incompréhension des étudiants du campus du Solbosch face à l’attitude des autorités et de l’autre le souci de ces dernières d’assurer le calme et la sécurité sur le campus.

C’est dans cette ambiance électrique que lundi 20 décembre devra se tenir un conseil d’administration devant lequel trois rassemblements sont prévus. Le premier à l’appel des trois syndicats du personnel, le deuxième demandant le retour des droits d’inscription intermédiaires à 277 euros et du fractionnement du minerval et le dernier demandant l’arrêt des poursuites judiciaires pour les personnes du « foyer en exil », la sortie de la police du campus et la non privatisation des services de sécurité.

L’Interfac étudiante ainsi que le BEA-Interfac demandent à tous les étudiants qui comptent se retrouver devant le Conseil d’administration (C.A.) de veiller au respect de la sécurité et de l’ordre afin que le Conseil puisse avoir lieu dans les meilleures conditions possibles.

En effet, un envahissement du C.A. aurait pour conséquence son annulation et de facto le report de tous les points. L’Interfac étudiante ainsi que le BEA-Interfac rappellent que les syndicats ainsi que la délégation étudiante attendent beaucoup de ce conseil d’administration, entre autres pour le statut du personnel, pour les droits d’inscription intermédiaires, pour l’organisation du Droit à Mons, etc. L’Interfac étudiante ainsi que le BEA-Interfac informent qu’aucun point relatif à la dernière descente policière, ni aux plaintes déposées par l’U.L.B. ne sont à l’ordre du jour du C.A. de ce lundi (un bureau extraordinaire s’est tenu récemment pour traiter de ces points).

Par contre un point relatif à l’affectation d’un nouveau lieu de convivialité qui aura vocation d’être unique en son genre dans le bâtiment U sera discuté. À cet égard, la délégation étudiante soutiendra la mise en place d’un lieu de convivialité non privatisé, géré par les étudiants, libre d’accès et ouvert le plus largement possible à toute initiative culturelle.

L’Interfac étudiante et le BEA-Interfac rappellent qu’ils condamnent fermement tous les actes de violence portant atteinte à la sécurité des personnes et des biens, quelle que soit la cause défendue.

L’Interfac étudiante et le BEA-Interfac rappellent en outre qu’ils condamnent fermement les descentes de police à répétition sur les campus de l’ULB et que les actes inacceptables de certains ne peuvent justifier l’usage généralisé de la répression.

L’Interfac étudiante et le BEA-Interfac demandent à tous les étudiants qui souhaitent exprimer leur mécontentement face aux événements actuels d'éviter tout débordement de violence et toute dégradation des installations de l'Université. De tels actes auraient comme unique conséquence de nouvelles descentes policières ainsi que des arrestations arbitraires et violentes comme cela a eu lieu mardi passé.

Seul des manifestations pacifiques nous permettront de prouver que la venue répétée des forces de l'ordre sur le campus n'est pas justifiée.
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Quand le communiqué dit que la tension ne fait que s'accroitre depuis quelques semaines et que la descente de police en est la conséquence, on me permettra d'exprimer mes doutes.

En effet, une fois le foyer fermé la tension était largement redescendue. Pour quelle raison y aurait-il eu tension alors que le foyer était fermé. Pour nous le combat (sur le plan des idées, je précise) était remis à plus tard.

Par contre du coté des autorités, là on peut dire que la tension a monté d'un cran avec l'envoi des forces de l'ordre lors de notre journée de commémoration.

Par ailleurs les notions de calme et de sécurité sont toutes relatives...

oui ouui Madame la Délégation Etudiante sous avons été bien gentils pas violent pour un sou...
Voilà un communiqué qui stigmatise nos soi-disant "violences", c'est vrai j'oubliais, nous sommes tous de dangereux criminels et terroristes et sales drogués d'anarchistes...