Police sur le campus de l'ULB : communiqué de presse by bea-interfac.be Saturday, Dec. 18, 2004 at 2:58 PM |
LES étudiants de l’Université Libre de Bruxelles (U.L.B.) sont très inquiets face aux récentes descentes de la police sur le campus du Solbosch. En moins d’un mois, l’U.L.B. a fait appel à trois reprises aux forces de l’ordre. La dernière en date, ce mardi 14 décembre en début de soirée, a été particulièrement musclée. De nombreux étudiants ont été menottés, ont reçus des coups de matraque et ont été emmenés au poste. Certains d’entre eux sortaient simplement d’un cercle folklorique et rentraient chez eux.
L’U.L.B. a pris contact avec la police après qu’une cinquantaine d’étudiants ait exprimé leur mécontentement face à la fermeture du foyer étudiant en brûlant un cercueil sur l’avenue Paul Héger en signe de leur « deuil ». Aux environs de 20 heures, de nombreux policiers ont fait une irruption brutale sur le campus et ont arrêté toutes personnes présentes sur l’avenue Paul Héger. Aucune explication n’a été donnée aux étudiants interpellés, alors que certains d’entre eux étaient tout à fait extérieurs au mouvement de mécontentement. Situation intolérable.
L’Interfac étudiante et le BEA-Interfac protestent également fermement contre le fait que les autorités n’aient pas pris contact avec les étudiants administrateurs avant toute action.
Par ailleurs, l’Interfac étudiante et le BEA-Interfac estiment que les forces de police n’ont pas leur place sur les campus de l’U.L.B. A fortiori, en cas de conflit intra-ulbiste. L’intervention des forces de l’ordre sur les campus de l’U.L.B. ne peut justifiée que si la sécurité de la communauté universitaire s’avère réellement être menacée. L’Interfac étudiante et le BEA-Interfac refusent catégoriquement tout appel aux forces de l’ordre dans le règlement de conflits sociaux interne à l’ULB. Nous espérons qu’à l’avenir les étudiants de l’U.L.B. logeant sur les campus ne seront plus réveillés par d’intempestives sirènes et que le dialogue sera à nouveau privilégié dans l’université du libre examen. Si l’université devait à nouveau être le théâtre de descentes policières intempestives, l’Interfac étudiante et le BEA-interfac réagiront systématiquement, ne pouvant accepter de telles intrusions sur les campus.
[1] L’Interfac étudiante est la seule organisation représentante des étudiants constituée à l’Université libre de Bruxelles telle que l’entend le décret de la Communauté française du 12 juin 2003. L’Interfac étudiante est formée par les étudiants administrateurs des facultés de Droit, de Philosophie et Lettres et des Sciences appliquées [2] Le Bea-Interfac est un organe de concertation qui regroupe les étudiants-administrateurs de toutes les facultés.
http://www.bea-interfac.be/article.php3?id_article=412
et quoi de l'intervention de la police ? by antoine Saturday, Dec. 18, 2004 at 5:55 PM |
Le communiqué n'est pas très clair. Que c'est-il passé au juste sur le campus ?
C'était quoi le foyer exactement ?
Qu'est-ce qu'il en est alors du déploiement des flics à l'unif ? Comment est-ce possible que la police débarque dans une université ?
Quel position a eu le BEA à propos du foyer, pourquoi ne plaide-t-il pas pour interdir l'accès aux flics dans l'université ?
Désinfo ? by Martin Sunday, Dec. 19, 2004 at 3:17 PM |
mavdelst@ulb.ac.be |
Où est passé le communiqer de presse où le Bea-interfac et l'interfac étudiante dénoncent les actes de violences contre les biens et les personnes ?
Remettre le communiqué by Philippe Sunday, Dec. 19, 2004 at 3:32 PM |
C'est vrai il a disparu.
Je crois que c'est parce que certains avaient dit que c'était de toute évidence une blague.
Ca n'en était pas une, remettez-le !!!
Et si Martin peut nous expliquer les dessous de ce communiqué...