arch/ive/ief (2000 - 2005)

Il suffit de lire le journal de Bruxelles "la Capitale" du jeudi 9 décembre 2004 pour perdre sa bonne humeur et son espoir à voir la justice Belge retrouver ses valeurs.

Titre en première page "Prisons: nos "fous" ne sont pas soignés" Inquiétant: un problème budgétaire laisse les détenus libérés avec un bracelet électronique sans surveillance". Deuxième page: le président de l'association des médecins de prison interpellé par le ministère de la justice sur la promesse d'une amélioration des infrastructures, réponds: "Oui mais depuis un an, on ne voit rien venir, en attendant des détenus sont soignés dans les hôpitaux locaux". Plus loin on apprend que les détenus sous surveillance électronique ne sont pas surveillés depuis le 25 novembre. En fait le service social qui doit prendre les détenus en charge refusent depuis cette date d'effectuer les trajets tant que leur frais ne sont pas remboursés. Que dire des victimes comme la famille d'un certain Nicolas qui fût tué d'un coup de fusil de chasse par Pierre Rig? Eh bien la famille de la victime n'était pas avertie de cette mesure. On apprend aussi par le journal De Morgen l'histoire d'une personne qui sous l'emprise de l'alcool avait battu quelqu'un, il fut arrêté et supposé recevoir un traitement pour son problème d'alcoolisme. Rien ne se passe. Remis en liberté deux ans plus tard, il replonge dans son alcoolisme et dû au fait qu'il n'a pas donné son adresse à temps il est à nouveau incarcéré, gardant le statut de prisonnier pendant 14 ans sans avoir reçu aucune aide au sujet de son problème d'alcoolisme. Le plus désolant est qu'il y a 50 à 60 cas similaires et le record d'emprisonnement pour l'un d'eux est de 24 ans.

"Justice en mouvement" dit madame la ministre de la justice. Mais dans quel sens? mouvement vers l'avant ou mouvement vers l'arrière? On reparlera des bons plans de madame la ministre de la justice pour résoudre les problèmes de surpopulation dans les prisons.

D'après la déclaration de madame Onkelinx au journal De Morgen sur le budget de la justice de 2005, nous pouvons prévoir de mauvais jours en perspective. Quoi dire des frais extravagants au sein des ministères? (Lisez les dernières nouvelles sur les dépenses de Marie Aréna, sans parler des autres gaspillages des deniers publics par nos chers dirigeants).

Nous voulons simplement vivre dans un environnement sécurisant où la justice laisse en paix les gens honnêtes et sanctionne les criminels dangereux. Il serait juste que madame Onkelinx n'attende pas la fin de son mandat pour réaliser que quelque chose ne va pas dans ses théories.