AGC Splintex / "La restructuration n'est pas nécessaire" by raf Monday, Dec. 06, 2004 at 10:02 PM |
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Les employés de l'usine AGC Splintex ne se résignent pas devant l'annonce par la direction que 284 des 840 emplois seront supprimés. Lors de la fête traditionelle du Saint-Nicola – patron des verriers – leurs représentants syndicaux leur ont rassuré qu'ils veulent convaincre la direction que la restructuration n'est pas nécessaire du tout. Fait important: la présence de délegations de plusieures autres entreprises.
La nouvelle catastrophique est tombé jeudi
dans la matiné. L'Asahi Glass Company Automotive veut supprimer 284
des 840 emplois à l'usine de Fleurus, l'ancienne Splintex. Quatre
jours après, le comité des fêtes de la délégation
syndicale a du improviser pour organiser la fête traditionelle du Saint-Nicolas.
Cette fois-ci elle a lieu dans un chapiteau devant le porte de l'usine.
"Nous avons connu une restructuration en 2000", déclare Giuseppe Bodenga,
délégué principal pour la FGTB. "300 emplois en moins
pour garantir la pérennité de Fleurus, disaient-ils à
l'époque. Mais les résultats sont mauvais. Qu'ont-fils fait
pour les améliorer? Le secteur de l'automobile marche très
fort. On nous dit que le carnet d'ordres est rempli jusqu'en 2008. Il n'y
a pas besoin de nouveux investissement. Mais ils disent qu'ils n'ont pas
le choix. Est-ce qu'ils ont le choix? Oui! Cette usine peut devenir un site
très performant".
AGC Splintex, entre parenthèses, fabrique des vitres pour automobiles.
Tony Marzola, délégué principal de la CSC, pour sa part
déclare: "Nous ne laissons pas tomber la fête de nos enfants,
nous ne baissons pas non plus les bras. Nous disons non à la fatalité,
non à la perte d'emplois. Nous faisons tout ce qui est humainement
possible pour sauvegarder notre emploi".
Puis, lorsque commence la distribution des jouets aux enfants des travailleurs,
Tony Marzola va saluer les délégations d'autres entreprises
qui sont venus manufester leur solidarité avec les employés
d'AGC Splintex. On voit la présence de Glaverbel-Athus, de Carlam,
de Glaverbel-Mol en Flandre également.
Ceux de Mol expliquent que ces dernieres dix années, le groupe Glaverbel
– qui fait partie de la multinationale Asahi, tout comme AGC Automotive –
a vu des restructurations en permanence. A Mol par exemple en 1990, '93,
'96 et 2000 et à chaque fois avec des pertes d'emplois. Tony Marzola
ajoute: "dans notre région ça a été la même
chose. A Seneffe d'abord, avec la perte de 100 emplois, puis moins 100 emplois
à Lodelinsart, puis à Roulx et maintenant de nouveau chez Splintex".
Ils craignent qu'à part la suppression de 284 emplois à Splintex,
les fournisseurs sentiront les conséquences aussi, comme Glaverbel
à Moustier ou à Mol.
Pour Giuseppe Bordenga de la FGTB, AGC veut favoriser un site, celui de Rocasecca
en Italie, en dépit du site de Fleurus. "Mais", dit-il, "nous n'allons
pas accepter la fatalité. Et ça nous allons leur montrer".
Pour cela, délégués et permanents syndicaux ont préparé
toute une liste de questions pour la direction, qui démontrera que
la logique du patron ne cloche pas. Mardi matin, la conciliation qui a commencé
vendredi, se poursuit. Un appel de mobilisation est lancé pour accompagner
les représentants du personnel de nouveau à Bruxelles.
picture by han Soete Tuesday, Dec. 07, 2004 at 12:18 AM |
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