arch/ive/ief (2000 - 2005)

Argentine : victoire syndicale des "telefonicos"
by fab Monday, Dec. 06, 2004 at 3:21 AM
santelmo@no-log.org

Après une semaine de grève générale avec occupations des centres stratégiques téléphoniques à Buenos Aires, les travailleurs de Telefonica et de Telecom ont obtenu 20 % d'augmentation de salaire plus une prime de 500 pesos (ils exigeaient 25 %).

Cette victoire qui s'inscrit dans un contexte de renouveau des luttes ouvrières (voir http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=29591) est peut-être ce qui attend les travailleurs du métro de Bs As qui à partir de ce soir sont en grève de 48 heures.

Du quotidein Clarin du 05/12/2004

LE FRONT SOCIAL : UNE TENDANCE EN AUGMENTATION QUI EST EN TRAIN DE REMPLACER LES MANIFESTACIONS PIQUETERAS

Les grèves et les protestations syndicales reviennent en force.

De grands syndicats des services expriment leurs réclamations d'augmentation de salaire dans les derniers jours. Pour le gouvernement c'est positif et répond à la croissance économique. Ils pronotiquent une augmentation de la conflictivité.

L'augmentation consentie aux travailleurs téléphoniques, la grève des enseignants de la province de Bs As et des employés d'Etat, les protestations des travailleurs du chemin de fer et des travailleurs du métro, la grève des routiers.... Dans les derniers jours, les revendications syndicales semblent revenir en force et selon les chiffres du Ministère du travail, actuellemnt la moitié des conflits sociaux a une origine syndicale.

Cela semble être la tendance aussi pour 2005. Autant le gouvernement que les centrales syndicales prévoient une forte augmentation des discussions salariales pour l'année qui vient.

(...)

Un chiffre à tenir en compte est que les salaires sont très en retard à cause de l'inflation, estimé à 53 % depuis la dévaluation. Selon des chiffres de l'INDEC (INSEE argentin), la moitié des argentins gagne moins de 435 pesos (120 euros) par mois (mais parmi cette moitié beaucoup vivent avec 150 pesos !! NdT) et vit sous le seuil de pauvreté.

(...).