arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le domaine de l'éducation est un sujet à terrain glissant. Les récents incidents qui se sont passés dans un athénée francophone ne sont qu'un symptôme d'une situation que l'on a laissé se dégrader depuis bien trop longtemps. Au fait de ces violences dramatiques, des mesures drastiques ont dû être prises par la nouvelle ministre présidente en charge de l'education, Marie Arena. Suite à des plaintes courageuses de professeurs agressés physiquement par des élèves, l'histoire de l'athénée Jacquemotte est exposée par la presse en ce mois de novembre 2004. Marie Arena agit rapidement; et ordonne le changement des directeurs laxistes de l'établissement.

Mais .. Réaction en chaînes, les élèves n'acceptent pas le nouveau préfet , nouveaux actes de violences, chaises volant à travers les fenêtres ... Les enfants de 5e et 6e technique "font grève". La police doit intervenir pour les disperser.

Comment peut-on arriver à un tel paroxisme de la violence et comment la vie d'un établissement peut-elle se dégrader au point de voir la vie d' enseignants menacée par des jeunes qui devraient plutôt être reconnaissants. Cette fausse note doit bien venir de quelque part. Il a dû falloir des années de fausse route pour en arriver là.

Il est connu que Madame Onkelinx a laissé de sérieuses séquelles après son mandat de 4 ans en tant que ministre présidente de la Communauté Française et en charge de l'éducation, il y a de ça quelques années . Rappelez vous toutes ces réformes extravagantes qui auraient dû changer la face de l'éducation. A en croire la presse de ces années, cela a été un monumental boulversement du système éducatif. Un exemple, des milliers de professeurs ont été licensiés et des centaines de locaux de classe supprimés. Cela a causé une surcharge des classes, engendrant une de l'insubordination ainsi que des phénomènes de violence croissants à une vitesse exponentielle.

Je m'adresse à madame Onkelinx en tant que personne hautement responsable de la sécurité de son pays. Nous sommes au point irréversible où l'irrationalité, l'insécurité, la criminalité règnent journellement dans des écoles. Les parents d'élèves directement concernés ainsi que ceux qui rencontrent le même problème avec leurs enfants dans d'autres établissements scolaires continuent à se demander si c'est cela la démocratie que vous et votre parti prônez tant.

Auriez vous le coeur à mettre vos propres enfants dans un établissement où la vie de chacun est en danger? Non - vous avez vu juste, vos enfants sont dans une école privée où il fait bon étudier. Quoi dire alors de l'héritage de vos réformes éducatives du temps passé, y croyez vous encore ?

Pensez au futur de ces élèves et étudiants récalcitrants lorsqu'ils se retrouveront livrés à eux-mêmes, obligés de subvenir à leur propres besoins mais incapables de le faire? Seront-ils de nouveaux locataires de vos services d'Etat déjà surchargés?