arch/ive/ief (2000 - 2005)

Action au siège du parti Socialiste à Bruxelles par la F.E.F.
by Mauricio Thursday, Nov. 18, 2004 at 4:11 PM
huitobxl@yahoo.es

Une vingtaine d’étudiants ce sont donné rendez-vous face au bureau du parti Socialiste à Bruxelles.

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Hier, mercredi 17 novembre une délégation de la fédération des étudiants francophones ont déposé des fleurs fanées devant l'entrée du siège du parti socialiste pour montrer que leurs revendications sont toujours présentes dans le mouvement, en suite ils ont était reçue par monsieur Frédéric Delcor, directeur de l'institut Emile Vandervelde.

http://www.fef.be/page1589.html
Des roses fanées pour sauver l’enseignement supérieur de la putréfaction
Communique de presse de la FEF, Bruxelles, le mardi 16 novembre 2004

Ce 17 novembre 2004, journée internationale de l’étudiant, la Fédération des Etudiant(e)s Francophones organise une action symbolique devant le siège du Parti Socialiste, boulevard de l’Empereur à Bruxelles. Les quelques étudiants qui y participeront déposeront des gerbes de roses fanées, afin de symboliser le manque d’action du PS, qui risque d’aboutir en flétrissement irrémédiable de l’enseignement supérieur.

Si le montant de cinq millions d’euros débloqué pour les Hautes Ecoles est conséquent en comparaison avec le budget de la Communauté française, il est dérisoire par rapport à l’ampleur des besoins. De plus, la volonté du Gouvernement de la Communauté française d’accéder aux demandes du Gouvernement fédéral sur les pécules de vacances, qui grèvent les marges budgétaires déjà minces, diminue d’autant ce soi-disant "refinancement" des Hautes Ecoles. N’oublions pas non plus que les montants ne sont pas pérennisés, ce qui implique concrètement que les moyens débloqués ne sont qu’un peu d’engrais, à l’effet aussi peu curatif qu’éphémère !

La Fédération demande bien plus qu’une mesure ponctuelle. Nous voulons ouvrir un débat de fond, reprenant le problème à la racine. Comme terreau pour alimenter nos concertations, nous avons déposé depuis le 28 octobre 28 propositions concrètes, sur lesquelles nous désirons que chaque parti puisse s’exprimer.

Pour rappel, il nous paraît essentiel de lier l’évolution du financement des Hautes Ecoles à l’augmentation du nombre d’étudiants inscrits. ESIB – the National Unions of Students in Europe, l’équivalent européen de la Fédération, s’est d’ailleurs prononcé en ce sens dans une motion de soutien à la FEF. Comment les Hautes Ecoles pourraient-elles s’épanouir si dès le départ, on les bétonne à la souche ?

Si les Hautes Ecoles sont aujourd’hui dans un piteux état, c’est notamment parce qu’elles n’ont jamais reçu les moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions. Puisque la Ministre Simonet affirme vouloir se lancer dans une évaluation, il semble crucial de lui rappeler que le dessèchement des Hautes Ecoles est dû à une politique de restrictions budgétaires ! Il nous semble également bien prématuré de parler "optimisation d’offre d’enseignement", alors qu’elle n’a pas encore évalué la diversité du bouquet de situations.

Nous sollicitons enfin que le plan d’action pour l’éducation de la Ministre Arena puisse s’élargir sur l’enseignement supérieur. Comment repenser l’éducation en ignorant la formation des futurs parents et professeurs ? Comment vouloir créer un enseignement obligatoire accessible et de qualité, sans se soucier de ce qu’il permette un accès facile vers les hautes écoles, écoles supérieures des arts et universités ?

Aujourd’hui nous déposons des roses fanées, dans l’espoir de jamais n’avoir à en déposer des couronnes sur la tombe de l’enseignement supérieur.