83 sans papiers arretes dans une Rafle

D'abord les marchends de sommeil et maintenant le danger des fraudeurs dans des cabines telephoniques, risque incontrole pour l'economie Belge, surement la sourçe des malheurs des Belges, encore une fois ce sont les sans papiers qui payent les pots casses, 83 arretes et enfermes dans des camps.

Reagisons bordel !!!

Samedi tous au 127 bis !!!

Sur les quelque 188 magasins contrôlés, 29 ont été fermés, faute de licence ou pour insalubrité.

Nous sommes pleinement satisfaits de cette vaste opération de contrôle des phone shops. Nous avons contrôlé cette fois-ci plus de phone shops que durant les deux premières opérations, a commenté le commissaire divisionnaire, Michael Jonniaux. Cent quatre-vingt-huit phone shops ont été contrôlés lundi au cours d'une vaste opération qui s'est déroulée de 14h00 à 22h00 dans les villes de Bruxelles, d'Anvers, de Gand, de Charleroi et de Liège. Vingt-neuf commerces ont été fermés, dont 21 pour absence de licence de l'Institut belge de la poste et de la télécommunication (IBPT). Les autres ont dû fermer leurs portes pour insalubrité ou emploi de personnes en situation illégale.

L'opération, qui répondait au nom de Tam-tam, s'inscrivait dans le cadre du plan d'action de contrôles réguliers dans ce secteur d'activités, a expliqué Hervé Jamar, secrétaire d'Etat à la lutte contre la fraude fiscale, dans un communiqué diffusé mardi. En avril et juin derniers, deux actions semblables avaient été menées et 85 magasins avaient fait l'objet de contrôles approfondis. Cinquante-trois d'entre eux avaient fermés pour absence de licence IBPT. A l'issue de la troisième opération Tam-tam, huit personnes ont été arrêtées administrativement et 83 autres ont été arrêtées pour situation en séjour illégal. Dix autres ont été appréhendées, alors qu'elles étaient signalées sur les fichiers de données judiciaires. En outre, 90 pc des phone shops contrôlés étaient en infraction avec la législation en matière fiscale. Quelque 400 policiers et agents contrôleurs (du SPF Finances, des Computer Crime Units, de l'Inspection sociale et économique, de l'Office des étrangers et de l'IBPT) ont participé à l'opération de lundi. Lors des deux premières opérations en avril et juin 2004, 85 magasins avaient été seulement contrôlés. Pour cette troisième opération, le terrain d'action a été largement étendu. Il est encore trop tôt pour tirer tous les enseignements de cette opération. Mais il semble que davantage de phone shop disposaient de licences IBPT. C'est évidemment réjouissant car cela démontrerait l'efficacité de ce type d'opération. Nous aurions dès lors une meilleur vue du secteur, qui se régularise, a expliqué Michael Jonniaux. Actuellement, 1.558 phone shops sont enregistrés auprès de l'IBPT. Une nouvelle fois, on ne peut que souligner l'excellente collaboration entre tous les services impliqués. L'opération était de taille mais ces différents services ont appris à se connaître. Cette troisième opération avait été envisagée en juillet dernier et était préparée depuis le mi-septembre, a précisé encore Michael Jonniaux.

D'autres opérations Tam-tam devraient encore voir le jour. Mais ces opérations ne se limitent pas à une journée de contrôle. Il y a un suivi sur le terrain. Et certains gérants peuvent réouvrir leur phone shop après avoir obtenu leur licence auprès de l'IBPT.

Ajoutons encore que certains soutiennent que l'argent souvent noir de ces commerces finit en partie dans la mouvance islamiste, voire finance des attentats terroristes. Mais côté officiel, pas de commentaire à cet égard.

Le Soir

arch/ive/ief (2000 - 2005)