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" Simonet - étudiants : la FEF reste sur sa faim "
by FEF Wednesday, Sep. 08, 2004 at 5:58 PM

A la sortie de notre première rencontre avec « Marie-Do », ministre de l’enseignement supérieur en Communauté française, la FEF reste sur sa faim.

Sur l’ensemble des sujets abordés, « Marie-Do » s’est montrée ouverte et réceptive, mais elle n’a pris aucun engagement concret, alors que nous avancions quelques propositions non-coûtantes et pour certaines urgentes à mettre en œuvre. Nous attendons maintenant des actes !

Parmi nos propositions, citons

En ce qui concerne Bologne :

- l’extension des principes du « décret participation » du 12 juin 2003 au fonctionnement des académies ;

- l’obligation d’une information minimale obligatoire sur les possibilités offertes par le décret « Bologne » du 31 mars 2004 comme l’existence du master en 4 ans ;

- la fixation des modalités pratiques de la mise en place des interros dispensatoires (qui sont d’application dès cette année)

- la clarification du statut des études de troisième cycle.



Pour la réflexion sur les soins de santé :

- chercher des pistes dans la manière de concevoir les études ;

- valorisation des études de médecine généraliste.



A propos de la condition sociale des étudiants

- l’année « joker » n’est qu’un premier pas, mais nous n’avons pas obtenu de réponse sur un engagement de principe pour arriver à terme à la suppression pure et simple des critères académiques pour l’octroi des bourses ;

- « Marie-Do » s’engage à trouver de l’argent pour alimenter le « fonds de mobilité », mais la dimension sociale de « Bologne » ne s’arrête pas là. Nous lui avons demandé d’être prévoyante sur les conséquences pour les logements étudiants et les aides sociales supplémentaires ;

- l’augmentation des subsides sociaux prévue pour les Hautes Ecoles et Ecoles supérieures des Arts est positive, mais elle ne permettra pas d’arriver à un niveau identique à celui des universités. La Ministre prévoit en effet une augmentation de 12 € par an par étudiant, uniquement en Hautes Ecoles. La FEF demande une accélération du processus.



Par ailleurs, nous prenons note de l’engagement de « Marie-Do » de « défendre les mesures prises par la Communauté française » face au recours de certains recteurs contre le « décret participation ». Ceci ne nous empêche pas de nous interroger sur sa conception de la représentation étudiante au niveau communautaire : elle annonce vouloir entamer un « tour de la Communauté française à la rencontre des étudiants » alors qu’elle sort à peine d’une première réunion de travail avec leurs représentants, élus démocratiquement, faut-il le rappeler.


Pour plus de renseignements, veuillez contacter

Mathilde Collin, au 0473/93.45.85