arch/ive/ief (2000 - 2005)

Extrait (pour le respect du copyright)


" (...) La thèse selon laquelle l'Autorité palestinienne est gangrenée par la corruption est l'un des thèmes favoris des contempteurs du pouvoir de Yasser Arafat, notamment d'Israël. Entre rumeurs et faits avérés, la réalité est toutefois nuancée.


A Gaza et en Cisjordanie, la rue se régale des rumeurs sur tel ministre qui aurait marié sa fille avec l'argent du raïs, ou tel autre qui profiterait de ses connexions avec Israël pour s'enrichir sur le dos du peuple palestinien.



Dans un récent sondage d'un institut de Ramallah, le Jérusalem Media and Communication Center, 90 % des Palestiniens interrogés reconnaissaient l'existence de la corruption au sein de l'Autorité et 65 % la disaient "largement répandue". Les activistes armés qui ont secoué la bande de Gaza à la mi-juillet avaient fait de la lutte contre la corruption leur slogan no 1.


TRANSPARENCE BUDGÉTAIRE


Trois récentes affaires ont acquis une valeur emblématique. La première concerne Souha Arafat, l'épouse du président palestinien, qui goûte une semi-disgrâce dorée à Paris. Les critiques de son train de vie fastueux ont été relancées depuis que Le Canard enchaîné a révélé, en février, qu'elle était la cible d'une enquête préliminaire du parquet de Paris pour deux transferts suspects, de 9 millions d'euros, en provenance de Suisse.



La deuxième affaire concerne la famille Tarifi, dont Jamil, le ministre des affaires civiles, et Maher Al-Masri, le ministre de l'économie. Ils sont accusés, par un rapport parlementaire, d'avoir aidé une entreprise israélienne à acheter du ciment égyptien au moyen de licences d'importation palestiniennes.



Les soupçons n'épargnent pas le premier ministre, Ahmed Qoreï. Un reportage de la télévision israélienne affirmait récemment que la fabrique de béton de sa famille était impliquée dans la construction des colonies en Cisjordanie. Ces affirmations, démenties par l'intéressé, n'ont pas fait l'objet d'une enquête officielle.



D'autres hommes politiques sont visés par des rumeurs insistantes, à commencer par celui qui a fait de la lutte contre la corruption son porte-étendard : Mohammed Dahlan. De l'avis général, l'ancien chef du contre-terrorisme dans la bande de Gaza a profité de la supervision par son service du terminal de Karni, le point de passage obligé pour les marchandises palestiniennes vendues en Israël, pour engranger quelques commissions juteuses. (....)

Source:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-375852,0.html

 
 Les « refuzniks » sont les objecteurs de conscience israéliens, qui refusent de servir dans « Tsahal », l'armée d'Israël. C'est un mouvement important, qui se développe fortement, bien qu'on en parle peu et que l'objection soit mal acceptée en Israël .


Vous trouverez ce très bon docu (radio) sur :


 http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=24764


le problème n'est plus sionisme ou pas sionisme. Tous ces objecteurs sont ok pour défendre leur pays donc sionistes ou fils/filles de sioniste (à leur manière), mais en aucun cas ok pour tirer sur des Palestiniens ou aider à l'occupation colonial du gouvernement raciste de Sharon.



PEACE


Pour soutenir les Israeliens et les Palestiniens de la paix :

 http://www.lapaixmaintenant.org/
 http://www.2peuples2etats.org/