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Lettre à Patrick Declerck
by JAMAL Thursday, Aug. 12, 2004 at 2:31 PM

Réponse à "Je hais l'islam, entre autres...", par Patrick Declerck LE MONDE (11.08.04 )

Lettre à Patrick Declerck

Patrick Declerck tu es un con. Ta lecture de Nietzsche est d’une pitié incommensurable. Elle ferait rire le commentateur le plus plat. A-tu entendu parler de l’homme du ressentiment ? Sais-tu ce qu’est un être réactif ? Et bien regarde-toi. Ta haine de la démocratie un lieu commun des années trente. (Pauvre Weimar !). Tandis que le « Je hais l’islam », n’en déplaise à tes fanfaronnades, est le lieu commun d’aujourd’hui. As-tu lu Houelebecq, Fallaci, Dantec, Imbert…. Ton apologie de l’ennemi me fait penser à Carl Schmitt, ce théoricien du nazisme qui parlait de « discrimination de l’ami et de l’ennemi » comme essence du politique. « La haine et le remord sont les ennemis de l’humanité » disait Spinoza. Ta « culture » que tu aime a étalé, n’est que du bluff. Ta définition de l’islam pourrait figurer dans les pages « psychologie » de Marie-Claire. Elle charrie tous les stéréotypes de 2000 ans de judéo-christianisme. Avec comme « impensé » la sexualité et la mort, comme d’habitude.. Ta religion, ton opium à toi c’est Lacan. Comme béquille on a connu mieux ! Le « crucifié » avait au moins le mérite d’être fils de charpentier. En matière d’objectivité, tu en connais un rayon, « les temps de tolérance programmatique » (sic), pour proférer des conneries pareilles, tu ne dois pas fréquenter les cimetières ; ni regarder TF1, ni prendre le RER… s’il est un sujet qui suscite l’hystérie collective, c’est bien celui-la. Hystérie que, tel un perroquet, tu relaies parfaitement : « En attendant, en face, on s'organise. On s'organise, on planifie, on égorge et on décapite... . La peur, encore la peur, toujours la peur. Tes propos truffés de sophismes, tes idées que la naïveté dispute à la bêtise, et une bêtise à front de taureau, de celle qui n’a pas peur de s’afficher, dénonce ton appartenance « petite bourgeoise ». La morale des fats et des assis qui pérorent à tout va. Ton plaisir, ton devoir, ton honneur est pour moi plus qu’un combat douteux, ô cureton défroqué, c’est un engagement des plus grotesques qui flaire la mort. Tu es un pantin désarticulé qui remue en fonction de l’air du temps. Air particulièrement empuanti. «Nuire à la bêtise » disait Nietzsche, une mission à plein temps. Mission que j’accomplis ici…


Jamal

Pétard mouillé qui se prend pour de la dynamite
by Mallarmé Thursday, Aug. 12, 2004 at 4:57 PM

Tu veux sans doute parler du "Zarathoustra du Pajottenland"... La seule chose qu'il est fait de bien c'est son bouquin sur les clochards,"les Naufragés", je crois que ça s'apelle, le reste c'est juste "des postures et impostures" d'écrivaillon!

Ce que j'ai vraiment dit...
by Nietzsche Friday, Aug. 13, 2004 at 4:47 PM

"Plutôt périr que de haïr et que de craindre, et plutôt périr deux fois que de se laisser haïr et craindre, - il faudra que cela devienne un jour la maxime supérieure de toute société établie !" (le voyageur et son ombre)

Je hais le judaïsme
by Patreck Declirk Saturday, Aug. 14, 2004 at 9:52 AM

Bonjour, et si Declerck avait écrit ce qui suit ? Est-ce que on l'aurait toléré ? {{Je hais le judaïsme, entre autres...}}, par Patrick Declerck LE MONDE | 11.08.04 | 13h35 A 9 Kant rendait hommage à Hume pour l'avoir éveillé de ses années de somnolence dogmatique. Mais s'il était une somnolence dogmatique particulière à la démocratie ? Mais si la démocratie, au-delà de ses institutions politiques, avait la propriété sournoise et insidieuse de créer, de par ses prolongements idéologiques, un effet opiacé, soporifique ? Une douce sidération de la pensée ? Quelque chose comme l'équivalent de l'incision des lobes frontaux, laissant le sujet citoyen plaisamment semi-conscient, mollement béat. Mais si la démocratie était en fin de compte aussi une maladie mentale ? Ainsi, par exemple, la proposition : "Je hais le judaïsme." Voilà bien quelque chose qui, en bonne compagnie, ne se dit pas. Et ce pour plusieurs raisons, qu'ânonnent, dans un bel ensemble, les boy-scouts de tout bord. D'abord, en ces temps de tolérance programmatique et de vacuité d'un respect exigé a priori, "haïr" ne se fait plus. C'est même pratiquement illégal. Et d'un laisser-aller des plus odieux... Ainsi, nos dogmes politico-religieux - et la démocratie a placé l'homme à la place très exacte qu'occupait la divinité dans l'ancienne architectonique de la théologie chrétienne - nous interdisent de penser l'ennemi, de le concevoir, de se le représenter. Bref de le haïr. Un bel esprit, bien scrupuleusement de centre gauche, annonçait récemment qu'il n'avait pas d'ennemis. Enfant ! Comme si le choix était possible, comme si l'ennemi était subjectif... La subjectivité, l'affect, l'émotion, voilà aujourd'hui ce qui, pour les démocrates, tient lieu de pensée. Aussi la question se pose : la démocratie permet-elle, dans son fondement, dans son essence même, qu'existe encore un fait ? Un fait objectif ? Que subsiste, quelque part, l'heuristique morsure du principe de réalité ? Non. Non, car la démocratie n'est in fine que le dernier masque avili et souillé du christianisme, cette vieille consolation des esclaves de Rome. Cette religion fondée par un homme tellement affolé par la perspective du conflit œdipien face à un père réel qu'il alla jusqu'à s'imaginer, malheureux psychotique, un père céleste... Or "la guerre et le courage ont fait plus de grandes choses que l'amour du prochain. Ce n'est pas votre pitié mais votre vaillance qui jusqu'à présent a sauvé les malheureux." Ainsi parlait Nietzsche ! Ainsi parlait Zarathoustra ! Ainsi parlait la virilité ! En attendant, en face, on s'organise. On s'organise, on planifie, on égorge et on décapite... Je hais le judaïsme... Mais on ne critique pas le judaïsme. Ou alors, seulement avec une très prudente obséquiosité et mille précautions langagières. En s'entortillant, confus, dans la périphrase, le néologisme et la litote : ce n'est pas d'islam, mais d'islamisme qu'il s'agirait. Pas de religion, mais de fanatisme. Pas de contre-racisme, mais de communautarisme... Et l'on se tourne vers les discutables secours des recoins de l'histoire. Morceaux soigneusement choisis. Du judaïsme, on vante avec nostalgie le passé brillant. On exhume l'un ou l'autre érudit, de préférence sourd, aveugle et sénile. Ça ne manque pas. On le dépoussière rapidement. Et on lui fait rappeler fort à propos que, cependant, Maïmonide, au XIIe siècle... Très drôle vraiment ! Un peu comme si Erasme, More et Montaigne effaçaient, de par leur seule grandeur, le scandale des guerres de religions interchrétiennes ou celui de quatre siècles de livres mis à l'Index par l'Eglise de ces catholiques, forts récents champions de la tolérance tout-terrain. Et fort récents parce que, faut-il le rappeler, fort récemment contraints à le devenir... Les religions sont des névroses de l'humanité, disait Freud. Mais il est, n'en déplaise, névrose et névrose... Le judaïsme tend à la névrose obsessionnelle : le rite pour le rite. Au cœur du christianisme se tapit l'espoir anxieux de noyer le pulsionnel dans un indifférencié asexué : l'amour christique, cette tisane tiède... le judaïsme, lui, tend à rendre fou parce qu'il instaure un partage entre les sexes extraordinairement et spécifiquement pathologique : une horreur et une terreur de la femme et de sa jouissance sexuelle fantasmée comme toute-puissante. Face à cette dernière, il ne reste d'autre solution à l'homme que l'oppression farouche de toute féminité. Oppression d'autant plus radicale qu'elle a pour fonction première de recouvrir de son voile phobique le vertige secret, intime, muet, mais omniprésent, de l'impuissance masculine et de son éternel compagnon, la répulsion-tentation de l'homosexualité latente... D'où la nécessité aussi de l'alliance érotisée et défensive des "frères" du judaïsme. Devant les hallucinatoires menaces du vagin denté, la sécurité et la fuite résident dans le nombre. Ainsi, pour se protéger, l'homme juif vit-il en banc. Comme les petits poissons... Je hais le fait religieux en général, parce qu'il aliène l'homme en lui faisant prendre des messies pour des lanternes. Je hais le judaïsme en particulier, parce que le judaïsme est un système d'oppression tragique des deux sexes. En attendant, en face, on s'organise. On s'organise, on planifie, on égorge et on décapite... J'entends bien qu'indiscutablement une majorité de juifs désapprouvent ces actes. Pourtant je persiste à haïr le judaïsme, parce qu'en tant que système de pensée et d'être au monde il permet la guerre sainte. Il permet la loi talmudique. L'égorgement et la décapitation y sont toujours présents, ne serait-ce qu'en tant que possibilité structurelle, car il est au cœur du judaïsme, un topos pour cela. Tout comme la pensée tardive de Marx abrite, en son sein, la pérenne potentialité des affres des dictatures prolétariennes. Tout comme le christianisme est inextricablement, consubstantiellement vérolé d'islamophobie.. Cette haine du judaïsme, je revendique publiquement le droit de l'exprimer. Publiquement. Quitte éventuellement à transgresser, oui, les lois de la République. Car dénoncer aujourd'hui les féroces imbécillités des croyances religieuses est plus qu'un plaisir, c'est un devoir. Et un honneur. Celui de montrer qu'il est possible d'exister debout, sans béquilles et sans illusions. En ces temps où, une nouvelle fois, la religion fait la guerre, il urge de revendiquer encore, et toujours, et hautement, la dignité supérieure de l'homme sans dieu. Patrick Declerck est psychanalyste et écrivain, auteur de "garantie sans moraline" (flammarion, 2004). • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.08.04

Lettre a Jamal
by Hatem Sunday, Aug. 15, 2004 at 9:28 AM

Ah oui Jamal? c'est donc devenu con que de dire "je ne supporte pas la religion".
Et bien moi je ne suis pas Francaise, mais Arabe ayant passe ma vie dans un pays NON LAIC. Ou le seul tabou n'est PAS d'etre Musulman pour un Chretien et vice-versa, mais de ne pas etre croyant du tout. Comme si c'etait impensable. Et j'en ai soupe d'entendre parler de Dieu de toute part, et de voir un peuple infantilise ne parler que du Papa aux Cieux en lieu et place d'etre des citoyens autonomes. Alors se retrouver en France pour encore entendre parler de Catholiques, de Juifs et de Musulmans, ca suffit!! Et je suis reconnaissante a cet article dans le Monde d'eclater en colere contre quiconque voulant imposer ses regressions a autrui. Merci Patrick Declerck.

Haine de soi
by J. Sunday, Aug. 15, 2004 at 12:48 PM

Les camps de concentration, nouvelle formule, auront besoin de Kapo, je suis heureux de savoir qu'ils pourront compter sur toi...

Mr
by Zou Sunday, Aug. 15, 2004 at 2:12 PM

Un peu facile comme réponse, même si l'article est critiquable dans son argumentation. J'aime le "prendre des messies pour des lanternes". Il s'agit d'une remise en question du phénomène religieux qu'il faut éviter de restreindre à l'islam, les autres ne valent pas mieux et il suffit de relire Nietzsche pour s'en persuader. Religion, castration de l'âme. Et puis, en ce qui concerne l'auteur de l'article du Monde, je vous invite à lire ceci Cordialement. Mr Zou

Relire ceci
by Mr Zou Sunday, Aug. 15, 2004 at 2:13 PM

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vinterview/53

Taslima Nasreen: il faut critiquer l'islam
by Mr Zou Sunday, Aug. 15, 2004 at 2:37 PM

Et ceci aussi il faut le relire...
http://www.nouvelobs.com/articles/p1976/a25334.html

Ce qui se conçoit bien ...
by superDA Sunday, Aug. 15, 2004 at 2:42 PM

... s'énonce clairement.

Ce type est un idiot et un inutile. Il s'invente des concepts boiteux et les régurgite dans un discour opaque sensé masquer sa haine de l'être humain.

En France, personne n'est obligé de croire quoi que ce soit, y compris les déblatérations oiseuses de ce monsieur certainement en mal de publicité.

Les religions seront encore là lorsque la planète aura oublié jusqu'à l'existence de cette personne, c'est-à-dire demain.

non aux curetons...
by gnoutitude Sunday, Aug. 15, 2004 at 4:11 PM
gnoutitude@yahoo.fr

salut, il est vrai que je ne suis pas tres cale en philo, donc je ne peux pas discuter des arguments de Declerck, mais j'ai quand meme l'impression qu'il a raison.

En effet sans aller jusqu'a la haine, j'ai une grande mefiance pour les religions. Ca doit venir de mon education ( mere croyante elevee chez les bonnes soeurs, a la dure - tres dure-, et qui annees apres annees s'est rendue compte de tous le mal que ces fondamentalistes lui ont fait...) .
En tout cas la religion reste une bequille. Je crois tout le monde a besoin d'une bequille pour vivre sur cette bonne vieille terre, et perso je preferes m'appuyer sur l'Homme et toutes ses qualites ( et defauts aussi) plutot que de s'appuyer sur un hypothetique dieu et sur des 'religieux' bien contents d'utiliser ( et d'abuser) le pouvoir mis dans leur mains par ces millions de croyants...

Et pour finir un argument qui vaut ce qu'il vaut, mais qui m'a bien plu, lors d'un debat au sujet du voile a l'ecole, et que je trouve applicable a bcp de situations : "on a mis des centaines d'annees a se debarasser des curetons, alors pourquoi essayer de les faire re-rentrer sous une forme diffente"

Ni dieu, ni maitre.

Bim Bam Boum
by superDA Monday, Aug. 16, 2004 at 5:06 AM

L'article du sieur Patrick Declerck a disparu du site du Monde. Il n'a plus qu'à prendre la posture du martyr.

Bim Bam Boum
by superDA Monday, Aug. 16, 2004 at 5:13 AM

L'article du sieur Patrick Declerck a disparu du site du Monde. Il n'a plus qu'à prendre la posture du martyr.

Un Houellebecq en plus gras
by Najib Tuesday, Aug. 17, 2004 at 12:10 PM
najib.elakel@skynet.be



Patrick Declerck ou le naufrage littéraire,

J’imagine bien que Monsieur Declerck face à l’échec de sa tentative littéraire, doit aujourd’hui, tel un Houellebecq sobre (Monsieur Declerck connaît les méfaits de l’alcool), faire monter la sauce. C’est lamentable, pathétique, et tellement au goût du jour. On s’essaye à la littérature, on est mauvais, on sait à peine écrire... Alors, comment réussir quand même à vendre sa camelotte (paradoxalement plus personne ne sait lire pourtant), et ma foi, c’est simple, dites : "Je hais l’Islam... L’Islam est la religion la plus con"...

Mon cher Monsieur Declerck, votre livre, d’un point de vue littéraire est une grosse merde (mou et faussement alternatif). Cependant, belle tentative de faire passer tous les arabes, et les marocains en particulier pour les inventeurs de l’antisémitisme dans ce chapitre consacré à un grand humaniste de la shoa et de la CIA...

Nietzche conseillait à qui veut devenir écrivain de s’essayer à des petits récits pendant très longtemps, les écrire et les jeter à la poubelle. Vous auriez dû en faire de même avec vos pauvres esquisses...

Najib

Je hais l'Islam
by Patrick Declerck Wednesday, Aug. 18, 2004 at 9:32 PM
Tatangas2@aol.com

Pourquoi ces échanges de horions entre des partenaires qui ne se connaissent pas et qui d'ailleurs ne chehrchent pas à se connaître ? Mr Declerck déclare péremptoirement "Je hais l'Islam". Fort bien . Qu'il dise comment, pourquoi et jusqu'à quel point cette haine est née et jusqu'où elle ira, et surtout qu'il dise que cette ehaine déclarée ne l'amènera pas à nuire ni à aider d'une manière quelconque ceux qui veulent nuire. Que ses adversaires réfutrent ses arguments comme ils l'entendront en disant eux aussi comment, pourquoi et jusqu'à quel point en décllarant eux aussi qu'ils s'opposeront à toute action nuisible à l'égard de quiconque. En d'autres termes qu'un dialogue s'engage, clair, honnête, je dirai même amical, afin que cessent ces disputes stériles qui nous ramènent au Moyen Age.

Fausse abstraction...
by Spinoza Friday, Aug. 20, 2004 at 12:45 PM

Derrière la critique de l'Islam (oh la belle abstraction!), c'est uhe critique des musulmans très concrets, il s'agit là de l'expression de la lepenisation de la pensée d'aujourd'hui... On recycle le bon vieux racisme anti-maghrébin, héritage post-colonial, en empruntant un posture de Voltaire au petit pied...Ces musulmans très concrets, en Europe du moins, sont la fraction la plus précaire de la classe ouvrière. Element qui permet de comprendre "d'où ça parle?" quand il y a discours ismamophobe...

M.
by L'inquiet Sunday, Aug. 22, 2004 at 8:40 AM

Quand on aborde le sujet du racisme, il me revient en mémoire le propos que m'a tenu un camarade de classe : "Pars dans ton pays, on est chez nous ici !".
C'était début 1962, en Algérie. Alors quand on parle de racisme, sait-on vraiment de quoi on parle ? Et qui sont les véritables racistes ?
En fait, tout cela est bien triste et si le "bonheur des peuples" doit passer par cette épreuve, je me demande de quels peuples il s'agit. Conserver ses racines et ses traditions est un acte responsable et honorable mais où et comment faut-il appliquer ce principe ?
A chacun sa réponse, mais moi j'ai la mienne et j'y tiens !

Balivernes
by Celine Wednesday, Aug. 25, 2004 at 2:15 PM

"A nous donc les balivernes ! A notre renfort tous les supposés cataclysmes ! Les ennemis rocambolesques ! Il faut occuper les tréteaux ! Qu'on renverse pas la cabane ! Les coalitions farouches ! Les complots charognissimes ! Les procès apocalyptiques ! Faut retrouver du Démon ! Le même à toute extrémité ! Le bouc de tous les malheurs ! Noyer le poisson à vrai dire ! "

Les amitiés haineuses...
by L'observateur Thursday, Aug. 26, 2004 at 12:06 PM

Il est amusant de constater que P.D. est très apprécié à l'extrême-droite: commentaires élogieux sur le site d'"Alsace d'abord", "Occidentalis",... Cela ne veut pas rien dire... De ce côté-là du spectre politique, on aime aussi à dire tout haut, ce que tout le monde pense tout bas... Le philosophe Sloterdijk observait que "le fascisme était la métaphysique de la désinhibition"... Que P.D. assume ces amis !

A l’agité du fécal
by Cid Hamet ben Céline Saturday, Aug. 28, 2004 at 11:52 AM


Je ne lis pas grand-chose, je n'ai pas le temps. Trop d'années perdues déjà en tant de bêtises et de « Spectacle » ! Mais on me presse, adjure, tarabuste. Il faut que je lise absolument, paraît-il, une sorte d'article, Je hais l’islam, entre autres…, par Jean-Baptiste Declerck (Le Monde). Je parcours ce long devoir, jette un oeil, ce n'est ni bon ni mauvais, ce n'est rien du tout, pastiche... une façon de "Lamanièredeux"... Ce petit J.-B. D. a lu le Gai Savoir, Malaise dans la civilisation, Tristes tropiques etc. Il s'y est pris, évidemment, il n'en sort plus... Toujours au lycée, ce J.-B. D. ! toujours aux pastiches, aux "Lamanièredeux"... La manière de Céline aussi... et puis de bien d'autres... Rien de grave, bien sûr. J'en traîne un certain nombre au cul de ces petits "Lamanièredeux"... Qu'y puis-je ? Etouffants, haineux, foireux, bien traîtres, demi-sangsues, demi-ténias, ils ne me font point d'honneur, je n'en parle jamais, c'est tout. Progéniture de l'ombre. Décence ! Oh ! je ne veux aucun mal au petit J.-B. D. ! Son sort où il est placé est bien assez cruel, voyez sa photo ! Puisqu'il s'agit d'un devoir, je lui aurais donné volontiers cinq sur vingt et n'en parlerais plus... Mais dans son mauvais devoir, la petite fiente m'interloque ! « En attendant, en face, on s'organise. On s'organise, on planifie, on égorge et on décapite... Je hais l'islam... » Ah ! le damné pourri croupion ! Qu'ose-t-il écrire ? Textuel. Holà ! Voici donc ce qu'écrit ce petit bousier pendant que je me promène dans les rues en plein péril. Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l'entre-fesse pour me salir au dehors ! Anus Caïn pfoui. Que cherches-tu ? Qu'on m'assassine ! C'est l'évidence ! Ici ! Que je t'écrabouille ! Oui !... Je le vois en photo, son gros bide... sa gueule de goret... cette ventouse baveuse en guise de bouche... c'est une boule de suif, un morceau de gras bavard ! Que n'inventerait-il, le monstre, pour qu'on m'assassine ! A peine sorti de mon cacao, le voici qui me dénonce ! Le plus fort est que plus loin il a le fiel d’écrire dans son baragouin lacano-mystique: « L'égorgement et la décapitation y sont toujours présents, ne serait-ce qu'en tant que possibilité structurelle, car il est au cœur de l'islam, un topos pour cela. »
Dans mon cul où il se trouve, on ne peut pas demander à J.-B. D. d'y voir bien clair, ni de s'exprimer nettement, J.-B. D. a semble-t-il cependant prévu le cas de la solitude et de l'obscurité dans mon anus... J.-B. D. parle évidemment de lui-même et de sa pitoyable situation lorsqu'il écrit: "Oppression d'autant plus radicale qu'elle a pour fonction première de recouvrir de son voile phobique le vertige secret, intime, muet, mais omniprésent, de l'impuissance masculine et de son éternel compagnon, la répulsion-tentation de l'homosexualité latente..." Comprenons ce que parler veut dire... Sur la foi de quotidiens J.-B. D. ne se voit plus que dans la peau du génie. Pour ma part et sur la foi de ses propres textes, je suis bien forcé de ne plus voir J.-B. D. que dans la peau d'un assassin, et encore mieux, d'un foutu donneur, maudit, hideux, chiant pourvoyeur, bourrique gras du bide et à lunettes. Voici que je m'emballe ! Ce n'est pas de mon âge, ni de mon état... J'allais clore là... dégoûté, c'est tout... Je réfléchis... Assassin et génial ? Cela s'est vu... Après tout... C'est peut-être le cas de Declerck ? Assassin il est, il voudrait l'être, c'est entendu mais, génial ? Petite crotte à mon cul génial ? hum ?... c'est à voir... oui certes, cela peut éclore... se déclarer... mais J.-B. D. ? Ces yeux porcins ? ces mesquines épaules ?... son gros bidon ? Ténia bien sûr, ténia d'homme, situé où vous savez... anthropologue et philosophe !... c'est bien des choses... Il a délivré, parait-il, les SDF de Paris à bicyclette. Il a fait joujou... à l’EHESS, et à la Ville. Il a fait carrière dans la pauvreté, prébende dans la folie, prospéré du bide dans la mort... Mais les temps évoluent, et le voici qui croît, gonfle énormément, J.-B. D. ! Il ne se possède plus... il ne se connaît plus... d'embryon qu'il est il tend à passer créature... le cycle... il en a assez du joujou, des tricheries... il court après les épreuves, les vraies épreuves... la prison, l'expiation, le bâton, et le plus gros de tous les bâtons: le Martyr... le Sort entreprend J.B.-D... les Furies ! finies les bagatelles... Il veut passer tout à fait monstre ! Il engueule Jospin, Raffarin, Sarkozy du coup !
Quel moyen ! Il veut commettre l'irréparable ! Il y tient ! Les sorcières vont le rendre fou, il est venu les taquiner, elles ne le lâcheront plus... Ténia des étrons, faux têtard, tu vas bouffer la Mandragore ! Tu passeras succube ! La maladie d'être maudit évolue chez Declerck... Vieille maladie, vieille comme le monde, dont toute la littérature est pourrie... Attendez J.-B. D. avant que de commettre les gaffes suprêmes !... Tâtez-vous ! Réfléchissez que l'horreur n'est rien sans le Songe et sans la Musique... Je vous vois bien ténia, certes, mais pas cobra, pas cobra du tout... nul à la flûte ! Macbeth n'est que du Grand-Guignol, et des mauvais jours, sans musique, sans rêve... Vous êtes méchant, sale, gras et ingrat, haineux, bourrique, ce n'est pas tout J.-B. D. ! Cela ne suffit pas... Il faut danser encore !... Je veux bien me tromper bien sûr... Je ne demande pas mieux... J'irai vous applaudir lorsque vous serez enfin devenu un vrai monstre, que vous aurez payé, aux sorcières, ce qu'il faut, leur prix, pour qu'elles vous transmutent, éclosent, en vrai phénomène. En ténia qui joue de la flûte.
Mais oublions tout ceci ! Ne pensons plus qu'à l'avenir ! Tâchez que vos démons vous inculquent la flûte ! Flûte d'abord ! Retardez Shakespeare, lycéen ! 3/4 de flûte, 1/4 de sang... 1/4 suffit je vous assure... mais du vôtre d'abord ! avant tous les autres sangs. L'Alchimie a ses lois... le "sang des autres" ne plaît point aux Muses... Réfléchissons... Vous avez emporté tout de même votre petit succès au "Plon", sous la Botte de la Faculté, avec vos Naufragés... Que ne troussez-vous maintenant trois petits actes, en vitesse, de circonstance, sur le pouce, à la débotté. Les Naufrageurs ? Revuette rétrospective... L'on vous y verrait en personne, avec vos petits potes, Houellebecq, Fallaci, Dantec …en train d'envoyer vos concitoyens détestés, dits "Islamistes" (ou « musulmans » c’est kif !) au bagne, au poteau, en exil... Serait-ce assez cocasse ? Vous-même, bien entendu, fort de votre texte au tout premier rôle... en ténia persifleur et philosophe... Il est facile d'imaginer cent coups de théâtre, péripéties et rebondissements des plus farces dans le cours d'une féerie de ce genre... et puis au tableau final un de ces "Ratonnade Général" qui secouera toute l'Europe, constitutionnel ou pas, de folle rigolade ! (Il est temps !) Le plus joyeux de la décade ! Qu'ils en pisseront, foireront encore à la 500e !... et bien au-delà ! (L'au-delà ! Hi ! Hi !) L'assassinat des "Signataires", les uns par les autres !... vous-même par Imbert... cestuy par Bardot ! l'autre par son âne et Finkelkraut ! et ainsi de suite jusqu'au dernier !... Vous vous rendez compte ! L'Hécatombe d'Apothéose ! Sans oublier la chair, bien sûr !... Grand défilé de filles superbes, voilées (façon Taliban), absolument dandinantes du bide... orchestre du Grand MOAB ... Jazz des "Constructeurs de Démocratie"... "Pacifist Boys"... concours assuré... et la grande partouze des fantômes en surimpression lumineuse... 200.000 assassinés, forçats, choléras, ... mais libres ! à la farandole ! du parterre du Ciel !La démocratie de droit divin ! Choeur des "Pendeurs de Guantanamo"... Et dans le ton vous concevez plus-que vouloir-vivre-debout, forclusioniste, massacriste-pas-que-symbolique... Ambiance par hoquets d'agonie, bruits de coliques, sanglots, ferrailles où vous savez… "Au secours !"... Fond sonore: "Machines à Hurrahs de l’Edition !"... Vous voyez ça ? Et puis pour le clou, à l'entr'acte: Enchères de muselières ! et Buvette au sang. Gégénne band avec photo-maton… Le Bar new âge absolu équipé sado-maso. Rien que du vrai sang ! au bock, cru, certifié des hôpitaux... du matin même ! sang d'aorte, sang de foetus, sang d'hymen, sang de fusillés !... Tous les goûts ! Ah ! quel avenir J.-B. D. ! Que vous en ferez des merveilles quand vous serez éclos Vrai Monstre ! Je vous vois déjà hors de fiente, jouant déjà presque de la flûte, de la vraie petite flûte ! à ravir !... déjà presque un vrai petit artiste ! Sacré J.-B. D.
Cid Hamet ben Céline

Merci djamal
by Démocrate Monday, Aug. 30, 2004 at 12:32 AM
player@wanadoo.fr 0145424748

Bon eh bien ça fait du bien!
Merci de détruire cet article qui m'a parut du plus mauvais goûts qui soit celui de la cendre!
Declerck : il est bien beau de faire son beurre sur le dos des clochards encore ne faudrait-il pas oublier qu'ne bonne action n'annule jamais une mauvaise.( et chez les pervers elle en cahce souvent une plus mauvaise)
S'en prendre à l'Islam quand on se targue d'écrire des propos mieuvreux et niaiseux sur des faits qui ont été maints fois décrits et mieux que cela. Ca permet tout de même de critiquer les institutions sociales ce qui n'est déjà pas trop mal pour vous puisqu'apparemment empiler les propos pleurnichards dans un bouquin ne vous coutera certainement pas l'effort de vivre aux côtés des plus démunis dans des conditions souvent extrèmement difficiles si on y ajoute le rejet de la grande majorité sociale. Voila de quelle manière les pervers agissent...Pour attaquer l'existence des systèmes de secours on commence par faire semblant de plaindre les bénéficiaires et on détruit dans le même temps leurs moyens de secours concrets.
Bien joué!
Sauf que vous n'êtes pas trés doué apparemment puisque vous vous laissez aller par ailleurs à étaler votre haine malodorante dans les pages du torchon le monde! On vous classe donc directement dans votre case et vos propos masqués par ailleurs s'en trouvent démasqués.
Djamal je me joint à toi pour conspuer ce personnage de la bourgeoisie décadente dans ce qu'elle a de plus assis et de fat.
Ne faîtes plus sous vous-mêmes Declerck!
Posez le stylo et aller vous faire soigner!
Les psy aussi développent des névroses obsessionnelles (la haine d'une catégorie sociale en est une des manifestations les plus courantes)

Où sont vos arguments ?
by Georges Monday, Sep. 06, 2004 at 11:43 AM

Ya vraiment rien dans votre diatribe contre Patrick Declerck... Que des insultes et des lieux communs, vous feriez mieux de vous défendre en affrontant ses affirmations à coup d'arguments, car vous ne m'avez pas convaincu. Reprenez points par point ses dires, et démontez sans être démagogique, et là ce sera beaucoup plus intéressant.

a diatribe diatribe et demi...
by Spinoza Monday, Sep. 06, 2004 at 1:07 PM

Il eut fallu que P.D. aie des arguments...Haine, besoin d'ennemi, stéréotypes ne sont pas des arguments...sauf pour les convaincus...

a Jamal encore
by Hatem Thursday, Sep. 09, 2004 at 2:12 PM


Il est donc vraiment impossible pour moi de m'affirmer non-croyante sans passer pour un gardien de camp? et puis merde. Faudra attendre longtemps pour sortir du Moyen-Age avec toi.

A la précédente...
by l'anti-bêtise Friday, Sep. 10, 2004 at 12:15 PM

Tu ne sors pas du moyen-âge tu y entres...On ne peut obliger personne à croire ou à ne pas croire... L'obligation de croire en dieu ou celle de ne pas y croire sont du même tonneau... Tu es donc une "intégriste", tu es donc dangereuse...D'ailleurs tu meurs d'envie (toi et tes amis) de me mettre sur un bûcher... N'est-ce pas?

Abstrait
by Hatem Sunday, Sep. 26, 2004 at 9:35 AM

Qu'est-ce que tu en sais, des buchers, toi? Enfant europeen gate? Faut avoir vecu en guerre pour etre degoute des buchers- et moi je suis degoutee des hysteriques. Alors calmos. Tant que tout pour toi est abstrait, tant mieux, mais laisse en paix ceux qui en ont besoin. Je me fiche de la foi des autres tant qu'elle laisse le monde en paix.