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Débat politique à ATTAC
by raf verbeke Monday, May. 17, 2004 at 8:42 PM
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Le Monde publiait un article intéressant sur le débat politique au sein d' ATTAC

Dans Le Monde, journal Francais, de 16 mai apparaît un article zous le titre

Attac s'interroge sur le débouché politique de son action

Voici des extraits de cette article.

« La poussée de la gauche aux régionales avive les interrogations.
Que signifie la crise que traverse Attac illustrée par la décision prise par certains de ses membres de présenter des listes dites "100 % altermondialistes" au scrutin européen du 13 juin ?
Plusieurs mouvements historiques de l'altermondialisme semblent traverser une période d'interrogations. En Grande-Bretagne, le mouvement Globalize resistance a connu une sévère crise interne.(...)De l'autre côté des Alpes, le Forum social italien, né à l'occasion du G8 à Gênes, n'est pas non plus dans une forme époustouflante."Au niveau international, commente ainsi Gustave Massiah, vice-président d'Attac, le mouvement "alter" est dans une situation un peu difficile. Il a beaucoup progressé, mais n'a pas gagné. Il est confronté à des questions délicates : comment répondre à la guerre, à l'offensive néolibérale, à la montée de la barbarie ? Bref, nous sommes dans une nouvelle phase dont on ne se sait encore si elle correspond à un flottement ou à une respiration nécessaire."
Dans une contribution adressée au conseil scientifique de l'association, Christophe Aguiton, évoque "l'éclatement d'un certain consensus néolibéral". "Les élites se divisent sur les réponses à apporter entre ceux qui continuent à croire aux vertus d'un néolibéralisme contrôlé par les institutions internationales, ceux qui, derrière les néoconservateurs américains, poussent à des interventions armées unilatérales et ceux qui critiquent aujourd'hui ce qu'ils faisaient hier." Du coup, pour lui, "nous ne sommes plus dans la situation des années 1990 où, face à des politiques qui appliquaient les mêmes orientations, la seule réponse était le rejet et la protestation, dans la rue comme dans les urnes". Il ajoute que "le risque est cependant que le débat ne se situe très à droite".
En France, la configuration politique issue des régionales a avivé ces interrogations. "Les dernières élections, en France comme en Espagne, ont montré un infléchissement dans le rapport des citoyens au monde politique : pour la première fois depuis de longues années, l'abstention recule et la politique semble retrouver un sens", affirme M. Aguiton. "Il y a chez nous un large accord sur le fait qu'il faut à la fois confirmer l'échec de la droite - le mouvement altermondialiste a d'ailleurs joué son rôle dans le rejet par l'opinion publique de ses bases idéologiques - tout en empêchant l'hégémonie de l'aile la plus libérale du PS sur l'ensemble de la gauche", explique M. Massiah. D'où, pour atteindre ces objectifs, la question du "comment peser ?"
"QUE FAIRE DE PLUS ?"
En réalité, trois positions existent. Ceux qui, à l'instar des promoteurs des listes "100 % alter", estiment qu'il faut aller dans l'arène électorale. Pour Bernard Cassen, le président d'honneur de l'association, leur démarche peut s'expliquer. " Les gens qui sont venus à Attac il y a cinq ans ne sont plus tout à fait les mêmes. Désormais, ils se posent la question : qu'est-ce qu'on peut faire de plus ?", indique-t-il. Selon lui, : "L'offre politique antilibérale n'est pas à la hauteur du sentiment antilibéral à gauche. On est dans un processus qui ne fait que commencer(...) "cette évolution est tout à fait normale et bénéfique".
Il y a ensuite ceux qui pensent que les altermondialistes peuvent avoir un rôle d'aiguillon à jouer dans le rassemblement large d'un pôle antilibéral. "Des acteurs politiques agissent déjà sur des thématiques proches de celles portées par les mouvements sociaux et altermondialistes : l'extrême gauche, les Verts, le PCF, une partie du PS. Sans passer par la constitution de cartels, il faut pouvoir rallier des forces pour éviter une dispersion générale", écrit ainsi M. Aguiton, pour qui "après les européennes, il y aura trois ans avant de nouvelles échéances électorales. cela laisse le temps nécessaire à des démarches transparentes".
Enfin, il y a ceux qui estiment que la vocation des "alters" demeure celle de peser de l'extérieur, en tant que contre-pouvoir. Et de pointer le paradoxe suivant : comment un mouvement qui s'est bâti sur la crise de légitimité des institutions, qui a régulièrement affirmé - dans ses statuts, ses guides de bonne conduite et ses pratiques - sa neutralité par rapport au jeu électoral, peut songer aujourd'hui à investir ce même terrain des institutions, non plus seulement comme groupe de pression, mais pour certains de ses membres, directement, par la voie des urnes ?
En attendant, à gauche, les têtes de liste aux européennes se montrent très critiques sur les listes "alter". Numéro un de la liste PS en Ile-de-France, Harlem Désir, membre de la coordination Attac au Parlement européen, estime que "de telles listes font courir le risque de réduire les idées altermondialistes à un score que tout indique marginal". Pour Alain Lipietz, tête de liste des Verts dans la même région et membre d'Attac depuis sa création, "cette initiative de quelques-uns va peut être blesser à mort l'unité d'Attac. Ces listes auront un résultat minuscule. Elles ne visent que les listes de gauche dont plusieurs membres sont pourtant adhérents d'Attac". Et d'assurer : "La gauche plurielle était le débouché politique des altermondialistes." »
Ainsi écrit Caroline Monnot.

le syteme n'est pas adapté
by Olm. Tuesday, May. 18, 2004 at 5:10 PM
ol _at_ ogeem.be.tf

Il y a bien entendu une question que personne ne pose, que ce soit "le monde" ou attac, ni aucune autre organisation, c'est la question des méthodes et de la légitimité de la "démocratie" actuelle, dans sa pluralité et ses contradictions , et dans sa réalité d'organisation... c'est comme si tout le monde légitimais ce système d'élection médiatique, et de représentativité à distance (et laquelle) qui fait que personne ne sait ce qui se discute et se décide, et que les loi sont arretées avant d'être testées (plutot que de mettre en loi les usages constatés et discutés on invente des comportements exnihilo pour ensuite les adapter ...)

il est normal que le mouvement alter soit pris entre deux désir, celui de se démarquer du système qu'il combat dans ses défaut, et celui de faire jouer ce qui le fait bouger dans le fond : la participation citoyenne et le respect de la personne humaine, dans un systeme qui permettrais de vraiment prendre des décisions communautaires et représentatives à la fois des réalité du terrain et des désir de chaque être humains dans la société.

le problème c'est qu'il n'existe pas encore d'agora ou pourraient se discuter l'avenir du monde de manière démocratique.
Les parlement sont plus des arènes de combat verbaux entre des parti(e) aux intérets divergeant, relayé par des médias contraint de se vendre, que des zones de discution publique des décisions à prendre pour la planête.

et les personnes qui y siègent sont des polichinel élu à la trombine (avez vous vu passer un seul programme pour ces élections communales en belgique ? l'espace public est saturé de gueules de politiciens, avec un discour lacunaire aussi ridicule que : "votre voix c'est ma force" p.ex... pour qui nous prennent ils ??)

qu'irait faire ATTAC la dedans ..... ???????

pour faire partie du jeux il faut :
1) que tt les associations (syndicats compris) se regroupent et joignent leurs forces dans un parlement alternatif autogéré et transparent (un forum ouvert sur le net p.ex.)

2)que ces forces assemblées se constituent en un groupe politique a structure interne démocratique et transparente, qui fera pression sur le systeme de gouvernement au moyens de tout les moyens à leur disposition, de maniere concertée, par tout les sytemes électoraux, juridiques, et médiatiques à la portée.

Sans une organisation multiforme-multitete mais unie dans l'espoir d'une humanité saine et juste, ou l'amour de son prochain est la rêgle de base (et non le combat de son prochain), jamais aucune tentative n'aboutira... et les énergies continueront d'être gaspillée à tenter de percer l'enveloppe molle du parasite impérialo-capitaliste.

Olm.