Solidarité avec les travailleurs argentins by Travailleurs de Paty Tuesday, May. 11, 2004 at 2:55 AM |
Solidarité avec les travailleurs de Paty
POUR L’ARRET DES PERSECUTIONS.
REINCORPORATION IMMEDIATE DE CAMILO,
TRAVAILLEUR DE QUICKFOOD-PATY (Argentine).
L’entreprise agro-alimentaire Quickfood, fabricant de hamburger, cherche à créer un dangereux précédent avec le licenciement de Camilo Mones, travailleur de l’usine de Martínez (Nord du Grand Buenos Aires).
En avril 2004, Camilo et bien d’autres travailleurs de Quickfood, ont été sanctionnés pour avoir participé à des assemblées et des meeting publics devant les portes de leur usine et ce en dehors de leurs heures de travail. Quelques semaines auparavant un conflit pour l’application du Décret 392/03 concernant l’augmentation de salaire s’était déclenché entre la Commission Interne [organisation syndicale de base en Argentine], les travailleurs et la direction de l’entreprise.
Durant tout ce temps, et face au refus de l’entreprise de répondre aux revendications des travailleurs, des dizaines d’actions de solidarité avec les travailleurs de Quickfood ont été réalisées. Des meeting massifs devant les portes de l’usine ont été organisés, des centaines d’adhésions de soutien reçues, provenant notamment de députés nationaux, législateurs de la ville de Buenos Aires, de nombreuses organisations sociales internationales et d’avocats et d’intellectuels.
Vendredi 30 avril, Camilo n’a pu reprendre son poste de travail et cela sans aucune notification de la part de la direction. Il lui a été communiqué bien plus tard que l’entreprise ‘se passerait de ses services’, justifiant sa décision uniquement oralement et donnant comme justification la participation de Camilo aux assemblées et meetings devant les portes de l’usine.
Ainsi, l’entreprise poursuit les travailleurs et se prépare à continuer avec le licenciement de tous ceux qui légitimement s’organisent contre les attaques patronales.
Signataires de cet appel, nous exigeons la réincorporation immédiate de Camilo Mones car il est plus qu’évident que son licenciement est une persécution claire des travailleurs dans leur ensemble et porte atteinte à la liberté d’organisation pour la défense des droits des salariés.
Envoyer votre solidarité par email à : trabajadoresdepaty@yahoo.com.ar