arch/ive/ief (2000 - 2005)

Refus du travail

Premier mai. Jour férié accordé par les dictateurs, liturgie du fordisme, fête étatique du mouvement ouvrier réformiste, la tâche primordiale est de le restaurer comme jour d’auto-valorisation populaire et de refus du travail capitaliste. Le refus du travail veut dire liberté et autonomie, ne pas se laisser dévorer par le marché, ni se laisser administrer par l’Etat, mais organiser les relations sociales sous sa propre direction sans l’interférence d’appareils aliénés. Dans ce sens, il est intéressant pour les ennemis du travail de rencontrer de nouvelles formes de mouvements sociaux et d’occuper des lieux stratégiques pour la reproduction de la vie, au delà du travail. Il s’agit d’unir les formes d’une praxis sociale avec l’opposition offensive au travail.



Nouveau Projet Historique NPH

Qui croyons nous être ?

Un collectif de pratiques et d’idées, un effort pour générer le cerveau collectif, d’irriguer l’intellect general qui nait de l’action des masses. Ouvert, sans engagements, avec les mains libres et l’esprit clair, avec le regard bien fixé sur les mouvements sociaux réels de notre société, nous ne laissons de côté aucune tradition révolutionnaire, nous ne nous attachons à aucune tradition révolutionnaire. Nous essayons de porter la vieille idée que la libération du Peuple est l’oeuvre du Peuple lui-même.

Mais... Qui croyons-nous être ?

Le collectif Nouveau Projet Historique (NPH) est né défini par le soulèvement populaire des 19 et 20 décembre 2001. Il a comme objectif la reflexión dans la pratique, la recherche militante et le débat autour de la constitution d’une nouvelle subjectivité critique, autonome et antagonista. Cette nouvelle subjectivité est fondée sur le refus de l’aliénation capitaliste, pour un modèle de société communautaire, solidaire, avec une démocratie de base et directe, sans exploitation et pour des formes de société nouvelle et modernes. En ce sens, NPH récupère de manière critique l’expérience historique et politique de toute la tradition révolutionnaire populaire et du mouvement social en général, autant nacional qu’international, et tente d’être un élément actif, sur le terrain spécifique de l’actuelle tentative de refondation pratique et théorique de la pensée antagoniste, en totale autonomie. Ceci dans le cadre d’une capacité élevée d’affrontement et de discution avec tous les courants progressistes et démocratiques. NPH est indépendant de toute organisation, institution ou parti politique. Il ne se positionne ni comme courant externe ou parrallèle, ni comme avant-garde spirituel. NPH soutient la lutte sociale en general, des peuples oprimes par l’EMPIRE et de n’importe quel sujet oprime, essayant d’organiser des moments de débats et d’intervention entre différentes tendances pour développer des positions político-culturelles et des pratiques matérielles évoluées et avancées. Avec cet objectif, NPH promeut la discution ouverte, la distribution de matériaux, la contre-information, les interventions et tout type d’initiatives de production autonomes. NPH se reconnait comme un espace d’agrégation, collecteur d’expériences et d’intelligence collective, de fusion et de génération de nouvelles formes de faire de la politique. Parce que l’histoire de l’être humain est l’histoire de sa libération. NPH