arch/ive/ief (2000 - 2005)

Il est difficile de connaitre l'origine de la journée internationale de la Femme si on ne se réfere pas aux antécédents historiques. Ce pourrait etre lors de la Seconde Conférence des Femmes Socialistas qui eu lieu á Copenhague, Danmark, le 27 aout 1910, que fut proclamé le 8 mars comme journée internationale de la Femme. A cette conférence, plus de 100 déléguées de 17 pays représentants des syndicats, des partis socialistas et des organisations de travailleuses. Les représentantes des Etats-Unis proposérent l'établissement d'une journée internationale de la femme. Au final, la proposition fut présentée par Clara Zetkin et Kathy Duncker (membres du Parti Socialiste Allemand). La proposition avancait : "En unifiant des organisations de classe, des partis politiques et des syndicats prolétaires dans chaque pays, les femmes socialistas du monde entier célébreront chaque année un Jour de la Femme. Son objectif principal sera d'obtenir le droit de vote. (...) Le Jour de la Femme doit avoir un caractere internacional et doit etre prepare attentivement." Cependant on pourrait également lui attribuer sa naissance a deux évenements importants. Le premier fut une grande marche des travailleuses textiles en 1857. Des milliers de femmes ont manifesté a New Cork pour protester contre leurs miserables conditions de travail. Le second s'est déroulé en 1908, 40 000 couturieres industrielles se mirent en gréve en réclamant le droit de se syndiquer, des améliorations de salaires, une baisse du temps de travail et le refus du travail des enfants. Durant cette greve, 129 travailleuses moururent lors d'un incendie dans la fabrique Cotton Textile Factory, a Washington Square, New York. Les propriétaires de la fabrique avaient enfermé les travailleuses pour les forcer a ne pas quitter leur lieu de travail et ne pas rejoindre la greve. On suppose que ces deux évenements ne situérent autour de la date du 8 mars.

Beaucoup de faits se sont succédés et se passent encore ou des femmes sont victimes de l'oppression et de la violence :

Le 22 décembre 1997 dans la communauté de Acteal, dans l'Etat du Chiapas, au sud est de Mexico furent assassinés 45 indigénes tzotziles parmi eux 21 femmes, quatre enceintes et 14 mineures. On attend toujours que justice soit faite.

Dans la ville de Juárez au Mexique, ont été assassinées depuis 1993 un total de 375 femmes parmi lesquelles 137 furent violées et mutilées. Selon la Commission Nationale des Droits de l'Homme (sic), dans les dix derniéres années a Juarez se sont produit 263 meurtres et 4.587 disparitions de femmes, ces faits ne sont toujours pas éclaircis.

En Argentine, sur la cöte Atlantique, depuis 1993, 60 femmes ont été assassinées, 25 d'entre elles exercaient la prostitution. Le supposé assassin dénommé le "fou de la route" ne serait rien de moins qu'un réseau de prostitution et de traffic de drogues, lié a la police et au pouvoir. Ainsi nous poudrions établir une longue liste de victimes, nous allons en nommer quelques unes :

Natalia Melman, assassinée par la police de Buenos Aires. Maria Soledad Morales, assassinée par le pouvoir politique. Leyla Nazar et Patricia Villalba, assassinée par le pouvoir politique et la police. Teresa Rodríguez, assassinée par la police lors d'une manifestation. Sandra Cabrera, assassinée par la police. Andrea Viera, torturée et assassinée par la police de Buenos Aires. Romina Tejerina violée et inculpée pour avoir tué son bébé prématuré. Miriam (14 ans) violé par son beau pere, la justice lui a refusé l'avortement. Marela Martinez (9 ans) violée et assassinée.

Mais les femmes démontrent quotidiennement qu'elles peuvent s'organiser et lutter :

Les Meres et les Grands Meres de la Place de Mai, les Meres del Dolor de Santiago del Estero, les femmes piqueteras, qui composent plus de 60 % des mouvements piqueteros. En 2002 des milliers de femmes nigériennes ont protesté et occupé les usines de Shell Petroleum Development et de Chevron/Texaco Nigeria Limited, pour protester contre la dégradation de l'environnement et les politiques de l'emploi. Les travailleuses de la fabrique textile Brukman a Buenos Aires, ont en 2001, récupéré leur fabrique abandonnée par les patrons et relancé la production. Plus de 20 000 femmes se sont reúnes lors de la 18º Reencontré Nationale des Femmes a Rosario (Argentine) ou furent débattus comme thémes la sexualité, l'avortement gratuit et le chömage.

Des milliers et des milliers de femmes dans le monde entier se lévent tous les tours contre l'oppression, la violence et les inégalités.