arch/ive/ief (2000 - 2005)

Haiti / Aristide gekidnapt
by Democracy Now (posted by raf) Monday, Mar. 01, 2004 at 10:32 PM
raf@indymedia.be

President Aristide van Haiti is niet uit vrije wil vertrokken uit zijn land. In verscheidene gesprekken met kennissen heeft hij gezegd ontvoerd te zijn. Transcripties van die gesprekken staan op de website van Democracy Now.

Multiple sources that just spoke with Haitian President Jean-Bertrand Aristide told Democracy Now! that Aristide says he was "kidnapped" and taken by force to the Central African Republic. Congressmember Maxine Waters said she received a call from Aristide at 9am EST. "He's surrounded by military. It's like he is in jail, he said. He says he was kidnapped," said Waters. She said he had been threatened by what he called US diplomats. According to Waters, the diplomats reportedly told the Haitian president that if he did not leave Haiti, paramilitary leader Guy Philippe would storm the palace and Aristide would be killed. According to Waters, Aristide was told by the US that they were withdrawing Aristide's US security.

TransAfrica founder and close Aristide family friend Randall Robinson also received a call from the Haitian president early this morning and confirmed Waters account. Robinson said that Aristide "emphatically" denied that he had resigned. "He did not resign," he said. "He was abducted by the United States in the commission of a coup." Robinson says he spoke to Aristide on a cell phone that was smuggled to the Haitian president.

Libération en White House
by raf Monday, Mar. 01, 2004 at 10:45 PM

Op de CNN-website worden de personen geciteerd die president Aristide gebeld heeft voor hij uit Haïti vertrok. Het Witte Huis ontkent daar dat Aristide door Amerikaanse militairen meegenomen zou zijn.

Jean-Pierre Perrin, reporter van Libération, heeft evenwel de getuigenis genoteerd van de conciërge van Aristide's ambtswoning:

"Terrorisé. La résidence, une demeure coloniale blanche, avec un seul un étage, se dresse avec élégance un peu plus loin. Toujours pas de garde en vue. La porte n'est pas davantage fermée à clé. A l'étage, un vieil homme est tapi. On croit que c'est un pillard qui se cache, mais ce n'est que le concierge de la résidence. Il s'appelle Joseph Pierre. Il est encore terrorisé par les événements de la nuit, mais ne s'inquiète pas de savoir ce que peuvent faire deux journalistes occidentaux dans la demeure de son ancien patron.

En créole, il raconte une histoire contraire à la version officielle, qui veut que le chef de l'Etat a accepté de partir de son plein gré. Joseph Pierre assure, d'une voix où la peur perce encore, que l'ex-président a été enlevé dans la nuit de dimanche à lundi par l'armée américaine : «Des Blancs américains sont venus le chercher en hélicoptère. Ils ont emmené aussi les hommes chargés de sa sécurité. C'était vers 2 heures du matin. Lui ne voulait pas partir. Les soldats américains l'ont forcé. A cause des armes qu'ils ont pointées sur lui, il a été obligé de les suivre. Les Américains sont les plus forts après Dieu.» Dans la résidence, excepté une vitre cassée, tout respire l'ordre.

Le Monde bevestigt kidnap
by raf Monday, Mar. 01, 2004 at 10:52 PM

De Franse krant Le Monde citeert de Franse minister van Buitenlandse Zaken De Villepin die gewaagt van een perfecte Frans-Amerikaanse samenwerking èn van een "polemiek" in verband met Aristide's gedwongen vertrek.

Citaat:
Son départ pour Bangui, à la suite d'un enlèvement par les forces américaines selon des personnes affirmant lui avoir parlé, a été obtenu à l'issue "d'intenses consultations et d'une parfaite coordination franco-américaine" , a assuré le chef de la diplomatie française, Dominique de Villepin.
(Avec AFP et Reuters)