arch/ive/ief (2000 - 2005)

Projet Vandenbroucke : « Contrôle de la disponibilité
des demandeurs d’emploi »

Après avoir été exclus
de notre job...

Après avoir été exclus
du marché du travail...

Après avoir été exclus
de notre droit au chômage...

Notre famille et nous-même serons-nous exclus de l’école, des soins de santé, de notre logement, etc.??

Si vous ne voulez pas de ce projet…

DÉFENDEZ-VOUS MAINTENANT !!!

Demain il sera trop tard

Manifestation régionale
à Liège, le Lundi 1er mars 2004 de 9 à 12h.
Départ du Quai Banning (FOREm)

Manifestation wallonne
à Namur, le Jeudi 4 mars 2004
Départ en Car à 7h30 (Réservation 04/221..97.34)

Manifestation fédérale
le Samedi 20 mars 2004
En matinée (Réservation 04/221..97.34)

Attention ! Une nouvelle loi !

Après quelques mois de chômage ou plus... :

Nous devrons aller voir un inspecteur de l’Onem pour prouver que nous cherchons du travail ou que nous suivons une formation ;

Si on ne peut pas le prouver,après avoir vu l’inspecteur 3 fois, c’est l’exclusion définitive que nous soyons
cohabitant, isolé ou chef de famille.

Et après, que deviendrons-nous ?
Minimexés (vendre sa maison), sans abris, dettes…

Comment va-t-on payer ?
notre logement, le médecin, les médicaments, à manger pour nous et nos enfants…

Est-ce que ça va créer du travail ?
Non! Ca va créer seulement de la misère !


8 arguments en béton contre le plan Vandenbroucke

Pas assez d’emplois pour tous

En 2003, 35.000 offres d’emplois
pour 500.000 demandeurs d’emplois,
soit 1 place pour 32 personnes !!!.
Donc 465.000 chômeurs restants sur le carreau !

Et de moins en moins…

Sans tenir compte des milliers d’emplois perdus ces derniers temps. La majorité des demandeurs d’emplois sont des victimes des faillites (7800 en 2003), des délocalisations, des fermetures et des restructurations d’entreprises.

Vers la fin d’un droit social,


une pression sur les travailleurs aussi

Plus la pression sur les chômeurs sera grande et plus les allocations seront faibles, plus les travailleurs en subiront la concurrence sur le marché du travail : La peur de perdre leur travail contraindra les travailleurs à accepter plus de réductions de salaires, de flexibilité croissante, d’heures supplémentaires, de dégradation généralisée de leurs conditions de travail…

 Pas de moyens pour la recherche d’emploi

Avec ses moyens actuels, le Forem ne peut rencontrer chaque chômeur au maximum une fois par an. Le projet ne parle d’aucun moyen pour réellement accompagner les chômeurs. Par contre, Vandenbroucke apportera des moyens pour des inspecteurs de l’Onem dans le but sanctionner...

En route pour le CPAS,…

Les chômeurs exclus iront vers les CPAS ? Ainsi on transfère vers les communes et les autres secteurs de la sécurité sociale. Cette précarité croissante ne fera qu’augmenter l’insécurité d’existence, l’exclusion et les inégalités.

Même la croissance en souffrira

Les revenus des chômeurs partent à 100% dans la consommation.
Les gens, avec moins d’argent, ne pourront plus consommer autant.
Conséquence immédiate : baisse sur les rentrées des entreprises, des commerces, des services et (encore) de nouvelles pertes d’emplois…

- de 700€ pour vivre et chercher du travail:mission impossible

Avec 700 E (28.000fb) en moyenne, c’est déjà impossible de subvenir à ses besoins vitaux (nourriture, logement, médecins et médicaments…), de payer les transports publics, les courriers aux employeurs, le téléphone, voire un véhicule pour suivre des formations ou se présenter dans les entreprises. Si on réduit fortement les allocations ou qu’on les supprime = mission impossible.

Ce que les demandeurs d’emploi veulent ? C’est du boulot !

Des dizaines de candidats se présentent à chaque offre d’emploi, des centaines à chaque ouverture de formations, des milliers à chaque examen de recrutement de l’Etat.
Alors, les chômeurs ne sont pas des « fraudeurs sociaux » !!!

Travailleurs Sans Emploi FGTB
(organisation syndicale des chômeurs)
9-11 Pl. St. Paul – 4000 Liège
Contact: 0800/25.603 (N°vert gratuit)

Quelques options à envisager :

1. Réduction du temps de travail à 3 heures/jour

A l'époque de la ceuillette et de la chasse l'homme ne travaillait pas plus de trois heures par jours. Ok l'homme vit aujourd'hui plus longtemps, mais il n'a presque plus de temps libre et il souffre du stress professionnel. Alors a qui sert réellement le progrès technologique si ce n'est aux (très minoritaires) propriétaires des moyens de production ?

2. Allocation universelle

Il est démontré aujourd'hui qu'une allocation universelle de mille euros/mois pour chacunE des 6 milliards d'habitants de la planète est financièrement possible (par exemple en la finançant par une taxe de type Tobin).

Des sondages révèlent que la plupart des gens continueront de travailler pour le contact social, la mise en valeur de leurs talents et/ou l'achat de biens de luxe. ChacunE selon ses capacités (du ramasseur de poubelles au chirurgien).

Avec une AU, plus besoin de chômage, pensions, ni allocations familiales.

Il y a des problèmes d'application à résoudre, mais qui sont surmontables (pouvoirs d'achat différents par régions --> effet de frontière, etc).

L'intérêt d'au moins évoquer l'AU est de montrer à quel point la réduction du droit aux allocations de chômage est scandaleux et que cela constitue une forme à peine voilée de travail forcé au profit de ceux qui possèdent les moyens de production.