arch/ive/ief (2000 - 2005)

Republique démocratique du Congo: un pays en tempête

Le démarrage de la transition était sur la raille depuis le 30 juin 2003. Le pouvoir en place a fêté les 100 jours du gouvernement de la transition. Pour le moment, le bilan est négatif, parce qu`on a pas l`accord global et inclusif. Pour le moment, il n y a pas la restauration de l`intégrité internationale et le rétablissement de l`autorité de l`état sur l`ensemble du territoire national et enfin la formation d`une armée nationale restructurée et intégrée. Il est a noter que dans l`est de la R.D.C. on continue à déplorer d`horribles violations des droits de l`homme, dont des meurtres, des cas de tortures, des viols, des disparitions et des déplacement forcés. Toutes fois, la recette mise en place d`un gouvernement de transition à Kinshasa a donné une fausse impression de progrès vers la paix à l`opinion publique internationale, alors qu`en réalité, en R.D.C., les massacres continuent dans les territoires contrôlés par différents groupes armés avalisés et soutenus par plusieurs gouvernements dont ceux des pays voisin. A Kinshasa, l`insécurité règne, chaque jour il y a des viols, du cambriolage, extorsion et assassinat. L`organisation des nations unies (O.N.U.) a fait une grande erreur de ne pas désarmer les chefs rebelles, qui aujourd`hui ont porté les costumes d`état. Chacun dans son coin avec des réserves en cas d`échec à l`élection, il doit se replier chacun dans son fief et reprendre la rébellion. La mission des nations unies (MONUC) doit faire de la pression à la communauté internationale sur le Rwanda, le Burundi et l`Ouganda. Enfin que les grands acteurs extérieurs du théâtre congolais renoncent définitivement leurs pillage des ressources à tout prendre, comme par exemple à Burundi : les bébé, les enfants et les vieillards ont été massacrés au motif d`appartenir à l`autre communauté et cette guerre a fait quelques 50000 morts depuis 1999. Tant que la présence continue des troupes armés étrangers sur le territoire nationale, risquent de bouleverser le tenue d`élections libres et transparentes en 2005.

Augustin Ngiedi Yunduka