détention de 5 citoyens à Atoyac de Alvarez, Guerrero, Mexique by CLIPP , CLAC, Montreal Saturday, Jan. 17, 2004 at 8:01 PM |
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Apparemment accusés d’être les auteurs de l’assassinat du témoin de la « Guerre Sale » Zacarías Barrientos, survenu le 26 novembre 2003. Trois d’entre eux ont déjà été présentés, avec traces de torture et avec l’obligation de signer des fausses déclarations. Il à été interdit de rentrer en contact avec deux des prisonniers, on craint maintenant pour leur intégrité physique et psychologique; il s’agit de : Benito SALGADO AGUIRRE y María de Jesús MARTINEZ REYES, épouse de Zacarías Barrientos.
Mexico, D.F., le 9 janvier 2004-01-16
AFADEM-AU-ATOYAC-001- suite 3
En date du 7 janvier, nous avons été informés de la détention de 5 citoyens à Atoyac de Alvarez, Guerrero.
Les détenus :
1- Isaías MARTINEZ GERVASIO,
2- Ramiro ROSAS CONTRERAS,
3- Apolinar MARTINEZ BARRIENTOS,
4- Benito SALGADO AGUIRRE y
5- María de Jesús MARTINEZ REYES.
Apparemment accusés d’être les auteurs de l’assassinat du témoin de la « Guerre Sale » Zacarías Barrientos, survenu le 26 novembre 2003.
Trois d’entre eux ont déjà été présentés, avec traces de torture et avec l’obligation de signer des fausses déclarations.
Il à été interdit de rentrer en contact avec deux des prisonniers, on craint maintenant pour leur intégrité physique et psychologique; il s’agit de :
Benito SALGADO AGUIRRE y María de Jesús MARTINEZ REYES, épouse de Zacarías Barrientos.
Isaías MARTINEZ GERVASIO, 82 ans, à une santé fragile. Il est affligé de surdité, en plus qu’il récupère d’une chirurgie du cœur pour l’installation d’un régulateur cardiaque et requiert des médicaments pour son traitement. Aujourd’hui, la commission d’enquête Fiscalía Especial para les crimes du passé ne reconnaît plus à Isaías MARTINEZ GERVASIO son titre de travailleur, le signalant comme simple collaborateur malgré son travail et son implication dans leurs offices de Atoyac pendant près d’un an.
Apolinar MARTINEZ BARRIENTOS ne se trouvait pas à Atoyac le jour de l’assassinat de Zacarías Barrientos le 26 novembre de 2003, selon les témoignages de sa parenté.
Ramiro ROSAS CONTRERAS travaillait dans la réparation de l’autoroute Atoyac-El Paraíso le 26 novembre de 2003, jour de l’assassinat de Zacarías Barrientos. Il confirme qu’il fut torturé, qu’on lui à placé un sac en plastique jusqu’au cou pour créer la sensation d’étouffement et on l’a ainsi obligé à signer un document, il se trouve blessé au coude.
Bernarda Salgado Trinidad, sœur de Benito SALGADO AGUIRRE , à signalé que son frère à été arrêté le lundi 5 janvier à 9h00 am au Zócalo de Atoyac de Alvarez, et que le commandant de la Policía Judicial, Delgado Bahena, lui assurait qu’il n’était pas en état d’arrestation et qu’il ne serait pas accusé de quoi que ce soit, ils voulaient seulement l’interroger…après son arrestation, il fut séquestré, et jusqu’à aujourd’hui, aucun mandat d’arrestation a été déposé.
On souhaite revoir les cinq détenus après avoir fait le dépôt des déclarations au CERESO de Tecpan de Galeana, Guerrero.
Devant cette situation, le gouvernement de l’État Mexicain se doit d’intervenir; à nouveau on terrorise la population pour « enquêter » par la voie de la torture, des délits qu’aurait bien pu prévenir la Fiscalía. Et dans le cas où cette dernière aurait comme intérêt la protection des témoins et qu’elle aurait aussi intérêt à savoir la vérité, elle amènerait devant les tribunaux les vrais responsables.
On se souvient des GENOCIDES de Isidro Galeana Abarca, lequel avait des ordres de détention, qu’on connaît par son autorité devant les exécutions extra-judiciaires et les séquestrations forcés et torturés. Il n’as pu être capturé par aucune force policière, tandis que ces cinq citoyens-prisonniers , sans preuve ni mandat d’arrestation, ont été et sont encore emprisonnés pour qu’ils trouvent de l’intérieur, les moyens de démontrer leur innocence.
La Guerre Sale continue à s’étendre au Mexique et cela du au fait que l’on n’a pas encore punit les responsables des génocides survenus dans le passé. Depuis Luis Echeverría jusqu’à nos jours, on doit citer et déclarer tous les fonctionnaires publiques des différentes instances d’État pour qu’ils témoignent tout ce qu’ils connaissent de la « Guerre Sale » et qu’ils témoignent sur leur responsabilité d’action ou d’omission, pour mettre un terme et éclaircir le cas de plus de 1300 détenus et séquestrés au pays.
Nous exigeons :
Que soient clarifiées les détentions et conformément à la loi, qu’on mène à terme les enquêtes.
Que soit respectée l’intégrité physique et psychologique des détenus. Qu’aucune torture, qu’aucun abus, qu’aucun geste de violence et qu’aucune séquestration leur soit infligées.
Que soit mis sur pied une véritable enquête sur la mort de Zacarías Barrientos.
Que soient enquêtés et sanctionnés les responsables des 600 cas de détenus et disparus de l’état de Guerrero, tout comme le cas de plus de 1300 autres détenus au pays.
ARRÊT À LA TORTURE COMME MÉTHODE D’ENQUÊTE
Envoyer vos lettres à :
Vicente Fox Quesada
Presidente de los Estados Unidos Mexicanos,
Palacio Nacional
Patio de Honor, Piso 1, Col.Centro
06067 México DF
Tel (525) 395 6700, 272 6903, 515 5714
Fax (525) 52 77 23 76
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Santiago Creel Miranda Secretario de Gobernación
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