arch/ive/ief (2000 - 2005)

Notre litige avec la commune de Woluwe St Lambert
by Marie-France Legas Saturday, Dec. 13, 2003 at 8:00 PM
marie-france.legas@chello.be

L'histoire de notre vie détruite par les autorités communales de Woluwe St Lambert pour étouffer un harcèlement policier.

Je me permets de vous adresser le résumé de notre histoire, un abus de pouvoir de la part des autorités communales de la commune de Woluwe St Lambert, qui dure maintenant depuis 8 ans et qui est destiné à couvrir les responsables de malversations en réduisant notre famille à néant :

Je suis brouillée avec mon père suite à une enfance "pas très

reluisante"!



Mais je n'ai pas été dégueulasse : je n'ai pas empêché mes enfants de

voir mes parents et je ne leur ai pas raconté mon enfance, pensant naïvement que mes parents feraient pareil et ne mêleraient pas les enfants aux problèmes des grandes personnes!



Mon père n'a pas eu mes scrupules, et il a essayé de monter mes deux

aînés contre moi, pour essayer de s'accaparer le plus âgé, en affirmant que de toutes manières j'en avais 4 autres et que je pouvais bien lui donner celui là!



Mon fils aîné a commencé à se fâcher : il voulait vivre normalement chez ses parents et aller dire bonjour le week end à ses grands parents et il ne supportait pas que son grand père insulte sa mère, c'est à dire moi, ni qu'il essaye de lui forcer la main pour venir habiter chez lui!



Alors, il y a près de 8 ans, en 1996, nos deux aînés ont décidé de ne

plus aller chez leurs grands parents jusqu'à ce que leur grand père comprenne qu'il doive se comporter normalement!



Malheureusement, mon père a énormément d'amis policiers, dont le

commissaire Eric Schmitz, ancien chef du service Famille Jeunesse de la police de Woluwe St Lambert, qui ne m'aimait pas du tout, pour une histoire personnelle a conseillé à mon père de ne pas se laisser faire et de demander un droit de visite au tribunal de la jeunesse.



Je précise que nous n'étions absolument au courant de rien et n'avons

étés mis au courant que plusieurs mois plus tard, aux environs de Pâques 1997 alors que le dossier existait déjà!



Pendant ce temps, mon père avait demandé un droit de visite, et dans ce genre de cas, le tribunal charge le service famille jeunesse de la police communale d'effectuer une enquête de routine pour voir si les enfants ont envie ou intérêt à aller en visite chez les grands parents.

Le service famille jeunesse, c'est à dire le commissaire Eric Schmitz!



Il n'a pas effectué l'enquête qu'il devait faire : nous n'avons même pas étés mis au courant de ce qui se passait, les enfants n'ont jamais étés entendus, etc.



En revanche, il a profité de l'autorisation d'enquêter pour se rendre

aux écoles de nos enfants et chez certains de nos voisins à l'Habitation Moderne (société de logements sociaux propriétaire de notre ancien logement et gérée par la commune), en espérant obtenir des informations contre nous.



Il n'a rien trouvé, parce que les enseignants ont dit la vérité : nous sommes des gens normaux, nos enfants vont bien, et il n'y a pas de problèmes!



En revanche, si les enseignants ont dit la vérité, ils ont aussi

commencé à se demander pour quelle raison la police s'intéressait tellement à nous et à douter de nous!



Alors ils ont commencé à supposer qu'il se passait peut être quelque

chose à la maison et ont changé d'attitude envers nous. Nous ne comprenions pas, puisque nous n'étions au courant de rien, et nous avons du changer nos enfants d'écoles chaque année à partir de ce moment là, car aucune école n'acceptait de les garder comme élèves!



Le commissaire Schmitz qui n'avait absolument pas effectué l'enquête

demandée, avait essayé de trouver des éléments contre nous, n'en n'avait pas trouvé et avait alors carrément fait un rapport mensonger, sans nous avoir vu, ni les enfants et sans jamais être venus chez nous, basé sur sa soi disant intime conviction et "convainquant" le juge de la Jeunesse Boucquey (qui ne demandait qu'à se laisser convaincre) qu'il fallait nous imposer une surveillance judiciaire!



Nous n'étions toujours au courant de rien, lorsqu'au mois d'avril ou mai 1997 nous recevons une lettre du SPJ affirmant que dans le cadre des "mesures de surveillances décidées par le juge de la jeunesse Boucquey, à l'encontre de nos enfants", une déléguée souhaitait nous rencontrer!



Donc, le juge Boucquey dont nous n'avions jamais entendu parler, dans un dossier dont nous ignorions l'existence, nous avait jugés et condamnés sans procès, sans convocation, sans avocat, sans droit à la défense ni à la parole...



Au début, nous pensions même qu'il s'agissait d'une erreur

administrative : nous n'avions aucun problème, nous n'étions pas au courant de la demande de mon père et encore moins de l'enquête aux écoles, et nous n'avons rien à nous reprocher...



Nous avons écrit en ce sens au SPJ dès réception de la lettre et ce

dernier nous a répondu que ce n'était pas une erreur, nous avons néanmoins refusé de rencontrer la déléguée car nous n'avions rien à nous reprocher et il n'existait aucun jugement.



Nous avons alors reçu quelques semaines plus tard, en mai 1997, une

convocation du juge de la jeunesse Boucquey.



Nous avons alors naïvement cru que nous allions avoir affaire à un

interlocuteur valable et que le malentendu allait être rapidement dissippé, mais nous étions naïfs, très naïfs!!



A peine entrés dans son bureau et sur base de rien du tout, le juge

Boucquey a affirmé qu'il avait pris des mesures de surveillance à l'encontre de nos enfants (ce qui était faux, il n'existait aucun jugement) et qu'il entendait que nous rencontrions la déléguée du SPJ Dambiermont.



Il a fallu que nous nous fâchions pour nous faire entendre car le juge Boucquey refusait de nous laisser parler, et lorsque nous avons fait valoir notre droit de parole, il nous a laissé parler mais il s'est mis à jouer avec son crayon en regardant le plafond pour bien nous faire comprendre qu'il ne s'abaisserait pas à nous écouter, ni à vérifier ce que nous expliquions afin de dissipper le malentendu!



Cette histoire aurait pu, aurait du être résolue en une heure, elle dure depuis huit ans et à cause de cela nous avons tout perdu!



La déléguée du SPJ Véronique Dambiermont, nous a dit en juin 1997

qu'elle ne comprenait pas la raison pour laquelle ce dossier avait été ouvert, et qu'elle se sentait mal car son métier était de lutter contre toute forme de maltraitance et que le juge la forçait à faire preuve de maltraitance envers nous et surtout envers nos enfants... Elle nous a dit qu'elle haïssait le juge Boucquey, qu'elle détestait travailler avec lui, que c'était le pire de tous, et que nous n'avions pas eu de chance de tomber sur lui! Mais nous n'avions pas

à tomber sur lui ni sur un autre, nous étions une famille normale et jamais l'intervention d'un juge de la jeunesse ou autre, ne s'est justifiée dans notre vie!



Par la suite nous avons eu certains échos d'une institutrice dont le

père était gendarme et de plusieurs policiers qui expliquaient que le juge Boucquey était un parfait mégalo et ne cessait de prendre des décisions totalement incompréhensibles tant pour les familles que pour la police et la gendarmerie...



Ensuite en novembre 1997, cette affaire est passée en audience publique et face à notre colère, le procureur de Wilde d'Estmael a demandé que ce dossier soit clôturé sur base d'un "malentendu", et que nous soyions réhabilités aux écoles des enfants et dans le voisinage. Il était clair que tout cela n'était qu'une mascarade, une vaste comédie depuis le début : la procureur a d'abord lu un prétendu rapport parce qu'il fallait bien justifier le dossier et le fait que l'on nous convoquait comme si nous étions des crapules dans cette cave sinistre sensée être un tribunal de la jeunesse; car dès que nous nous sommes fâchés, dès que nous nous sommes faits entendre, personne ne nous a contredit, personne ne nous a posé de question, personne n'a essayé de chercher d'éventuelles contradictions : ils ont sauté sur notre colère la prenant comme

tremplin pour demander la cloture du dossier.



Malheureusement, cela n'a pas été fait car le commissaire Schmitz s'y

est opposé en l'apprenant : nous réhabiliter c'était le mettre en cause, ainsi que son enquête et son service, et il n'était pas d'accord!



Il a tout fait aussi pour empêcher le dossier de se clôturer et a réussi à faire traîner la clôture pendant une année encore.



Nous avons reçu des menaces de la part de certains policiers, notamment d'empêcher le dossier de se refermer ou de le faire rouvrir chaque fois qu'ils le jugeraient bon...



Nous nous sentions acculés, c'est alors nous sommes allés voir le

commissaire principal en juin 1998, qui a écouté notre histoire avec

attention et nous a dit de ne pas nous en faire.



Mais cela n'a pas plu au commissaire Schmitz car le "chef" venait

fouiller dans ses dossiers et il risquait d'être mis en cause et il nous en a voulu encore plus pour cela!



Alors le commissaire Schmitz a abusé (entre autre)ses propres collègues en montant un "coup" épouvantablement pervers!



Il a "interrogé" une de nos voisines Corrine Vanderkelen à plusieurs

reprises et notamment aux environs de Pâques 1998, soi disant dans le cadre de son "enquête", il lui a fait croire qu'il enquêtait sur des bourreaux d'enfants potentiels et qu'il recherchait des preuves. (Plus tard, la voisine et d'autres personnes affirmeront avoir été persuadées que la police enquêtait sur une nouvelle affaire Dutroux, tellement le policier avait été loin!)



Corrine Vanderkelen a cru à son histoire, elle a commencé à raconter

dans tout le quartier que nous étions des bourreaux d'enfants, elle a raconté cela à la concierge Rhixon, qui l'a raconté à l'assistante sociale Hautier, de la société de logements sociaux l'Habitation Moderne où nous habitions.



Hautier l'a raconté à l'assistante sociale de la commune, Dominique

Cedeyn, qui l'a raconté à l'échevine des affaires sociales Nicole Dereppe et au Bourgmestre Georges Désir. Hautier l'a également raconté au gérant de l'Habitation Moderne Dumont, au directeur gérant de l'Habitation Moderne Jean-Jacques Rifflart et au conseil d'administration de la société, du moins à certains de ces membres...



Résultat : quelques temps plus tard en décembre 1998 le commissaire Jean-Marie Noon (ancien chef de la brigade judiciaire et actuel chef de corps de WSL) venait nous arrêter avec ses collègues l'inspecteur Alain Van Nieuwenhoven et l'assistante de police Pascale Van Dorslaer, mais persuadés que leur collègue Schmitz avait dit vrai, d'autant plus que toutes les personnes précitées semblaient réellement persuadées que nous étions des bourreaux d'enfants, la police n'a pas pris la peine de demander un mandat! Et persuadés

que nous étions des bourreaux d'enfants et qu'ils allaient trouver notre fille dans le placard, les policiers nous ont maltraîtés : j'ai eu le cou cassé,le poignet cassé, un pouce démis, l'autre foulé, un énorme hématome à la poitrine suite à un coup de poing et un coup de portière sur le tibia!



Les policiers nous ont arrêtés illégalement, ont kidnappé notre fille Séverine et ont perquisitionné notre appartement tout aussi illégalement, ensuite ils nous ont enfermés jusqu'à ce qu'ils réalisent leur erreur, un nouveau "malentendu" selon eux, et qu'ils nous ramènent en voiture chez nous, avant de nous ramener notre fille!



J'étais vraiment mal en point, et en plus quelques jours plus tard notre fils Florent qui avait quatre ans à l'époque a fait, en réaction, une crise d'épilepsie à l'école et a du être hospitalisé une semaine.



Moi j'ai quitté l'hôpital parce que nous avions 5 enfants et je ne

pouvais pas laisser mon mari s'en occupper seul!



J'étais blessée, je suis tombée malade : j'ai fait une infection

généralisée qui a duré de décembre 98 à avril 99, et j'ai fait une terrible dépression nerveuse.



J'ai été voir le commissaire principal à plusieurs reprises, mais

l'autre policier a vu cela d'un autre oeil et s'est à nouveau senti menacé! Je n'avais pas déposé plainte contre la police pour l'arrestation, parce que je savais que les policiers avaient étés abusés, mais j'avais déposé plainte contre les "responsables de l'arrestation".



C'est là que les choses se sont gâtées : parce que les responsables de l'arrestation c'était le commissaire Schmitz qui avait menti à ses

collègues, c'étaient les deux assistantes sociales Hautier et Cedeyn et la concierge rhixon qui avaient cru la version du commissaire Schmitz et c'était notre voisine Corrine Vanderkelen qui pour se défendre expliquait que c'était la police qui avait demandé aux gens de témoigner contre nous!



Nous avons reçu à plusieurs reprises la visite des deux assistantes

sociales Hautier et Cedeyn, ensemble et séparément. Elles ont d'abord essayé de nous convaincre de retirer cette plainte, ensuite voyant que nous ne cédions pas, elles nous ont menacées, notamment d'expulsion si nous refusions de nous montrer coopératifs! Le conseil d'administration également nous a menacés d'expulsion si nous refusions de nous montrer plus "coopératifs"...



Nous avons toujours refusé de céder et nous avons du faire face au

harcèlement de la part des amis du commissaire Schmitz (Patricia Jacques, l'inspecteur Vandeneynde, Xavier dont nous ne connaissons pas le nom de famille, le commissaire Dany Vanderperren) : poursuites en voiture, provocations, insultes et autres tracasseries...



Finalement le dossier contre nos enfants s'est clôturé et le commissaire Schmitz ne l'a pas digéré.



Selon l'aveu de son collègue Daniel VandenBossche, le commissaire

Schmitz, en apprenant la clôture du dossier, s'est arrangé avec le parquet pour obtenir le droit d'effectuer une nouvelle enquête afin de voir s'il ne trouvait pas des éléments contre nous afin de pouvoir rouvrir le dossier!



Nous avons été mis au courant de cette enquête par la directrice de

l'école, qui nous l'a expliqué après que nous lui ayions montré la preuve de la clôture du dossier, car elle en avait assez que la police vienne l'interroger sur nous et voulait que nos enfants quittent l'école!



Elle a néanmoins dénoncé le harcèlement dont nous faisions l'objet de la part de la police au commissaire principal et en réaction Daniel VandenBossche m'a menacé de son arme dans son bureau au commissariat parce qu'il ne voulait plus que je le mette en cause!



Ensuite, nous sommes restés un an, de fin juillet 1999 à avril mai 2000 "relativement" tranquilles, c'est à dire sans problèmes "graves", jusqu'à ce que le commissaire Schmitz "disjoncte" complètement!



J'avais expliqué tout ce qu'il nous faisait subir au commissaire

principal, qui lui, vérifiait tout ce que nous lui expliquions, et le commissaire Schmitz a "pêté les plombs", il a à nouveau menti au Parquet, s'est arrangé pour nous faire à nouveau convoquer par le juge de la jeunesse, et la veille de cette convocation, le 22 mai 2000, il est venu chez nous avec trois collègues dont Patricia Jacques et Xavier.



Le commissaire Schmitz m'a menacé de me faire passer pour folle avec

l'aide du juge Boucquey, du procureur Mignon et du Bourgmestre Désir qui en avait assez que je salisse sa commune et sa police. Il m'a dit que si je n'arrêtais pas de dénoncer ses agissements, si je persistais à bousiller sa carrière,ils me feraient passer pour folle et interner, nous prendraient les enfants, enverraient mon mari en prison et feraient passer notre fils aîné qui avait alors 12 ans, pour un délinquant et le feraient enfermer dans un centre, et

toutes ces menaces ont étés faites devant trois de nos enfants!!!



Ensuite, le commissaire Schmitz a utilisé les mêmes menaces pour me

forcer à le suivre, j'y ai été contrainte, d'abord parce qu'ils étaient plus forts que moi, mon mari n'était pas là, et lorsque j'ai téléphoné au commissariat pour expliquer ce qui se passait au commissaire, il était déjà parti!



Le commissaire Schmitz et ses collègues m'ont emmenée de force dans une espèce de prison en dessous d'un hôpital où une femme qui s'est présentée comme étant psychiatre de garde m'a menacée exactement en ces termes :



"Aujourd'hui je ne vous fait pas interner, mais si vous persistez à

essayer d'obtenir justice, à mettre la police en cause et à parler au commissaire en chef, je vous fait colloquer..."



Le lendemain, mêmes menaces de la part du juge de la jeunesse Boucquey :



"Je n'ai aucune envie de rouvrir ce dossier, mais ça finira par se

retourner contre vous et votre famille si vous continuez à essayer d'obtenir justice, à mettre la police communale en cause et à rester en contact avec le commissaire en chef Decafmeyer!!!"



Nous n'avons pas tenu compte de leurs menaces et avons "parlé" au

commissaire, qui a bien entendu interrogé son collègue, et moins d'une semaine plus tard, le juge Boucquey prenait (illégalement parce qu'il n'y avait pas de jugement) des mesures de surveillance à l'encontre de notre fils aîné, qui n'y comprenait rien!



Nous avons immédiatement téléphoné à un avocat pro deo, Maître Nathalie Ginot en lui disant que nous voulions faire appel, et ce, le jour où nous avons reçu la lettre. Elle nous a répondu qu'elle partait en vacances et nous a donné rendez vous 15 jours plus tard, et lorsque nous sommes allés chez elle, elle nous a dit qu'il était trop tard pour faire appel, parce que le délai

d'appel était de 15 jours, mais elle a négligé de nous dire que la décision du juge était illégale puisque ce n'était pas un jugement!



Elle nous a conseillé de demander un pro deo spécialiste en droit de la famille car les menaces d'internement étaient très graves!



Nous avons fait cela et on nous a répondu qu'il n'y avait qu'un seul

spécialiste en droit de la famille : Maître Denis Dobbelstein! Lorsque nous sommes allés chez lui, il nous a dit que c'était de notre faute si ce dossier était ouvert, qu'il ne contenait rien et qu'il n'aurait jamais existé si nous n'avions pas mis la police de WSL en cause, mais qu'en agissant ainsi nous sacrifions notre fils aîné car si nous ne renoncions pas, le juge Boucquey n'aurait d'autre solution que de me faire interner en me faisant passer pour

folle et faire enfermer notre fils aîné comme délinquant, ainsi que nous prendre nos autres enfants!



A plusieurs reprises Maître Dobbelstein nous a ainsi mis en garde.



La déléguée du SPJ Vivier a fait pareil : elle nous a conseillé de

déménager hors de Bruxelles afin de changer de juridiction et fuir le juge et la police ou au moins d'envoyer notre fils aîné en internat hors de Bruxelles afin de le protéger contre la police de WSL et le juge Boucquey qui se servaient de lui comme otage!



Nous ne savions vraiment plus quoi faire, nous étions complètement

perdus et personne ne nous aidait!



Alors nous avons fait appel à un avocat payant, mais nous n'étions pas riches, et de plus, les frais médicaux suite à l'arrestation avaient déséquilibré nos finances!



Le recours à cet avocat les a achevées : nous avons du nous mettre en négatif, nous endetter vis à vis d'amis et cesser de payer le loyer pendant dix mois, mais finalement l'affaire s'est terminée à notre avantage et le procureur a une nouvelle fois invoqué un "malentendu"...



Mais si l'affaire était terminée en novembre 2000, nous étions ruinés et en passe d'être expulsés, car l'Habitation Moderne avait obtenu un jugement d'expulsion contre nous, cela n'a pas du être très difficile : le jour de l'audience, non seulement le juge de Paix Misjewski du Canton de Woluwe St Lambert-Woluwe St Pierre, nous a dit qu'il n'avait pas pris connaissance de nos conclusions, qu'il ne les lirait pas car il ne lisait pas son courrier, il a refusé de nous laisser parler et il a été jusqu'à faire un clin d'oeil à Maître Lapôtre, avocat de l'Habitation Moderne!



Nous avons écrit au Roi, en décembre 2000, il est intervenu à plusieurs reprises auprès du Bourgmestre Georges Désir pour que nous ne soyions pas expulsés, et finalement nous avons conclu un accord avec la société : si nous continuions à rembourser notre dette mensuellement (ce que nous faisions) et à payer le loyer (ce que nous faisions aussi), nous pourrions rester dans notre

appartement.



Nous avions rétabli seuls et sans aide notre situation financière, nous payions à nouveau le loyer et nous remboursions et malgré cela nous nous sommes retrouvés jetés à la rue, il y a deux ans, pile le jour de mon anniversaire,le 21 août 2001.



Ce qui s'est passé est ceci, et nous le savons par des amis et

connaissances qui travaillent dans la société l'Habitation Moderne, à la commune et à la police :



1. l'assistante sociale de l'Habitation Moderne Hautier, a convaincu le conseil d'administration de nous jeter à la rue en mentant, en expliquant qu'elle serait venue plus de 14 fois chez nous pour nous aider à régler notre problème financier et que nous l'aurions rejettée. C' est faux, nous ne l'avions plus vue depuis deux ans, c'est à dire bien avant nos problèmes financiers et la dernière fois que nous l'avions vue elle nous menaçait de nous

faire expulser si nous refusions de retirer notre plainte qui la mettait en

cause.



2. Hautier, pour éviter que des voix ne s'élèvent en notre faveur,

passait dans le quartier et chez nos voisins pour essayer de les convaincre que nous étions des bourreaux d'enfants qui méritions de nous retrouver à la rue avec 5 enfants, ce qui nous a valu la haine gratuite de certains voisins!



3. le Bourgmestre Georges Désir nous en voulait d'avoir mis sa police en cause, il était devenu le vice président de l'Habitation Moderne et a convaincu le conseil d'administration de nous expulser "pour faire un exemple", pour inciter tous les mauvais payeurs à rembourser leurs dettes! Car il y a des gens bien plus endettés que nous et qui ne payent leurs dettes que lorsqu'ils en ont bien envie... Et pour faire "cet exemple", le Bourgmestre s'est bien évidemment servi des victimes de sa police qui le gênaient depuis pas mal de temps!



Alors nous nous sommes retrouvés à la rue, finalement le Bourgmestre

nous a permis "généreusement" de loger dans deux chambres situées sous les combles d'un home pour personnes âgées dépendant du CPAS, mais quelques jours plus tard, la présidente du CPAS est passée au dessus de la tête du Bourgmestre,et au dessus de sa parole donnée devant témoins de nous loger le temps qu'il faudrait, le temps que nous soyions relogés et nous a à son tour jetés à la rue le 31 août 2001...



Pendant les dix jours que nous avons passé dans ce grenier, le

commissaire a essayé de nous aider à obtenir un compromis avec le Bourgmestre : "nous oubliions tout ce qui s'était passé avec la police en échange de la récupération de notre logement ou d'un autre logement social", mais rien à faire, malgré le fait que le commissaire confirme nos dires sur ce qui s'était passé, le Bourgmestre a refusé tout compromis!



Le CPAS et principalement la Présidente Jacqueline Destrée-Laurent, le chef du service social Christian Dumont et l'assistant social Daems ont tout fait pour nous chasser de la commune, il nous ont empêchés de nous reloger dans la commune et ailleurs, il nous ont sali dans pratiquement tous les centres sociaux et juridiques de la capitale.



Le CPAS a aussi essayé de faire prendre nos enfants, le 24 août 2001

toujours en mentant et en affirmant qu'ils n'avaient pas de toit, alors que la présidente avait confirmé au commissaire que nous logions chez elle, et que c'était avec l'autorisation du Bourgmestre! C'est grâce au commissaire que nos enfants n'ont pas étés pris ce jour là, car je l'ai appelé en urgence et la

présidente a été obligée d'avouer qu'elle nous avait autorisé à loger

jusqu'à ce que nous soyions relogés!



Mais quelques jours plus tard lorsque le commissaire était parti, car il était à ce moment là sur deux communes, elle nous a jetés dehors!



Nous nous sommes débrouillés tant bien que mal, avec des amis à qui nous avons prouvé que le CPAS nous empêchait de nous reloger.



Nous avons alors eu, en novembre 2001, une réunion avec la présidente du CPAS et deux responsables de l'Habitation Moderne, Messieurs Dereppe et Rifflart d'où il est sorti que si nous retirions notre plainte contre le Bourgmestre au sujet de notre expulsion, nous pourrions récupérer un logement social!



La présidente du CPAS a confirmé, un de nos amis travaillant dans la

société a également confirmé en disant que nous avions été mis en tête de liste et en nous disant quel appartement allait nous être attribué : rue de la roche fatale.



Alors, naïvement, nous avons rempli notre part du marché et nous avons retiré notre plainte...



... et le logement a été annulé, nos meubles, nos vêtements, nos

papiers, nos souvenirs, les affaire d'écoles de nos enfants, leurs jouets, notre voiture qui se trouvaient remisés pour 6 mois au dépôt communal ont été détruits au bout de trois mois, et notre chien tué!



Alors nous avons commencé à nous battre devant le tribunal du travail

pour récupérer notre logement ou un logement similaire puisqu'il y en avait de nombreux libres dans le quartier Andromède.



Le tribunal a essayé d'organiser une conciliation entre nous, la société de logements sociaux et le cpas entre mars et avril 2002, mais cela s'est soldé par un échec : le président de l'Habitation Moderne a semblé vraiement étonné d'apprendre que nous payions le loyer et notre dette au moment où nous avons été jetés à la rue, mais quelque chose ou quelqu'un le bloque pour nous reprendre, quant au CPAS son but avoué était de nous envoyer dans un centre

d'hébergement loin de Bruxelles!



Depuis, nous continuons, mais nous sentons que nous n'arrivons à rien

parce que le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire sont de mèche, les uns rendent des services à d'autres et notre affaire a été politisée à l'extrême.



Le Parquet nous bloque et nous ne parvenons pas à faire enregistrer nos plaintes, quant à celle déposées à la police, elles restent en attente sans être traîtées!



Nous nous battons donc pour récupérer un logement social dans le

quartier Andromède, à l'Habitation Moderne, non seulement pour être réhabilités, mais parce que le fait que nous devions récupérer un logement trois mois après notre expulsion prouve que nous n'avons pas étés expulsés pour l'argent! De plus,il y a de nombreux logements 6 chambres libres dans le quartier, dont un qui

pourrit depuis plus de 5 ans, faute de locataires en dessous de notre ancien logement...



Nous nous battons pour que nous soient remboursés nos meubles et notre voiture ainsi que tout ce que la commune a fait détruire illégalement.



Nous nous battons pour obtenir le droit de porter plainte et que nos plaintes soient examinées et traîtées, contre le policier et son collègue, contre le juge de la jeunesse Boucquey, contre le Bourgmestre Désir et contre la présidente du CPAS Jacqueline Destrée Laurent (entre autres) pour tout ce qu'ils nous ont fait subir! Et comme nous ne parvenons pas à nous faire entendre du Parquet, qui fonctionne avec le pouvoir, nous avons du introduire une requête auprès de la Cour Européenne des droits de l'homme à Strasbourg.




Que pouvons-nous faire ?
by Marie Sunday, Aug. 15, 2004 at 7:23 PM
fa587055@skynet.be

J'ai lu avec intéret et effroi le calvaire de la famille Legas. Qu'est-il possible de tenter afin de leur venir en aide ?