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Charges et grenades lacrymos derrière l'unedic a paris
by manifestant n r v Friday November 14, 2003 at 12:44 AM

Charges et gaz lacrymos derrière l'unedic a paris cet après midi

voici la conception du dialogue social de raffarin, des jaunes de la cfdt, et des raclures du medef

Comme vous le savez tous et toutes, en France les intermittent(es) et les travailleur(ses) du spectacle mènent un combat social très dur, depuis le mois de Juin 2003, contre un syndicat de jaunes la Cfdt, le gouvernement chirrafsark (chirac raffarin sarkosi) que l'on ne nomme plus pour sa politique anti sociale, et l'organisation patronale, ultra libérale et ultra réactionnaire nommée le medef.

Cette clique de voleurs et d'escrocs notoire s'apprêtent via leurs nouvelles "lois" anti sociales a exclure 800 000 chômeurs(ses) du régime de chômage gérées par les Assedic, et l'unedic (qui sont elles gérées par le medef et le syndicat Jaune la cfdt), a exclure de tout droits sociaux les travailleur(ses) du monde du spectacle, et a précariser les plus pauvres des français, en instaurant pour remplacer les minimums sociaux du Rmi. Le Rma véritable service du travail obligatoire, inspiré du Work fare états uniens, obligeant les chômeur(ses) de longue durées, et les gens bénéficiant du Rmi a accepter de force, un demi travail quasi obligatoire payé une fois et demie moins cher, que le salaire minimum français ou smic, une véritable aubaine et un immense cadeau de plus fait au patronat français et son organisation le medef.

Depuis 3 mois les comités de chômeurs et de travailleurs précaire, et les intermittent(es) du spectacle on décidé(es) de faire converger leurs luttes, et se sont uni(es) aussi un appel a une nouvelle journée d'action dans le cadre du Fse avait lieue aujourd'hui le 13 novembre 2003.

A paris nous avons donc manifesté(es) aujourd'hui a plusieurs milliers devant le siège de l'unedic ou avaient lieux de nouvelles "négociations" entre le medef et des organisations syndicales Jaunes et minoritaires (la Cfdt la Cgc et la Cftc) organisations syndicales vendues au medef, qui ont aussitôt re ratifiées les "accords" de destruction sociale, qu'elle avaient signées le 6 juin, "accords" truqués et qui avaient faillis êtres du reste annulés pour des irrégularités des plus flagrantes.

Comme a son habitude le régime chiraffsark a de nouveau montré son vrai visage aujourd'hui en matraquant et gazant a coups de gaz lacrymogènes les travailleurs(ses) du spectacle, et les comités de précaires et de chômeur(ses) qui manifestaient pacifiquement.


Pendant le rassemblement pas mal de manifestant(es) ont décidé(es) de faire une action, et de tenter de rentrer dans le siège de l'unedic (qui d'ailleurs était aussi surveillé qu'un coffre fort par les milices du sarkosme sécuritaire, le nouveau surnom de notre sinistre de l'intérieur) en passant par une rue située derrière le bâtiment, bien sur les miliciens nous attendaient et sans aucune sommations, ont commencées a nous balancer des coups de matraques, et nous bombarder a coups de grenades lacrymogènes.


Voici donc mon tèmoignage sur le mèpris social du peuple que les "dirigeants" politiques français, et sur cette manifestation de cet après midi.

Fin d'après midi le 23 novembre 2003 devant et derrière le siège de l'unedic a paris dans le 12 ème arrondissement .

En espérant bien sur que d'autres témoignages, arriveront d'autres personnes ayant participé(es) a cette manifestation.


En fait on a tous et toutes essayé(es) de contourner l'unedic et de rentrer par derrière, évidement on y bien sur était attendu(es) par les milices sarkosmeuses, qui ont aussitôt, commencées a nous gazer a coup de grenades lacrymogènes (heureusement pas tirées a coup de lance grenades mais à la grenade à main, ce qui fait "parait" t'il moins mal selon le "jargon" de ces mêmes milices sarkosmeuses).

On est reparti bien énervé(es) par une autre rue direction la rue de Reuilly, pour nous retrouver en quelque sorte derrière les gardes mobiles, bref ils se sont donc retrouvés ainsi avec deux manifs a surveiller une devant l'unedic, et une autre dans la même rue, mais cent mètres derrière, hargne et rogne des cognes qui ne savaient plus trop ou foutre, leur saloperie de canon a eau, on les a donc en quelques sorte encerclés ce a quoi apparemment ils ne s'attendaient pas trop.

Ensuite au bout d'une demie heure on est tous et toutes retourné(es) vers l'avenue Daumesnil en plein milieu de la circulation (et des beaufs en bagnoles, qui soit flippaient grave, soit klaxonnaient comme des gros cons qu'ils sont) on a donc continué de tenter de défiler, avant de se faire bloquer un nouveau cordon de mobiles, il y a eus une ou deux charges, des coups de matraques, un copain en a d'ailleurs pris un sur la tète, en se repliant on a encerclés une bagnole de flics qui s'était paumée dans la circulation, ou qui nous suivait pour renseigner leurs "collègues" mobiles, notez cependant la trop grande gentillesse des manifestant(es) la voiture a été certes un peu secouée, mais aucun pares brises n'a volé en éclat (si on avait étés des enflures comme les mobiles, on aurait largement eus le temps de rosser ces deux cognes, qui ont dus avoir la trouille de leur vies).


Pour finir après de longues discussions entre les camarades, retour par petit groupes via le mètro pour certain(es), par des petites rues pour d'autres, vers montgalet.


Pour ma part fatigué par les gaz lacrymo, et ces courses poursuites, je suis parti vers 18 h 30 ou 19 h mais la manifestation continuait. Je ne pourrais donc pas vous en raconter la fin

Voila pour mon témoignage

A samedi pour la manifestation de fin du Fse

Un manifestant très énervé par le régime chiraffsark