Semaines d'ouverture de squatts et expulsions [témoignages] by melissa Tuesday November 04, 2003 at 04:25 PM |
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Le 14 octobres 2003, nous descendons du train a Bruxelles pour se rallier au mouvement une semaine d’occupation a Bruxelles. Selon plusieurs personnes que j’ai pu rencontrer en Belgique, il est très difficile a Bruxelles de tenir un squat, c’est ce que nous avons constater au courant de cette semaine, surtout avec l’expulsion et l’arrestation de 35 personnes. Voici donc un petit résumé de deux québécois-e-s qui ont visité les cellules de Bruxelles et qui ont maintenant ordre de quitter immédiatement le territoire
Histoire qui finie par une expulsion
Le 14 octobres 2003, nous descendons du train a Bruxelles pour se rallier au mouvement une semaine d’occupation a Bruxelles. Selon plusieurs personnes que j’ai pu rencontrer en Belgique, il est très difficile a Bruxelles de tenir un squat, c’est ce que nous avons constater au courant de cette semaine, surtout avec l’expulsion et l’arrestation de 35 personnes. Voici donc un petit résumé de deux québécois-e-s qui ont visité les cellules de Bruxelles et qui ont maintenant ordre de quitter immédiatement le territoire de l’union européenne.
Il est environ 15h00 lorsque nous mettons pied a terre. Pour rejoindre le groupe , nous avions un numéro de téléphone…. Et hop on appelle et on nous donne l’info pour le point de rassemblement pour cette nuit. Arrivé a destination, on nous informe que le bâtiment dans lequel nous allions faire dodo était su le point de fermer. Les policiers étaient venus au courant de la journée et le propriétaire aussi. Sous les menaces violentes du propriétaire les gens ont décidé de quitter leur nouveau squat qu’ils et elles avaient ouvert et maintenus seulement quelques jours. En fin de soirée, tout les gens se dissipent après plusieurs réflexions sur comment va se passer la semaine, quelle nouvelle maison ou bâtiment va t-on ouvrir … ? Des gens vont repérer des lieux tandis que les autres part chacun-e de leur côté.
Le 15 octobre avait lieux le rassemblement au portes de Halles. Plus d’une centaine de personnes sont venues soutenir l’ouverture du squat. Vers 15h00, tout les gens se lèvent et commencent a zigzaguer au travers des rues, et après une trentaines de minutes nous voilà devant un immense bâtiment, rue des moines. Ce bâtiment, ancienne chocolaterie de la compagnie Leonidas a été racheté par une école dont je n’ai plus souvenir du nom. La porte s’ouvre devant nous et nous entrons dans notre nouvelle demeure, en tout ca nous l ‘espérions, pour la semaine d’occupation !
La porte s’ouvre et nous entrons, et ensuite les portes se ferment et des gens s’affaire a barricader et les autres visite le lieux. Des gens montent et descendent, c’est un immeuble de 6 étages que nous squattons, c’ est très grands et ya même de la place pour entrer les camions des gens et il y a aussi la cave qui permettra des activités bruyantes tel des concerts. Pendant que la première assemblée a lieu, une nouvelle porte s’ouvre afin de permettre aux gens qui ne veulent passer la nuit de pouvoir sortir et aux autres de rentrer. Quelques heures plus tard, du matériel arrive, lit, matelas, planches, couvertures et des tonnes de nourritures. Pas de flics en vue, tout va bien
La nuit passe ainsi que celles de jeudi et vendredi, pendant ces deux journées, les gens nettoient, réparent, remettent l’électricité et l’eau, cuisinent…. on prépare le squat pour accueillir un concert de musique vendredi soir. Pas de flic tout va bien
Samedi soir, ca y est, la salle est prête pour le concert, la scène est montée, le bar installé et les autres étages plus ou moins barricadés. Les gens commencent a arriver… « y reste de la bouffe pour les gens qui n’ont pas encore manger, c est prix libre ! » Et le concert commence, tout se passe très bien pendant la soirée mais plein de gens sont entrer au concert, est-ce que nous les connaissons toutes ? non bien entendu et nous sommes sure que les flics en ont profiter pour venir jeter un petit coût d’œil sur nos barricades et installations. Mais quand même tout se finit au heures tardives sans plaintes des voisins. Pas de flics tout va bien.
Dimanche se lève mais plusieurs personnes n’ont pas vu le soleil cette journée la. La soirée s’ayant terminée très tard. La journée s’écoule, on en profite pour se reposer car aucune activité est prévue, on parle du pic-nik prévu pour lundi et on sert le repas. Vers 22h00, on cogne a la porte et pour la première fois depuis qu’on squattait le leonidas, un cri de panique se fait entendre. « il y a un huissier qui veut parler a un responsable »
« pas question d’ouvrir la porte, qu‘est-ce qu’il veut ? » . On ouvre une des fenêtres et on apprend que le huissier est venu nous remettre un avis du propriétaire qui nous expulse. Nous avons un delai de 4 heures devant nous selon le document pour sortir de l’immeuble. En passant cet ordre est écrite en flamand.
Bien entendu, nous ne sortons pas du squat, on prépare plutôt notre arrestation. Des gens essaient de mieux barricader, d autres s’affairent a sortir du matériel que nous ne voulons pas se faire perquisitionner tel tout l’équipement de cuisine, et autres trucs. Le temps passe et nous attendons les 6 heures du matin car c’est sûrement a cette heure la que les flics cogneront a notre porte. Comme de fait 6h22 on entend la première fenêtre cassée. « tout le monde debout ! y sont la ! » Tout le monde se rassemble a l’étage des camions qui équivaut au rez- de chaussée. Les flics nous entourent et procèdent a l arrestation. Tout le monde a été menotte puis assis a la queue leuleu un en arrière de l’autres tant gars que filles. On nous a amène par la suite au palais de justice en autobus. Mais ce n’est pas en cour que nous nous trouvons mais bel et bien dans les cellules. Fouilles, prise d identité, photo … bref, nous passons environ 6 heures en cellules sans rien a boire ni a manger.
On nous remet le procès-verbal sur lequel nous sommes accusé de squattage, et ce document est rédigé en flamand donc impossible pour certain-e-s de comprendre. Les belges sont relaché-e-s tandis que les étranger-ere-s sont gardées. On dit attendre l’avis de l’office des étrangers pour savoir si on nous rapatrie dans nos pays. C’est ce qui arrive a tout-e-s les francais-es et une hollandaises. Les forces de l’ordre les ont reconduis a leur frontière respective. Et pour ce qui est d’un suisse, une italienne et 3 quebecois-es, se sont des ordres d expulsions du territoires de la Belgique et pour les québécois-es en plus de la Belgique se sont tout les pays de l’union européenne qui leur sont interdit.
Mardi après-midi on rencontre l’avocat pour avoir plus d informations sur les recours que nous pouvons faire et bien entendu confirmer tous les droits qui ont été bafoue et blablabla. Au niveau des ordres d expulsions, notre avocat croie que tout va sauter. Pour ce qui est de notre arrestation et des accusations de troubles de l’ordre public et de squattage, et bien un recours collectif est organisé. En passant, tout ce qui se trouvait dans le squat a été vidé et transporté a la déchetterie, les camions et voitures a la fourrières,...
Mercredi matin, 3 québécois passent en cour pour faire tomber l’ordre d expulsion. Deux devant un juge flamand et un devant un juge francophone, malgré que les accusations sont identiques. Devant le juge flamand, c ‘est la galère, il nous refuse le droit d’avoir un procès dans notre langue et accuse presque notre avocat de raciste, et nos ordre d’expulsion sont maintenues. Par contre, devant le juge francophone tout ce passe mieux et on a espoir que notre ami s en sortira
Bref, les activités de la semaine d occupation a Bruxelles continue, avec changement bien entendu, mais les soirées projections et concerts sont maintenues avec des dates différentes. Des gens ont aussi ouvert d autres squat dont l’infotheque qui s est vu refuser sa demande de domiciliation, l’histoire n est pas encore fini mais nous ne sommes plus a Bruxelles
Melissa hamel