R.D.C.: les acteurs de la guerre inutile

Sur cette terre, quel que soit la gravité des problèmes, il y a toujours des moyens de trouver une solution pacifique, car l`homme détient sur lui l`esprit de la sagesse et de l`intelligence. Mais ce sont la jalousie et l´incompréhension imposé par l`homme fort qui entraîne une discussion rapide et sans résultat- a la fin, la seule solution est la guerre.
D´où sont venu tous ces acteurs de la guerre inutile au Congo démocratique ? M. M`Zee Laurent Desiree Kabila a pris le pouvoir le 17 mai 1997 et il est mort le 16 janvier 2001. Il n`a pas duré au pouvoir parce qu`il ne voulait pas collaborer avec le gouvernement de l`ancien régime de Mobutu. En plus, il ne voulait pas la force armée Zaïroise, et enfin, l`A.F.D.L., sa partie politique, était devenu sa propriété privé, c`est à dire, c`est lui seul qui décidait. La jalousie et l`incompréhension sont devant les hommes forts, un proverbe nous dit : « pour bien sauter, il faut reculer ». Les hommes forts se sont reculés et chacun dans son coin, surtout près de la frontière pour trouver de l`aide militaire et financière.
La division spéciale présidentielle « D.S.P. » s`est réfugiée dans les pays limitrophes ou en Europe avec ses officiers et généraux et constitut un danger réel pour tout pouvoir qui s`installe à Kinshasa.
Kigali décide de passer à l`action car M. M`Zee Kabila n`avait pas respecté le contrat signé avec Paul Kagame, qui fut le tombeur de Mobutu. Ensuite, Jean Pierre Ondekane et Ruberwa ont pris la région de Kivu et ont signé le contrat avec Paul Kagame à Kabuga près de Kigali.
M. Mbemba prend la région de l`´équateur, où on trouve encore d`autre oppositions armées, tels que l`U.P.S. de Thomas Wbanga, la R.C.D.M.L. de Mbuisa Nyamwisi, les Mai-Mai, les Pusic de Yves Kahwa Panga, les F.N.I. de Floribert Ndabu Ngabu, la F.P.D.C. de Uketa Thomas, la F.A.P.C. de Jerome Kakwavu Bukande. La liste est longue, car on a encore affaire à l`opposition non armée, qui sont les U.D.P.S., le M.P.R., la Fonus, etc.
Dans tout cela, il y a toujours moyen pour effacer le constat d`échec. Par exemple : L`accord signé le 30.7.2002 à Pretoria et l`accord global et inclusif, signé le 17.12.2002.
Au nom de la réunification réelle du pays, de l`avancement du processus de paix en cours, ainsi que de l`installation des institutions de la transition devraient privilégier l`essentiel, qui consiste d`aller de l`avant dans le sens des engagements contractés par les uns et les autres au terme du dialogue inter congolais.
La mise en place d`un gouvernement qui inclus les rebelles et les dirigeants de l`ancienne opposition constitue l`étape la plus importante d`un processus pour construire un pays à la paix et à la tenu des élections démocratiques. A pars ça, il y a toujours des reserves aux politiciens congolais, les chefs rebelles du R.C.D.M.L. affirment, que les troupes de l`armée patriotique ruandaise sont visibles dans les localités de Kanyabayonga, Kirumba et même dans les périmètres de Lubero.
Malgré l`ambiance conviviale, chaque rébellion continue à camper sur ses positions. Quand Mbemba, le chef du M.L.C. parle de la bonne gouvernance, il ignore les actes qu`il a commis au passé. Le plus grand risque est la méfiance, qui rends les relations difficiles, car la commission nationale de suivi a du constater, que le R.C.D. n`était toujours pas en mesure de déposer sa liste des officiers militaires, sans aucune explication pour ce retard prolongé. C`est que l`ordre du refus vient de Kigali, plus précisément de Kagame.
Je ne veux pas une transition agitée, je veux que la transition engagée en R.D.C. prenne définitivement son vol, avec toutes les chances de la voir aboutir.
Je veux aussi voir la réconciliation de ceux qui se sont affronté militairement hier- cela donnera lieu au retour massif des exilés politiques pour la reconstruction du pays. L`équipe gouvernementale doit strictement vieller sur le respect des objectif de la transition et à l`organisation des élections. Bonne chance à la transition.

arch/ive/ief (2000 - 2005)