Concert de soutien aux écosquatteurs du Bois de la Houppe

Le Live Trees Festival ouvrira ses portes le samedi 01 novembre à 19h avec Nico Deck (expérimental guitare punk), Pjotr (performance poésie, théâtre), Schmürtz (green-core-electro-punk) et Fucking Canaries (punk). Vous pourrez sortir vos boules quiès pour la modique somme de 2,5 euros au Four à chaux Madelon 70, rue de la Lys à Tournai (Alain, pas loin du centre commercial les bastions).

Les forêts autour de la Houppe (Flobecq) sont menacées de toutes directions. La plus grande partie est propriété privée de SA Fort-Labiau qui les détruit par une sablière et une décharge illégale. Dans le bois communal 30% des arbres ont été martelés pour être abattus ; et la terre est empoisonnée par les eaux égouttées, déversées sans épuration. Depuis le 27 avril 2003, ce bois a été ecosquatté par un groupe d’activistes, appelé Patdagach, pour arrêter ce désastre écologique. Ceux-ci ont été expulsés par 140 policiers et un hélicoptére. Fort réclame la modique somme de 250 euros de l'heure d'être resté dans les arbres!!! 6 plaintes ont été déposées contre les occupant(e)s et les procès vont avoir lieu à Tournai d'ici quelques mois. Toutes les actions de soutien sont les bienvenues pour faire connaître la situation et récolter des fonds (pour les procès).
(http://lists.collectifs.net/pipermail/contre-infos/2003-June/000081.html)

Ambiance au bois de la Houppe le 30/06/2003
Une cinquantaine d'activistes bloquent l'accès à la décharge où Fort déverse illégalement des déchets. Armés de leurs seules banderoles, ils barrent le chemin aux camions chargés de déchets. La route vers la sablière, tout aussi illégale, est bloquée également. D'après Joeri, un des activistes, des années d'extraction du sable ont réduit à une fosse le Mont de Rhodes, jadis la plus haute colline du Hainaut. Fort n'avait pourtant aucun permis pour excaver le mont. Par leur action, les occupants veulent avant tout dénoncer ces pratiques illégales. " La nature locale est saccagée et, du côté des politiques, on n'entend que de belles paroles. Mais le problème reste entier ", déclare Joeri. Alors que Michel Foret, ministre wallon de l'Environnement, a promis il y a peu de fermer définitivement la décharge, les camions de déchets continuent leur va-et-vient. Selon Joeri, Fort prend pour prétexte qu'une paroi effondrée de la décharge doit être consolidée. Pour ce travail, il ne peut cependant utiliser que des déchets triés. Les camions pleins de déchets non triés sont la preuve qu'il se fout de cette restriction.

arch/ive/ief (2000 - 2005)